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| | Dario Argento | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Dario Argento Mar 22 Avr 2008, 09:54 | |
| les frissons de l'angoisseje me doute bien que ce film doit être éprouvant pour les âmes sensibles, car on se sert de l'arme blanche avec beaucoup d'ardeur. C'est un giallo, autrement dit un film d'horreur italien : - Citation :
- Après avoir été témoin du meurtre de sa voisine, la médium Helga, à coups de hachette, le pianiste Marc Daly se retrouve menacé à son tour par le même assassin psychopathe. Il part à la recherche de ce dernier en compagnie d'une journaliste, Gianna, tandis que les cadavres s'accumulent...
j'ai contourné l'épreuve en le lisant avec le N° 560 de l'avant-scène, ce qui permet d'eviter le choc des photos tout en regardant le film de l'intérieur : les détours de l'histoire, les différents plans. On est à la fois spectateur et dans les coulisses, ce qui me plaît bien, car ça évite l'effet grand guignol ; On a aussi une idée des recherches formelles, fondées sur le rêve et les tableaux. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Dario Argento Mar 22 Avr 2008, 09:56 | |
| filmographie de Dario argento
Les Maîtres de l'Horreur (2006) - Saison 2 SÉRIE TV épisode : 6 Les Maîtres de l'Horreur (2005) - Saison 1 SÉRIE TV épisode : 4 Vous aimez Hitchcock ? (2005) The Card player (2004) Le Sang des innocents (2002) Le Fantôme de l'Opéra (1999) Le Syndrome de Stendhal (1996) Trauma (1994) Deux yeux maléfiques (1990) Opera (1987) Phenomena (1984) Tenebres (1983) Inferno (1979) Les Frissons de l'angoisse (1977) Suspiria (1977) Quatre mouches de velours gris (1973) Le Cinque Giornate (1973) La Porta Sul Buio (1972) Le Chat à neuf queues (1971) L'Oiseau au plumage de cristal (1970) Cinq hommes armés (1969) Cinq gachettes d'or (1968)
je serais curieux de savoir si vous en avez vu ? | |
| | | Anharmo pilier
Nombre de messages : 184 Date d'inscription : 17/03/2008
| Sujet: Re: Dario Argento Lun 05 Mai 2008, 20:30 | |
| J'ai vu Suspiria il y a un bout de temps : histoire sordide dans une école-pensionnat de danse, ambiance sombre ou lumière de couleurs criardes à travers des voiles et des ombres, tout cela sur un VHS en piteux état. Voilà mes merveilleux souvenirs flous | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Dario Argento Mar 06 Mai 2008, 04:20 | |
| L'avantage des numeros de l'Avant-scene : on "regarde" les films avec une certaine distance,( ce qui secoue moins !) et il y a une presentation de l'auteur et de sa manière de filmer.
Je n'aurai sans doute pas l'occasion de voir de tels films en salles... | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Dario Argento Ven 06 Juin 2008, 06:50 | |
| Jean-Baptiste Thoret Dario Argento, magicien de la peur Cahiers du Cinéma - 2008 (1ère éd. 2002)
Avec Suspiria, en 1977, Dario Argento marque une étape fondamentale dans l'histoire du cinéma fantastique. Il a depuis réalisé le deuxième volet, Inferno (1980) puis conclu sa «trilogie des mères» avec La Terza Madre (2007). Des cinéastes, et non des moindres comme John Carpenter et Brian De Palma, avouent leur admiration pour lui et de nombreux amateurs lui vouent une sorte de culte.
. Depuis son premier film en 1969, L'Oiseau au plumage de cristal, il a principalement oeuvré à l'intérieur d'un genre, le giallo, récit criminel où la violence se teinte de sadisme, et caractérisé par des codes immuables, connus du spectateur qui vient y chercher des sensations fortes et jouir pleinement de sa peur.
Mais loin de rester confinée à l'intérieur de ces frontières, l'oeuvre d'Argento, au confluent d'influences multiples, tant de la peinture maniériste, de l'art baroque que des nouvelles vagues européennes, constitue une synthèse entre la modernité et le cinéma de genre. - De la modernité, il a su tirer une audace formelle, le goût de l'expérimentation ; - du cinéma de genre, il a conservé les personnages, criminels, victimes, enquêteurs, et les récits à base de complots occultes et de rituels sanglants.
Argento a le goût de la greffe et du métissage entre matières nobles et triviales. Chez lui, l'opéra côtoie le roman-photo entre chef-d'oeuvre et chromo. La beauté des films d'Argento ne tient qu'à un fil, à condition que le spectateur croie ce qu'il voit, qu'il accepte que ses sens prennent le pas sur la raison.
Alors, un monde nouveau et enchanteur prend naissance, le réel révèle une part d'énigme, le spectateur plonge au coeur d'un cauchemar métaphysique.
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