film de François Dupeyron
C'est le retour de Félicité Wouassi, l’héroïne de
Black mic mac,
- Citation :
- une histoire trépidante filmée dans une ambiance caniculaire, un clin d’oeil malicieux à la banlieue et à ceux qui y vivent sans une once de caricature
J'ai aimé les scènes de fêtes, rythmées par le rap et les danses, l'ambiance chaleureuse et festive, leson franc parler, et la verve étourdissante.
Le versant sombre, c'est la vie quotidienne de la famille, avec un père indigne, un fils "trafics en tout genre", et des filles qui ne contrôlent pas leur fécondité.
Au milieu de tous ces tracas, de ce bruit et des disputes, la mère
trouve toujours la solution. Elle est sur tous les fronts : à la laverie où elle fait le ménage, chez les vieux dont elle s'occupe (merveilleux Claude Rich).
Ce film est riche d'émotions, d'humour, de tendresse. On garde en mémoire des reflexions d'une employée de la police : se procurer ce qu'on veut est plus cher pour les pauvres :
ils paient en mois et en années de prison ce que les riches acquièrent avec de l'argent facile.
Grand corps malade termine le générique avec une chanson très bien adaptée à ce beau film que je recommande.
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