Les animaux de compagnie Editions Actes Sud ( 239 p
Il s'appelle Emil et il revient d'un séjour à Londres où il est allé dépenser une partie de ses gains à la Loterie an CDs, DVDS et livres. Dans l'avion du retour il est assis auprès d'un grammairien , Armann qui lui gâte son plaisir. Il connait aussi le bonheur de retrouver Greta dont il et amoureux sans le lui avoir jamais dit depuis 15 ans.
Hélas, à son retour son voisin lui apprend qu'un homme avec un anorak et un sac en plastique s'est présenté chez lui. Emil s'interroge et se demande s'il ne s'agirait pas en fait d'un ancien collègue, Havardur dont il garde un très mauvais souvenir depuis que 5 ans auparavant ils auraient du veiller sur des animaux de compagnie ( à Londres) et que ces animaux ont tous péris.
Il tente de se rasséréner en faisant bouillir de l'eau pour un café. L'alcool et les cigarettes, les cds, DVDs, tout cela est déballé.
Et voilà que quelqu'un frappe chez lui et qu'il voit que ses craintes étaient fondées...Havardur est là ! Plutôt que de lui ouvrir il préfère se cacher. Mais Havardur a vu la casserole sur le feu et entre bientôt par la fenêtre dans la maison. Emil se réfugie sous son lit. Dès lors il est coincé car comment reparaitre sans avoir l'air stupide ? D'autant plus qu'Havardur s'installe, boit son alcool, utilise la chaîne HiFi et bientôt ouvre même la porte à Armann qui vient chercher ses lunettes qu'Emil avait malencontreusement gardé dans sa poche... Il s'incruste. S'en suit un défilé de personnes et de coups de téléphone et Emil assiste à toutes les scènes sans oser sortir de sous le lit y compris quand son amour de jeunesse arrive chez lui. Il est enfermé, comment faire ?
Voilà en gros pour l'histoire.
Le roman est construit en deux parties. La première raconte la journée d'Émil et celle d'Havardur, qui est inquiétant. Je l'ai trouvée longue, ça " ramait " trop à mon goût
Heureusement la deuxième partie où l'on prend connaissance du désastre des animaux est plus enlevée avec sa galerie de personnages et de situations mais comme dans un huis-clos parfois ça a tendance à tourner en rond.
La fin n'en est pas une car elle appartient finalement à l'imagination du lecteur.
Ce n'est pas une lecture qui m'a passionnée comme vous pouvez le constater