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 Pourquoi la psychologie ?

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pendantce
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pendantce


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MessageSujet: Pourquoi la psychologie ?   Pourquoi la psychologie ? EmptyVen 01 Avr 2011, 21:25

Pourquoi la psychologie est-elle à l'ordre du jour ?

" Tout dépend de tout ; toutes les choses se tiennent, il n'y a rien de séparé. Si les hommes pouvaient changer, tout pourrait changer. "

G. Gurdjieff.

Pourquoi la psychologie intéresse-t-elle tant de personnes ? La réponse est simple : l'immense développement de la psychologie correspond à un immense besoin.

Dans l'état actuel d'un monde désaxé, une recherche s'impose. Un terrain solide de reconstruction doit être trouvé.

Le coeur se serre en regardant autour de soi. Des maladies sont devenues de véritables modes de vie : l'épuisement, la dépression, l'agitation, les sentiments d'infériorité, la crispation, l'agressivité, la compétition hargneuse, l'hostilité, la peur, l'angoisse, la recherche d'une supériorité à tout prix ...

Beaucoup de choses primordiales sont faussées : la sexualité, l'éducation, le climat social, les valeurs humaines, les religions ...

Il est pénible de constater que beaucoup d'hommes ne sont rien, face à ce qu'ils pourraient être. Les contacts humains se rompent. La Foule et la Masse remplacent l'Individu conscient. La flânerie est prise pour de la paresse. La maîtrise de soi disparaît. Le calme et la sérénité deviennent des objets de curiosité. Une action supérieure_ qui devrait être normale_ est qualifiée d'extraordinaire. De plus en plus, beaucoup d'hommes ont inconsciemment horreur d'eux-mêmes, sans savoir que c'est là le commencement de toute grandeur ... à condition d'en sortir, de cette horreur.

Rien sans équilibre !

Il n'y a qu'une solution : trouver un terrain solide de départ.

Un seul existe vraiment : l'équilibre physique et mental. Sans lui, rien ne peut être accompli. Sans lui, toute plénitude est impossible. L'équilibre est l'outil de la perfectionabilité humaine. Tout déséquilibre coupe l'homme de sa totalité physiologique et psychologique ; et par conséquent, le sépare de sa potentielle et possible humanité. Toute maladie, toute déficience psychologique, tout déséquilibre, séparent l'homme de lui-même et de ses possibilités.

Prenons un simple exemple : si un homme souffre d'une rage de dents, cette rage de dents l'envahit tout entier.

Son esprit se concentre sur cette rage et, en dehors d'elle, plus rien n'existe. L'homme s'identifie alors à cette rage ; il " devient "cette rage. Ces maux de dents le séparent de lui-même, de son travail possible, de ses pensées. Toute lucidité disparaît.

La plupart des maladies psychologiques sont semblables à cette rage. L'homme n'agit plus d'après sa lucidité, mais d'après sa maladie. C'est le cas des timides, des agressifs, des angoissés. C'est le cas de personnes atteintes d'idées fixes, de complexes, de crispations intellectuelles etc.

Notre belle époque ...

Beaucoup d'hommes modernes sont inadaptés. Qui dit inadaptation dit contradiction avec la demande d'adaptation de la société. Qui dit contradiction entre soi et la société dit tiraillement entre les besoins de soi et ceux de cette société. Et qui dit tiraillement entre ces deux besoins dit complexes, angoisses, paranoïa, méfiance, prudence excessive, donc stress plus ou moins intense, d'une manière générale.

Une des plus grandes contradictions est celle-ci : l'homme est tiraillé entre ce qu'il "est", et ce qu'il "croit être". Il est alors écartelé entre ses tendances profondes et son comportement extérieur. Et le psychologue constate que, huit fois sur dix, le malade est inadapté, non pas à son travail ou à son époque, mais à lui-même, par les nombreux conflits intérieurs qui agissent en lui.

Notre époque est une époque de refoulement.

Ces refoulements sont de puissants facteurs de maladies physiques et psychologiques. De plus en plus, on nous apprend à considérer les instincts comme des choses abjectes, surtout dans le domaine sexuel. Mais n'oublions pas que ces " instincts " restent présents et font leur travail en nous ; qu'ils soient refoulés ou non. Or, si ces instincts sont clairement vus, et sainement acceptés ou rejetés, rien n'est à craindre. Mais c'est le contraire qui se passe souvent, avec toutes les conséquences possibles. Par exemple, sur le net, une personne qui semble à l'aise avec elle-même pourra moins tchatter avec les autres. Pourquoi ? Parce qu'on nous a fait comprendre que tout bien être est, et se doit d'être suspect. Ainsi, ceux qui tchattent le plus via internet sont peut être les plus malades, et les plus à plaindre en vérité. Le même problème se pose lorsque sur le net, certaines personnes aiment réfléchir, et aiment à se poser des questions sur eux-mêmes ; ces personnes là sont jetées de la même façon, car la société a finalement appris à l'homme à faire semblant, et car toute préoccupation personnelle authentique est mal vue, à cause de l'effacement de l'individu qui régit la société.

Beaucoup veulent " arriver ". Arriver à quoi ? Ils n'en savent rien. Ce qu'ils savent, c'est qu'ils veulent arriver premiers. Premiers en quoi ? Pourquoi ? où ? Ils l'ignorent également. Ils veulent surtout être supérieurs. Pourquoi ? Parce qu'ils se sentent inférieurs. Jamais, probablement, le sentiment d'infériorité ne fut aussi développé qu'aujourd'hui ...

L'individu conscient disparaît. L'homme moderne est sollicité, non plus par sa raison et sa pensée consciente, mais par son émotivité maladive. Les moyens employés sont souvent d'une grossièreté inouïe. Il suffit de voir certains slogans publicitaires, certains journaux, d'entendre certaines radios. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur l'amoncellement de journaux ne pouvant se passer d'illustrations pour parler de quelque chose, empêchant tout sérieux d'émerger, et parallèllement encourageant l'abord superficiel des faits narrés de ce monde. Il suffit d'aller sur le net, de regarder dans la rue, de regarder la télévision aussi, pour se rendre compte également que notre époque est celle de la sollicitation de notre émotivité, par l'image et les formules toutes faites, comme s'il n'y avait plus que la brièveté et la fulgurance pour faire s'intéresser les gens à la société et à la culture.

Notons bien que toutes ces atteintes sont émotives, et inconscientes la plupart du temps. Il y a donc de quoi être épouvanté autant que catastrophé. Le bourrage de crâne règne à l'état épidémique. Et ceux qui " tirent les ficelles " connaissent bien la faiblesse autant que la puissance de l'émotivité.

Finalement on peut se dire que le " conscient " humain tient relativement peu de place dans la vie d'aujourd'hui. Ce qui est dommage car si le conscient a la grandeur d'un lac, l'inconscient a l'étendue d'un océan. Par conséquent l'homme ne s'autoriserait qu'une petite parcelle du lac pour nager, qu'une petite dizaine de mètres cube d'eau pour vivre, tant il refuse la conscience, et vit dans le deni de celle-ci. Nous verrons par ailleurs que beaucoup de maladies proviennent de conflits entre la couche consciente et la couche inconsciente.

Une des grandes tâches de la psychologie est d'aider l'homme à retrouver son inconscient ;et de remettre ce dernier en accord avec les couches conscientes de la vie quotidienne. En cela d'ailleurs, le primitif des forêts est infiniment plus " complet " que la plupart des civilisés.

Il faut retrouver un équilibre et une adaptation. Il faut retrouver une vérité et un bonheur. La psychologie est une école de dégagement de soi pour un réengagement, et c'est aussi une école de lucidité donc. Elle dégage des instincts mal compris et mal digérés. Elle permet à ces instincts d'agir normalement, sans que l'angoisse, le refoulement, ou l'abstention apparaissent. Elle dégage des éducations mal faites, conjuguées et consenties avec une certaine acceptation, de la part de l'émotivité faible et influençable des hommes empêchés d'aujourd'hui. La psychologie est une école qui a pour but et motivation le retour à l'aisance et à la maîtrise sans quête de celle-ci. Et donc est aussi une école de la sérénité. Elle permet la connaissance de soi, la recherche de la spiritualité mariée avec la matérialité, selon ce que nous sommes, et selon nos difficultés, qu'on apprend alors à mettre en face de nous. Mais pour cela il faut connaître, et pour connaître il faut apprendre.

L'homme bloqué.

Supposons un homme qui ignorerait totalement l'existence des ondes radiophoniques. Un homme qui ignorerait l'existence de stations émettrices et d'appareils de radio. Un jour, un poste lui est offert, et on lui dit : " Si vous enfoncez cette fiche dans la prise de courant, vous entendrez de la musique. " L'homme le fait. Il entend de la musique. Il est emerveillé. Il ne sait pas comment se fabrique cette musique, ni d'où elle vient. Un simple geste lui suffit. Supposons qu'il reste ainsi toute sa vie. Toute sa vie il aura entendu le même genre de musique, les mêmes voix, les mêmes paroles, le même climat social et politique, le même climat géographique. Mais en ignorant l'existence d'autres centaines de postes émetteurs, de voix et de musiques possibles ...

Imaginons qu'un jour, un technicien se présente chez lui. L'homme, tout content, montre son poste. Le technicien se penche, et constate que le poste est bloqué sur Radio-Paris.Il constate également l'existence d'un condensateur. Et le technicien débloque ce condensateur. Brusquemment, des centaines de langues, des centaines de musiques apparaissent. Le monde entier défile. Et l'homme stupéfait, bourré de regrets, commence à se rendre compte qu'il croyait vivre dans la musique du monde entier, mais qu'il n'en était rien ...

Des millions de personnes sont semblables à cet homme. Bloquées toute leur vie sur quelques idées, quelques pensées apprises, quelques réflexes, toujours les mêmes ... Ne connaissant ni le point de départ, ni le point d'aboutissement de leurs idées. Ne connaissant même pas l'existence de leurs propres possibilités. Malgré cela, elles croient vivre. En fait, elles tournent, comme des poissons dans leur bocal ; jusqu'à ce qu'un jour, un technicien ...

Etre un individu conscient et donnant.

C'est la perfection possible de toute vie humaine. Mais une réalisation parfaite exige des conditions parfaites, physiologiques et psychologiques. Elle exige d'être un homme " complet ", et non pas divisé en de multiples fragments bourrés de peurs et de complexes ( comme la rage de dents de tout à l'heure ).

Beaucoup d'hommes sentent qu'il leur manque quelque chose pour être eux-mêmes. La plupart des maladies psychologiques viennent de la recherche _ mal dirigée _ de ce quelque chose.

Etre un individu conscient exige l'harmonie de la totalité de l'être humain. L'harmonie vient de la cohérence. Et la cohérence vient de l'équilibre. Toute maladie coupe donc la possibilité de conscience ; parce qu'elle divise l'homme et empêche son harmonie. Sans cohérence, il n'y a pas d'action authentique ( c'est à dire qui corresponde harmonieusement aux tendances profondes de l'individu ). L'homme, alors, sent la contradiction entre ce qu'il fait et ce qu'il est ; et souffre.

Sans cohérence, il n'y a ni amour, ni amitié possibles. L'amour consiste à donner. Donner signifie posséder quelque chose. Et posséder quelque chose signifie que l'on est psychologiquement fort. Aucune force réelle n'est possible sans équilibre. Sinon, nous tombons dans le faux-amour, qui ne fait que recevoir et prendre, sans pouvoir jamais donner. Nous tombons dans l'accrochage, qui se présente souvent par rapport à des éducations mal faites, et qui sont facteurs fréquents de maladies psychologiques.

Le rôle primordial de l'éducation

Pas à pas, l'éducation consiste en un " dressage ". Elle consiste à imposer certains réflexes à l'enfant. Certains de ces réflexes s'implantent donc, bon ... ou mauvais. Une éducation parfaite exige que père, mère et enfants soient parfaits, ce qui est utopique. Et si même les parents sont parfaits, leur éducation devrait correspondre parfaitement au tempérament profond de l'enfant, ce qui est utopique également. L'éducation est donc toujours une solution faite de compromis. On ne s'improvise pas éducateur. De plus en plus nombreux sont les parents qui le comprennent, et retournent à l'école de la psychologie. Eduquer consiste à transmettre des connaissances ; mais surtout, à transmettre un état d'âme. On conçoit donc bien que toute transformation de cet état d'âme, sera transmise telle qu'elle à l'enfant. Si le parent ou l'éducateur a en lui un " prisme " qui déforme sa vision des choses, cette vision fausse passera, neuf fois sur dix, à sa postérité.

Une éducation parfaite devrait donc se baser sur l'équilibre des éducateurs. Or, la plupart des maladies psychologiques adultes ont leurs racines dans le milieu familial de l'enfant qui est devenu adulte. L'éducation est un rôle d'amour ; mais nous savons qu'il n'y a pas d'amour authentique sans équilibre harmonieux. L'amour authentique est celui qui donne, d'une façon permanente. Sinon, l'amour est souvent basé sur l'émotivité ou l'impulsion du moment.

Si un parent est atteint de déficience psychologique ( dépression, faiblesse, angoisse, etc. ), il va évidemment chercher à combler cette déficience. Pourquoi ? Pour trouver la sécurité. A qui va-t-il s'adresser ? A son enfant. Il va s'accrocher à lui, parce que cet enfant représente sa sécurité, et comble sa faiblesse. Dans ce cas très fréquent, le parent croit donner ; mais en fait il ne fait que recevoir. Il croit élargir le champ de vision de l'enfant, mais en fait il le rétrécit.

Il faut retrouver sa propre lucidité, et son propre équilibre. Pour soi, tout d'abord, et pour l'éducation ensuite.

N'oublions pas que l'éducation est une immense chaîne de transmission, dont chaque maillon doit être le moins imparfait possible.

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MessageSujet: Re: Pourquoi la psychologie ?   Pourquoi la psychologie ? EmptySam 02 Avr 2011, 05:34

je n' ai pas le temps de tout lire ce matin, mais j'y reviendrai.
je relève cette phrase :

Citation :
Si un parent est atteint de déficience psychologique ( dépression, faiblesse, angoisse, etc. ), il va évidemment chercher à combler cette déficience. Pourquoi ? Pour trouver la sécurité. A qui va-t-il s'adresser ? A son enfant. Il va s'accrocher à lui, parce que cet enfant représente sa sécurité, et comble sa faiblesse. Dans ce cas très fréquent, le parent croit donner ;

Est-ce bien le comportement souhaitable ? n'est-ce pas préjudiciable à l'enfant ? je continue à lire le livre de kovess-Masfety , péter un câble, ouvrage clair et abordable qui traite des déficiences psychologiques et de santé mentale.

Une fiction interessante met en scène un enfant et un père instable, sinon plus :David Vann avec Sukkwan Island, très intéressant.

Tu vois que ces problèmes nous intéressent Smile
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MessageSujet: Re: Pourquoi la psychologie ?   Pourquoi la psychologie ? EmptyLun 04 Avr 2011, 04:36

" Si un parent est atteint de déficience psychologique ( dépression, faiblesse, angoisse, etc. ), il va évidemment chercher à combler cette déficience. Pourquoi ? Pour trouver la sécurité. A qui va-t-il s'adresser ? A son enfant. Il va s'accrocher à lui, parce que cet enfant représente sa sécurité, et comble sa faiblesse. Dans ce cas très fréquent, le parent croit donner ... "

C'était en fait écrit dans un contexte où cela n'est pas souhaitable, et pour l'enfant, et pour les parents.

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MessageSujet: Re: Pourquoi la psychologie ?   Pourquoi la psychologie ? EmptyVen 27 Mai 2011, 21:24

Si je partages une partie de votre constat pendantje, je ne voit pas l'explication ou la solution dans la psychologie.Vous partez du constat que la psychologie est un remède, et c'est son but.
Mais avant de poser ce pourquoi la psychologie qui selon vous apportes toutes les solutions ne faut il pas définir ce qu'est la psychologie? La psychologie créé par Freud n'est pas une science puisqu'elle part du constat indémontrable que ces théories sont vraies. Toute personne mettant en cause ces théories sont donc suivant ces théories sujettes au rejet. Ce type de raisonnement circulaire est bien sûr opposé à toute forme scientifique. Point n'est besoin de penser comme il est dit que tous les patients de Freud soi disant guéris ont rechutés de façon pire après coup, il suffit de constater que ses résultats sont des vols de ses collaorateurs, des résultats truqués ou inventés et qu'il as soigné l'un de ses amis cocaïnomane par l'opium ce qui as accéleré son trépas. La psychologie n'en devient pas inutile ou bidon.
Qu'est ce que fait le psychologue, quel est son but? La parole, l'écoute d'une personne ayant certains codes dans le but de faire aller mieux une personne. Y a t'il quelque chose de comparable? A part qquand nous écoutons nos amis uand il vont mal et essayons de les consoler ou de les faire aller mieux une seule comparaison s'impose:
La confession catholique. N'est ce pas lelle écoute d'une personne habilité pour tenter de résoubre(absoudre?) des problèmes?
En tant que sceptique, incrédule, anabaptéme je ne mets pas la confession au rang de remède mais ne peut non plus lui dénier toute efficacité. Il en est de même pour la psychologie dont j'ais étudié les bases en profondeur, assez pour me faire un avis sur la question(ce qui m'intéresses le plus c'est les téhories de Jung).

>Dans l'état actuel d'un monde désaxé

C'est en effet inquiétant mais n'est ce pas la société qui fait ce monde, n'avons nous pas la possibilité de nous mettre à l'écart de ce monde? Pourquoi ne quittez pas vos amis, votre famille pour vivre sur l'axe qui vous convient ou ne les convainquez pas de vous suivre dans cette utopie?

>Des maladies sont devenues de véritables modes de vie : l'épuisement, la dépression, l'agitation, les sentiments d'infériorité, la crispation, l'agressivité, la compétition hargneuse, l'hostilité, la peur, l'angoisse, la recherche d'une supériorité à tout prix ...

C'était mieux avant? quand ça? La recherche de la supérioté(que j'appeles syndrome du winner) est pour moi un résultat de l'utilisation de la psychologie, l'un des fondements de notre société qui se nomme propagande ou publicité. en ce sens je vous rejoint, les tensions entre blocs culturels(consécutifs à deux guerres mondiales) ont développé cet art de la psychologie et utilisé pour une guerre économique dont les généraux sont des industriels et la chair à canon le consommateur. A contrario de votre discours pour l'individualité j'y opposes que la psychologie est le moyen de manipuler les masses, l'individualité ne correspond pas à un canon préétabli par une personne, s'appelerais t'elle Freud ou Lacan.
Vous parlez de maladie, la santé physique et psychique est à mon sens étroitement lié et l'alimentation est peut être un facteur déterminant que vous ne prenez pas en compte. Par exemple :Les cas de folie augmentent avec l'apparition du sucre raffiné, pensez vous qu'un produit qui ronges les dents soi sans danger pour le reste du corps?

>C'est le cas des timides, des agressifs, des angoissés. C'est le cas de personnes atteintes d'idées fixes, de complexes, de crispations intellectuelles etc.

C'est plus le fait de notre nature humaine, n'avons nous pas tout ce que vous nommez pathologie en nous? Le contrôler et s'améliorer dans ces défauts est de notre ressort avec ou sans psy, les crispations intellectuelles font partie de notre MOI aussi. Einstein aurait il fait les travaux que nous connaissons s'il avait préféré faire du sport et passer ses nuits dans les bars à bringuer? Sa crispation intellectuelle était de préférer la science et les mathématiques à des loisirs plus sains. Imaginez tel ou tel écrivain décomplexé devenir un animal de cour au lieu de s'enfermer avec sa plume et d'écrire à la lueur d'une bougie.

Vous oubliez une notion essentielle: Le bonheur. La maxime des chrétiens: beatis si vit pauperes(bienheureux les pauvres d'esprit) reste vrai, il est plus facile d'être heureux en étant modeste qu'en étant plus éduqué. L'éducation n'est pas selon moi uniquement quantifiable à sa valeur intellectuelle, l'amour et l'affection sont essentiels. Peut on être aimant quand on est angoissé? Peut on être aimant avec des idées fixes, des complexes, ses angoisses? Certes.

Puisque nous sommes sur un forum de littérature je vous conseille de prolonger cette réflexion par un livre bien que triste qui traites du sujet, peut être le connaissez vous:

Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes.

Moi je suit pour l'intelligence(dans le sens connaissance) sous toutes ses formes, le probléme de la psychologie c'est qu'elle peut se tromper mais ne peut l'admettre sinon c'est tout qui s'écroules.
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MessageSujet: Re: Pourquoi la psychologie ?   Pourquoi la psychologie ? EmptyLun 30 Mai 2011, 12:02

... je commenterais plus tard sur ce qu'est avant tout un psychologue
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