La Presse, orientations politiques, liberté etc.

C'est un choix, une decision personnelle....Il y a tant de façons d'échanger entre une mère et son enfant, et du moment que l'affection est presente je ne crois pas que l'enfant en souffre...J'ai eu de mon côté deux mères nourricières, est-ce grave docteur..?

Moi, je ne me rappelle plus, j'étais trop petit...

Un femme à la direction du journal "Le monde", c'est une première!
C'est comme à la Une RTBF la directrice,Corinne Boulanger.

Personnalité de radio, mais également de télévision, Corinne Boulangier vient tout juste de franchir la quarantaine (14 février). Licenciée en philologie romane à l’UCL, elle a débuté à la RTBF en 1999 en co-présentant " Génies en herbe ". Très vite, elle fait également ses premiers pas en radio, sur La Première déjà, pour y multiplier ensuite les expériences : du " Classique des classiques " à " Culture Club " en passant par " Bonjour quand même ". En télévision, Corinne Boulangier co-anime également " 100 % Télé " avant de présenter " Mille-Feuilles ", une émission littéraire qui traduit sa passion pour la littérature qu’elle concrétisera en créant le Prix Première en 2006, lequel récompense chaque année un premier roman francophone. En 2007, dans un autre registre, Corinne Boulangier présente également le magazine de société " C’est la vie " durant trois saisons.

Corinne Boulangier assure aujourd’hui la présentation du Concours Reine Elisabeth, mais est également productrice du magazine patrimonial " Ma Terre ". Sur La Première, elle présente " Nuwa ", un magazine hebdomadaire dédié à l’environnement et au développement durable.

Corinne Boulangier s’apprête désormais à relever un autre défi, celui exaltant de prendre en charge la direction d’une chaîne généraliste moderne de service public, une chaîne mariant autant l’information et la culture, que la musique et les questions de société.

Elle prendra ses fonctions à la tête de La Première le 4 mars.

De récents billets montraient que l'information demande une grande précision : les photos.

- correspondent-elles à l'affaire qu'on évoque, ou sont-elles instrumentalisées au gré du journaliste ?

des photos anciennes dans un contexte festif donneraient un tour cynique aux aveux d'un assassin ou d'un voleur;

D'autre part on voit maintenant des journaux faire état de "rumeurs", ce qui est le contraire de l'information ! la rumeur est une soupape de sûreté quand la vraie information n'existe pas.

Ou l'information dément la rumeur, ou elle lui donne un contenu, une charge qui rend tout transparent : cartes sur table.

De même, traiter sur le même plan des délits ou affaires différentes relève de l'amalgame, une façon de manipuler l'opinion.

Hier soir encore il y eut déformation d'une information sur Picasso, on lui demandait qu'elle était son oeuvre majeure, il disait cela dépend des époques, quand c'était la guerre d'Espagne c'était "Guernica", puis d'emblée le journaliste nous dit que son oeuvre majeure était "Guernica"!

Concernant la vie politique et sociale il y a plein d'informations déformées, à nous de discerner, alors avec les sondages et les statistiques je ne dis pas comme elle peuvent etre révélateur d'une généralisation.

Un homme qui est traduit et lynché publiquement comme notre ancien bourgemestre qu'on disait avoir commandité un assasinat, l'homme n'a jamais eu sa défense , et s'est suicidé en laissant un billet pour dire qu'il était innocent..

la presse, les média sont la porte de l'enfer.

Bah oui, Soussou, les journalistes sont devenus si avides de sensationnel, de pouvoir, d'argent, que ce sont des imbéciles ! ils ont perdu de vue leur vocation d'informer simplement en restant objectifs Il y en a encore de bons, heureusement, mais peu !

la rumeur "fait la Une". Le démenti, un petit article caché honteusement parmi les autres !

Cela dit, on est d'autant plus sensible aux défauts de la presse qu'on attend beaucoup d'elle.

Dans les pays autoritaires, le premier souci du pouvoir est de museler la presse, et même d'eliminer les journalistes trop curieux avant leurs révélations.

Il faut en ce moment tirer son chapeau à Mediapart et au Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) qui disposent de documents précis et publient les informations.

Je sais pas si c'est l'endroit pour poser cette question, mais elle me tourne dans la tête depuis plusieurs jours...

A quoi est du ce brusque changement de la part des médias et des politiques ? A mon avis, il y a autre chose que la crise officielle pour que tout s'écroule comme cela d'un coup. Cela fait 40 ans qu'on nous ment, spolie et j'en passe. Pourquoi maintenant ? Pas il y a un an ou deux ou cinq, alors que la situation était déjà hors contrôle. Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne, il serait bien brave.

Tu peux préciser ta question Kafka...? Merci

Ysandre a écrit:

la rumeur "fait la Une". Le démenti, un petit article caché honteusement parmi les autres !

Face à la polémique suscitée par la Une mettant en cause Laurent Fabius sur la base d'une rumeur, le directeur de Libération a fini par présenter ses excuses aux lecteurs du quotidien

au moins les réactions des lecteurs - et de journalistes, rappellent-elles la presse à ses devoirs élémentaires
.Les excuses de Libé.

je rappelle la question de KSLR

Citation :

A quoi est du ce brusque changement de la part des médias et des politiques ? A mon avis, il y a autre chose que la crise officielle pour que tout s'écroule comme cela d'un coup. Cela fait 40 ans qu'on nous ment, spolie et j'en passe. Pourquoi maintenant ? Pas il y a un an ou deux ou cinq, alors que la situation était déjà hors contrôle. Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne, il serait bien brave.

a mon humble avis, cet aspect a pu être conduit pas la volonté de gouvernements successifs de ne pas ébruiter, sinon, de les contenir, certaines informations. Il ne faut pas oublier que beaucoup de grands patrons de presse étaient de connivence avec les dirigeants en place. La liberté de la presse est parfois mise à mal par les intérêts particuliers. Je dis simplement ce que je sais de source directe (un ami directeur régional d'un grand quotidien).

Merwyn a écrit:

Tu peux préciser ta question Kafka...? Merci

Je ne comprends pas pourquoi les politiques et journalistes se mettent d'un coup à parler, alors que c'est l'omerta depuis au moins 40 ans, et que la situation financière de la France/Europe est catastrophique depuis très longtemps déjà.
D'autant que cela a pour effet de dégoûter les gens des politiques, avec le risque d'implosion de notre soi-disant démocratie.

Y'aurait-il autre chose derrière tout cela, comme l'effondrement du système financier à l'échelle mondiale comme on a vu à Chypre.

Je trouve que cela fait beaucoup en peu de temps, le scandale des labos/médecins, le scandale de la viande de cheval/industrie agro-alimentaire...etc

peut-être, mais n'y a-t-il pas un part de hasard ? Pourquoi Ceaucescu se fait-il huer tout d'un coup, pourquoi le Mur tombe-t-il ?

Certains pensent à un coup tordu des militaires, à moins qu'un prêtre ait trahi le secret du confessionnal ou que les explorations de journalistes d'investigation aient porté leur fruit.. Va savoir

Pour le système économique, on sait depuis quelques années déjà qu'on est en crise structurelle et systémique.

Cela signifie qu'il faut en changer... On avait le capitalisme libéral puis l'Etat providence puis l'ultra-libéralisme, enfin l'Etat social actif...(grosso modo avec des retours en arrière possible) Le tout avec un système monétaire qui est basé sur des "impressions" de santé économique...

Il y a donc beaucoup à changer...

c'est la crise économique et la crise morale que paraît devoir évoquer KSLFR

Médiapart, qui enregistrait 60.000 abonnés à la fin de l'année 2012, serait désormais " proche des 70.000 abonnés individuels ".

" En 15 jours, on a eu 10.000 nouveaux lecteurs net payants ", a expliqué Yolande Laloum-Davidas, la chargée des relations extérieures du site,

Elle a indiqué que le service abonnement du site était " débordé " et recevait " entre 5.000 et 6.000 mails par jour ".

Tu m'étonnes ! Je suis abonnée à leur page facebook, même si j'ai accès aux articles complets, je suis bien tenue au courant de l'actu.

ce regain d'intérêt pour médiapart n'apparait pas comme très pur... mais plutôt comme du voyeurisme pour beaucoup, à mon humble avis...

Actuellement, un peu tous les quotidiens d'information se posent la question: "toujours un support papier ou du tout numérique?".
Pour l'heure, ils ont surtout choisi de faire coexister les 2 avec des nuances. Par exemple, certains journaux régionaux publient les brèves sur leur site en ligne 24h/24 pour avoir l'actualité en direct puis, des articles plus développés dans leur édition papier du matin.

Le monde de l'information évolue, le "à chaud" est de plus en plus mis en avant, au dépend malheureusement d'une réflexion poussée sur les sujets qui demande recherche et maturation...
Pour cela d'ailleurs que je ne lis que des hebdomadaire... je cherche un certain recul... faire du copier/coller de l'AFP, c'est bien gentil, c'est rapide et dans un premier temps, c'est suffisant... Mais après, faut aussi creuser l'information...

Ysandre a écrit:

ce regain d'intérêt pour médiapart n'apparait pas comme très pur... mais plutôt comme du voyeurisme pour beaucoup, à mon humble avis...

je ne crois pas. Ils ont des pièces pour appuyer leurs dires. Que ce qu'ils disent plaise ou pas, c'est une autre histoire, au moins ne ménagent-ils pas la chèvre ou le chou

tu n'as pas comris ce que je voulais dire, Rotko.
Je parlais des nombreux nouveaux adhérents à [i]Médiapart[b], pas de celui-ci. En effet, il semble que certains se précipitent pour avoir des infos de "premières mains" et se réjouir du malheur des autres. C'est dans ce sens la
Quant à Médiapart, j'étais allée voir sur Google de quoi il retournait. C'est vraiment de l'investigation et ils ne balancent pas sans pièces pour appuyer leurs dires, tu as raison, et non ! ils ne ménagent personne apparemment. Du bon journalisme.

petite séance avec trois journalistes sur l'information : au départ un article du figaro, puis une emission de telé sur la sécurité ou plutôt l'insécurité, article justifiant une politique sécuritaire.

Le raisonnement est simple :

- une perquisition, peu d"éléments à charge, mais on fait monter la mayonnaise en citant les seules sources policières qui noircissent le tableau à volonté. c'est l'argument d'autorité qui prime. Si on interrogeait un médecin sur la santé d'une ville, il parlerait des malades, evidemment, ce qui ne signifie pas que la ville est un gigantesque hopital !

- 2e stade : on dit que la population réclame de l'ordre, mais nul citoyen ou responsable n'est cité. L'article se veut à charge, gratuitement.

A partir de là comment repérer un bon article ? Il faut des sources authentifiées et différentes, pour que le lecteur fasse son opinion, et non qu'on lui "bourre le mou".

où il faut vivre dans un quartier où des voitures sont brûlées de temps en temps, où les femmes mettent des pantalons et des pulls très grands pour éviter de se faire insulter ou bousculer, et où, en rentrant dans son immeuble, il y a des groupes de jeunes qui dealent et sont agressifs.... ce sont des gens, floutés ou pris en dessous du visages , pour que l'on ne les reconnaissent pas à cause des représailles, qui disaient ces choses à un journaliste à la tv.
ce sont des réalités quotidiennes pour ces gens-là. Il n'y a pas de bourrage de mou !

oui il y a des émissions bien faites pour alimenter des peurs. Certaines Zones sont certainement "à risques", ce qui ne veut pas dire qu'elles ont la dimension de l'hexagone.

Or certaines presses font des généralisations abusives, avec des reportages truqués, des montages.

c'est pourquoi il est bon de se pencher sur les qualités à attendre d'une info, les ripostes a envisager contre des truquages, à définir le sens de "diffamation", à examiner le rôle des médiateurs quand des interessés s'insurgent contre des erreurs volontaires.

Toi qui aimes le mot "manipulation", il faut en démonter les mécanismes et la sanctionner quand on a la preuve manifeste d'un truquage, d'une "désinformation".

cela fait partie d'une éducation citoyenne. La possibilité de ne pas gober n'importe quoi, à partir de déclarations faites par n'importe qui, à des moments bien choisis comme lesperiodes electorales par exemple.

deux exemples de presse sérieuse pour assurer cette formation du citoyen :

- XXI est une revue française de journalisme de récit, créée en janvier 2008. Vendue en librairie, elle se vend à 45 000 exemplaires en moyenne.présentation par wikipedia

- le courrier international, qui prend du recul par rapport àune information "le nez sur le guidon" : des journalistes d'obedience différentes, avec une largeur de vue plus grande que des localistes, souvent trop imprègnés des humeurs du moment.-

Hebdomadaire francophone offrant une sélection en français des articles les plus intéressants, originaux et d'actualité recueillis dans la presse mondiale.

le site.