martin-veyron

Chez Dargaud. blesssures d'amour propre.

Après L'amour propre ne le reste jamais très longtemps de 1983, il fallait à Martin Veyron, harcelé de dettes du moins dans cette histoire ! à reprendre la plume et le pinceau : il le fait avec ironie et se lance dans l'auto-dérision d'un auteur vieilli devenu prostatique, et même plus grave que cela encore.

A vrai dire le dessin n'est pas à sauter par la fenêtre, mais les paroles sont amusantes sans être grivoises vu le sujet qu'il traite : une journaliste le relance sur sa découverte du point G, dont il ne se soucie guère, à moins qu'il n'y trouve ce qu'il n'attendait pas.

Certains passages sont un peu longuets, mais l'album se lit avec beaucoup de plaisir, sinon la grande jouissance

Vous risquez d'en apprendre sur les femmes-fontaines, mais chacun a ses lacunes, pas grave

Marivaudevilles de jour, Martin Veyron, Dargaud

Une promenade dans les amours en ville :

des destins se croisent, des dragueurs aveugles et sans vergogne tentent leur chance, des tourtereaux expérimentent le jeu de l'amour et du hasard. Des maris appellent les amants de leur femme sur portable pour recueillir leurs fausses confidences.

présentation dans le Figaro.

La Galerie Oblique présente, du 21 juin au 7 juillet 2012, Martin Veyron (17 rue Saint-Paul, 75004, Paris).

Citation :

- Pourquoi vous représentez-vous sous les traits du héros ?

- Parce que je me voyais très mal en train de dessiner la bite d'un autre !