Pierre Dubois, Comptines assassines.

Comptines assassines, chez Folio.

Pierre Dubois est comme les gosses, le titre l’indique, ainsi qu’en exergue la citation des enfants..

Il aime donc les comptines dont il parsème son histoire, ça l’amuse ; il aime aussi les contes, le chat botté, mais avec un petit côté cruel qui le ravit;

C’est donc avec gourmandise qu’il invente des histoires parallèles aux contes, et qu’il laisse le lecteur mijoter, pendant que lui, jouit des mots, accumule les phrases, les garde en bouche et les recrache avec délectation.

Le conte déteint sur lui, car comme le chat cruel, il joue avec sa victime, il la choisit handicapée, et alors qu’il fait mine de la courtiser et de la choyer…. COUIC !

Il lui fait son affaire.

En fait c’est un vilain garnement qui rit des « choses les plus saintes » !

Le chat botté se passe à Lourdes, au milieu des rites et des cantiques.

Le chat ricane, Dubois aussi, et le lecteur ?

Il trouve du charme au blasphème et au sacrilège.

Lisez Dubois, il n’est pas recommandable, mais qu'est-ce qu'on s’amuse bien avec lui !

Merci, Mazel !

Drôle de conte de Noël que les trois souhaits !

Dans le conte populaire un homme a le droit de voir exaucés trois désirs, mais dans cette variante de Pierre Dubois, le demandeur est, disons, un type bizarre…

A la suite de circonstances que le lecteur découvrira par lui-même, il est en mesure de faire couvrir trois crimes par le ministre de la police.

C’est ce qu’il va raconter à un prêtre juste avant Noêl.

Extrait de sa confession :

Spoiler:

et le coquin de donner des détails…

Ajoutons que le prêtre n’est pas au bout de ses surprises…

Des horreurs ! Tout en fredonnant des comptines…