Ouzbekistan

Quetschup a écrit:

Il ne fait pas bon de se marier en Ouzbekistan , là où les lois s'allègent , ici elles se durcissent...

Revue de presse Ouzbeque du 30 décembre 2011

Procédures de divorce:

D’après Uzmetronom.com, les couples ouzbeks souhaitant divorcer se verraient obligés de payer à l’Etat un impôt de 20 salaires minimaux, c’est-à-dire 1 260 000 soums (700 USD, selon le taux officiel), une somme inabordable pour la plupart de ménages ouzbeks, note le journal en ligne. Cette innovation résulterait de la proclamation de l’année 2012, « année de la famille forte », par la présidence du pays. Cette mesure pourrait provoquer une recrudescence de mariages religieux à la mosquée sans mariage civil. Ce phénomène est déjà observé dans la Vallée de Fergana et d’autres régions du pays. L’auteur rappelle que conformément à la tradition musulmane, il suffit à l’époux de prononcer trois fois le mot « Talak » pour divorcer de son épouse.

Sans transition...

Consternant... que dire d'autre ?

Rotko (contente moi aussi de te retrouver), je ne pense pas avoir lu cet auteur mais, comme Quetschup, son nom me dit quelque chose...

nicyrle a écrit:

comme Quetschup, son nom me dit quelque chose...

bien sûr avec les cerfs-volants de kaboul, voir ici !.

penser aussi aux nouvelles de sporjmai Zariab,

je vais y jeter un oeil !

Liste de dictateurs / Express allemand

D’après Uznews.net, Express allemand aurait publié une liste de 9 derniers dictateurs du monde, actuellement à la tête des Etats. Le président ouzbek aurait été inclus dans cette
liste, note le site. Le leader ouzbek âgé de 73 ans, à la tête de l’Ouzbékistan depuis 1989,détient un pouvoir absolu, ne tolère pas l’opposition et étouffe toute tentative de
protestation ce qui lui a permis de mettre en place un immense empire d’affaires familiales,aurait écrit l’édition allemande. Sur la listefigureraient également les présidents
syrien,
iranien,
nord-coréen,
biélorusse,
zimbabwéen,
soudanais,
yéménite
la Guinée Equatoriale

Quetschup a écrit:

Liste de dictateurs / Express allemand

zimbabwéen,

Avec ses forces de sécurité, Robert Mugabe tient le pays d’une main de fer, et à 87 ans poursuit un régime de terreur

Je suis d'ailleurs étonnée de ne pas y trouver le Turkménistan , il ne doit pas être loin derrière...

Une biographie plus développée de Tchulpân , auteur Ouzbek du roman"Nuit" .

Tchulpân, de son vrai nom ‘Abd al-Hamid Sulayman, souvent retenue). Son père, négociant et manufacturier aux idées ou­vertes, est né à Andidjan, capitale de la province orientale éponyme de l’actuel Ouzbékistan, à une date incertaine com­prise entre 1883 et 1898 (celle de 1897 est la plus s’attache à ce qu’il reçoive une double instruction, islamique et russe. En 1908, le jeune ‘Abd al-Hamid envoie son premier poème au quo­tidien Shuhrat (« La Renommée »), de Samarcande. Au printemps 1914, il fait partie du cercle des chroniqueurs du mouvement moderniste musul­­­­man, appelé localement « djadi­disme ». Début 1916 survient au Turkestan, contre la conscription dans l’armée du Tsar, le soulèvement dit « des saisonniers », qui laissera une cicatrice profonde dans l’œuvre de Tchulpân. Celui-ci accueille la révolution de février 1917 comme la promesse d’une rupture avec l’ordre colonial en Asie Centrale. Mais les bolcheviks répriment dans le sang l’Autonomie du Turkestan proclamée en novembre 1917. Son œuvre littéraire et journalistique demeurera dominée par le thème de la lutte contre la domination russe. Après la création, en 1924, de la République socialiste soviétique (RSS) d’Ouzbékistan, Tchulpân s’éloigne à Moscou où il rencontre Maïakovski et Essenine. À leur contact, son œuvre poétique se teinte d’une ironie de plus en plus sombre. Populaire en Asie Centrale, Tchulpan se retrouve dans la ligne de mire des censeurs.


Son roman Nuit paraît en 1936, croisé, un homme et une femme n’ayant pas de langue en commun et fuyantà la veille du déclenchement de la « terreur rouge ». Il offre d’intéressantes variations de ton (parfois truculent) et de style (témoin la trouvaille romanesque qui fait dialoguer, en un journal vers Moscou). Vaste tableau du Turkestan pendant le soulèvement de 1916, il apparaît comme un roman anticolonial et antistalinien. S’il est bien accueilli par le public (l’unique tirage est vite épuisé), il vaut en revanche à son auteur une réaction violente de la critique bolchevique orthodoxe, qui l’accuse de « nationalisme bourgeois ». Arrêté le 8 avril 1937 avec d’autres auteurs apparentés au djadi’isme, Tchulpân est envoyé en camp de relégation, où il est condamné, le 5 octobre 1938, à la peine capitale pour « activités contre-révolutionnaires », et exécuté. La volonté d’éradication du « tchulpanisme » pousse les autorités politiques de Tachkent à faire arrêter les traducteurs et commentateurs de l’écrivain en russe et en tatar, tandis que plusieurs de ses avocats dans le milieu littéraire ouzbek sont durablement exclus des instances officielles de la République. Ce n’est qu’à la veille de l’indépendance de l’Ouzbékistan, en septembre 1991, que paraîtront les premières rééditions d’œuvres de l’écrivain proscrit et que sera reconnue sa place, centrale, dans l’histoire littéraire de cette région du monde.



Son œuvre, abondante, est éparse. La partie connue à ce jour est constituée pour l’essentiel des nombreux poèmes édités en recueil du vivant de leur auteur. Une proportion importante de l’œuvre en prose de Tchulpân reste encore à exhumer, à commencer par une seconde partie, Jour, probablement inachevée et restée manuscrite, de Nuit : confisquée en 1937, elle n’est pas réapparue depuis. Il ne faut pas exclure, en outre, qu’un certain nombre d’œuvres en prose de forme brève nous demeurent inconnues, car disséminées sous divers pseudonymes dans la presse musulmane du Turkestan et de Russie d’Europe entre 1914 et 1937. Or, ces œuvres occupent une place significative dans la biographie intellectuelle de leur auteur, dans la mesure où les reportages de voyage et les nombreuses nouvelles de Tchulpân ont pavé la voie de son grand roman mémorial, Nuit et Jour.

Film sur YouTube critiquant le Président Karimov

Une vidéo mise en ligne sur « YouTube » visant à dévoiler toutes les conséquences catastrophiques de 22 ans du régime du Président Karimov. Le film de 54 minutes a été vu par des milliers de personnes. Le Président ouzbek y est accusé d’usurpation du pouvoir, de répressions politiques accompagnées d’arrestations et de condamnations des milliers d’Ouzbeks mais également de tortures et de meurtres dans les prisons.
L’effondrement de l’économie, la corruption,les détournements des fonds publics, la mainmise sur les revenus de la vente des matières premières et des ressources naturelles, la misère et le chômage sont également évoqués dans le film.
Mais les plus graves crimes du Président Karimov, sont les tirs sur les civils à Kokand en 1990, sur les étudiants à Tachkent en 1992, l’agression contre le Tadjikistan en 1998, l’organisation des attentats à Tachkent en 1999, les massacres d’Andijan en 2005 et la non assistance au Ouzbeks ethniques du sud kirghiz en 2010.
Les auteurs du film estiment que le Président Karimov doit se présenter devant le jugement du peuple et devant la Cour internationale.
Le film se termine par une promesse que le Président ouzbek a deux variantes pour la fin de ses jours : comme Saddam Hussein pendu en 2007, ou comme Kadhafi tué par son
peuple en 2011.
Le film a été mis en ligne par la rédaction du site Turkiston Tv du Mouvement populaire de l’Ouzbékistan. Selon l’auteur du film, il s’agit d’une nouvelle étape dans la lutte contre la
dictature du Président Karimov.Vidéo / « châtiment » contre des étudiants n’ayant pas récolté suffisamment de coton...
Les sites alternatifs relayent une vidéo diffusée sur YouTube montrant le Doyen de la faculté de chimie et de technologie à l’Université d’Etat du Karakalpakstan, sermonner, insulter puis battre les étudiants« fautifs » de n’avoir pas rempli le plan de récolte du coton. Je rappelle que les rumeurs concernant de telles pratiques en Ouzbékistan circulent depuis longtemps mais qu’aucune preuve n’avait jamais été apportée, précise que les liens vers cette vidéo ont été largement diffusés sur Facebook.

Je vous invite à le regarder si vous le trouvez , pour ma part , je n'y ai plus accès bien entendu^^

Un des utilisateurs de ce site précise qu’il s’agit d’un évènement datant de l’automne 2011.Un membre du Service de presse du Conseil des ministres de Karakalpakstan a confirmé
l’identité du responsable de la faculté et que le Parquet de la République Karakalpake a ouvert une affaire pénale contre l’intéressé. Il a précisé que la vidéo avait été transmise aux
organes de l’ordre bien avant sa mise en ligne sur Internet.