Catherine Soullard, Les asperges.

Catherine Soullard cerne avec beaucoup de force et de subtilité la relation complexe d’une femme en quête d’elle-même et d’un vieil homme bourru dont on découvre qu’il a vécu une vie bien plus romanesque qu’il n’y parait… Un livre poignant, autour de deux personnages, deux générations, deux cultures.

dit l'éditeur, (éditions Le Passage).

autant donc donner la parole à ce lecteur/éditeur bienveillant :

Ame, la quarantaine, est infirmière dans un grand hôpital parisien. Elle aime son métier mais depuis un certain temps, elle a envie d’autre chose.

Anna de Beaumont, sa marraine, meurt en lui léguant sa maison du Berry. Ame y voit un signe. Elle décide de partir. Partir pour une vie différente, pour plus de vérité, pour plus d’intensité… En deux temps trois mouvements, elle quitte Paris, son métier et son compagnon pour le petit village de Mérigny.

Là, elle fait la connaissance d’Arsène Pouillot, un vieil homme revêche qu’elle prend en charge alors qu’il vient de subir une opération.

Elle soigne donc ce solitaire qui fut un résistant, ce pépé bougon dont elle retranscrit les souvenirs. Et là, que de découvertes sentimentales déçues... mais une entraide entre la soignante et le soigné.

C'est sans doute très bien, mais je me suis ennuyé. j'ai trouvé l'histoire plate, lente et sans vigueur. Oui il y avait du sentiment, une bonne couche comme du beurre à la campagne, mais mon coeur sec ne fut pas ému.

Croyez-en donc qui en dit du bien

Certains lecteurs du prix marque pages ont aimé la paix des jardins, les rapports entre le vieil homme et la jeune fille : deux solitudes qui se comprennent, à travers les générations.

D'autres ont vibré aux souvenirs du vieux (ses amours) et ont regretté que ne soit pas développé son passé de résistant auquel il est fait allusion.

Pour ses amours avec la maîtresse des lieux, j'ai pensé

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