Paul Meyer, Déjà s’envole la fleur maigre.

Le titre vient d'un poème de salvatore Quasimodo, et devait montrer les bienfaits de la politique d'immigration belge.

Or ce documentaire (en fait un film très travaillé, et humainement comme artistiquement riche) n'a pas répondu aux attentes du ministère, et s'est vu mis au placard.

Pourtant ce film de 1960 parle des enfants italiens dans l'univers des mines belges, où se cotoient des immigrés de toutes nationalités.

une excellente notice de ce film.

Citation :

un des cent grands films du XXe siècle

dit Paul-Henry Gendebien

Citation :

« Si le cinéma n'était pas capable de transformer un tas de déchets miniers en Olympe, on se demande à quoi il servirait [...] Le film de Paul Meyer prend sans coup férir une place au tout premier rang de l'histoire du cinéma européen de l'après-guerre. Pépite néoréaliste, préfiguration Nouvelle Vague, objet documentaire radical, météore des utopies ciné-sociales et aventure expérimentale : Déjà s'envole la fleur maigre est aux confluents des précipités de son époque... »

in Libération

Le Monde (Pascal Mérigeau), place Paul Meyer aux côtés des plus grands, Rossellini, Visconti, Bunuel. Le Nouvel Observateur parle d'un « film devenu mythique par sa rareté », ce qui, probablement, en sa sobriété, est l'hommage le plus fort...

Est-ce un film wallon ? cette page examine la question.