Bernard Lavilliers

Bon c'est vrai qu'il faut toujours signaler ses sources de ce que l'on met sur un site si ce n'est pas de nous perso. Mais bon
Lavilliers a souvent été accusé de plagiat c'est vrai. Alors encore cette fois? pourquoi pas !
je n'aime pas moi non plus, mais cela ne m'empèche pas d'apprécier ses chansons et si c'est quelqu'un d'autre qui les a faites eh bien merci à quelqu'un d'autre bof y a plus grave

Deuxième écoute de ce disque, j'aime beaucoup !!! C'est du Lavilliers du bon ! J'avais lu certaines critiques comme quoi les rythmes étaient plus lents, moins swinguant et bien non, vraiment ça bouge, la voix est belle toujours, les paroles frappent, du Lavilliers ...

Le coffret collector est sympa, pas encore vu le dvd.

J'y retourne ! J'ai comme habitude d'écouter en boucle des jours et des jours un disque pour mieux "l'entendre"...

Lavilliers n'a peut-être pas l'impression de plagier, mais de cuisiner à sa façon, en incorporant des portions de plats préparés. Dans d'un entretien diffusé lors d'une commémoration de l'oeuvre de Léo Ferré, il disait, à propos de textes d'Aragon, que Ferré les avait écrits comme ceci, ou comme cela...
Où commence et s'arrête le plagiat ?
Et pour le site dont tu parles, Rotko, il y a des centaines de sites littéraires , enfin, consacrés à la production livrière avec un petit clic vers "nos partenaires" pour "assurer la survie du site", tartinés d'interviews d'écrivains-copains-sympas-encore-inconnus-mais-si-sympas dont on assure à donf une promo dithyrambique, avec petit clic pour acheter le livre à la fin de la lecture de l'entretien si bien mené. Les articles, quand ils ne sont pas recopiage de la quatrième de couverture et des dix premières lignes sont le souvent le miroir, l'écho d'autres articles, colportage assez pauvre.

Pour Bernard Lavilliers, vous remarquerez que je cite des faits, sans porter de jugement sur la personne, tout en condamnant le procédé.

Ce sera l'occasion pour nous de nous intéresser à Joyce Mansour.

Sphynx fait remarquer à juste titre que souvent on trouve sur des sites un "colportage assez pauvre" d'opinions admises - ou répandues à cet effet.

Je crois comme elle qu'il faut avoir le courage de ses opinions, et rappeler éventuellement les conditions de la lecture, qui relativisent ce que l'appréciation écrite prend de caractère definitif quand couchée sur le papier.

un article du monde p.27 du 29 janvier 2008.

je le cite pour info, ce n'est pas de moi, je précise pour éviter les coups

Citation :

Que Lavilliers soit toujours Lavilliers n'est pas grave en soi, que cet album ressemble aux précédents non plus. Mais samedi soir sur le terre manque singulièrement de conviction, de souffle et de désir. Face à des chansons bien écrites (Samedi soir à Beyrouth) le chanteur aligne une brochette de clichés (je te reconnaitrai, Bosse).

signé V. MO

je n'ai pas son courrier electronique, mais vous pouvez répondre ici même.

C'est amusant ... quand on n'aime pas, on peut trouver, recueillir des infos et articles négatifs autant qu'on veut, quand on aime évidemment on pourrait faire l'inverse.
Ce que je ne comprends pas bien, c'est le fait d'être absolument négatif quel est l'intérêt ? l'objectivité ? non puisque ce n'est que dans un sens, la provocation ? cela doit être éreintant.

Et puis quand bien même la terre entière voire l'univers serait contre un sujet que j'aime, chacun ses gouts.

j'ai bien precise que je donnais le texte pour info. mon post initial etait aussi de l'info. je le rappelle

Citation :

Le reggae a ceci de nonchalant qu’il permet de dire des choses sans être obligé de forcer le trait. Ce disque est politique, mais je n’appuie pas les effets. Pour Bosse, une chanson sur le travail et le rapport des classes ouvrières - qui n’ont plus de travail quoi qu’en disent certains (« travailler plus, gagner plus ») -, je me demandais comment faire élégamment quelque chose d’aussi précis, tout en étant musicalement dans la modernité.

B Lavilliers.

Il a puisé à Memphis, et à Kingston des sonorités nouvelles qui vont du calypso reggae, au country, tandis que l'oud joue sur le blues.

je n'ai pas ecouté le CD et je ne veux convertir personne.
Je suis allé à un concert de SOS racisme à Paris où il était excellent.

dédicace "speciale Utopie"

Citation :

Samedi soir à Beyrouth
Femmes voilées, dévoilées
Blocus sur l'autoroute
Dans leurs voitures blindées
Samedi soir à Beyrouth
Univers séparés
Solitaires sous la voûte
Céleste, foudroyée

Moitié charnelle, moitié voilée
Bien trop lointaine, beaucoup trop près
Les cloches sonnent, les minarets
Voix monotones et chapelets
Soleil rutilant des vitrines
Désintégrées par la machine
Samedi soir à Beyrouth
Cicatrices fardées
Mystérieuse et farouche
Drôle et désespérée
Samedi soir à Beyrouth
Quels que soient les quartiers
Ne veut pas croire sans doute
A la guerre annoncée

Vie souterraine, presque emmurée
Comme une reine très courtisée
Moitié charnelle, moitié rêvée
Bien trop lointaine, beaucoup trop près
Les soleils pourpres, soleils voilés
Le fantôme de la liberté
Samedi soir à Beyrouth
La nuit s'est déchirée
Personne sur l'autoroute
Solitaire, foudroyée

Merci !

Je précise un pointet je vais me coucher, ce n'est pas le fait qu'il ne faille en dire que du bien, non et puis chacun ses gouts, mais n'en montrer que le négatif ça me chipote.

Citation :

Près d’un siècle après le Front populaire, Bernard Lavilliers, musicien journaliste, questionne le désir et le temps sur un groove laid-back black. Parce qu’il est moins facile d’être libre aujourd’hui ?

«Non, la liberté a toujours été difficile à prendre. Il faut être lucide, mature, responsable. Mais, chaque jour, de nouvelles lois nous infantilisent. La liberté dans la transgression uniquement, est-ce encore de la liberté ? Vais-je me sentir plus libre de fumer maintenant dans ce café, alors qu’il y a quinze jours je le pouvais, que je ne suis pas mort depuis et que l’Etat continue de taxer à 80 % le tabac ?»

Source ici

Très belle "Ma belle" ... je ne trouve pas pour vous la faire écouter.


Ma Belle

Je reviens de si loin, j’ai eu peur de te perdre
Personne ne saura la mort du voyageur
Qui a enfin trouvé le grand sommeil des cèdres
La poussière sur la route et la fin de l’ailleurs.

Tu m’as quitté ma belle comme je t’ai quittée
On est parti ensemble chacun de son côté,
C’était pour mieux s’entendre et bien se regretter
C’était pour se comprendre, savoir qui on était.

Le rythme obsessionnel de ta respiration
Dormir, dormir en toi, cerné par des hauts murs
Où des fauves nocturnes qui sont en nous, c’est sûr
Ouvrent leurs grands yeux jaunes et fixent l’horizon.

Tu m’as quitté ma belle comme je t’ai quittée
On est parti ensemble chacun de son côté
C’était pour mieux s’entendre et bien se regretter,
C’était pour se comprendre, savoir qui on était.

C’est sûr j’aurais moins mal si tu n’existais pas
Je rôde dans les rues en cherchant comme un fou
Sur le sol ocre rouge la trace de tes pas,
Rançon d’avoir manqué un si beau rendez-vous.

Tu m’as quitté ma belle comme je t’ai quittée
On est parti ensemble chacun de son côté
C’était pour mieux s’entendre et bien se regretter,
C’était pour se comprendre, savoir qui on était.

... :'(

Très jolies paroles Utopie

Dans le cadre du Festival Chorus 92 (des Hauts-de-Seine), Bernard Lavilliers sera le 10 Avril 2008 à l'Espace Grand Arche de la Défense à 19h00 !

Tarif (abordable en plus) : 18€ et 25 €

Quel Grain de Sel se portera volontaire pour nous faire écho de cette soirée ?