Lucie en septembre.

louiseattak avait aussi trouvé le peintre

exact bravo aussi à toi louiseattak

Il y a quelque chose de très bizarre dans ce tableau : le sujet n'est qu'une anecdote coquinette, tandis que le paysage baigne dans une lumière grandiose digne d'un peplum !

Ha, ha, ha! Et tel est pris (e) qui croyait prendre!

Excellent, Rotko! Je vois le tableau d'ici ...

Capucine a écrit:

Ha, ha, ha! Et tel est pris (e) qui croyait prendre!

je ne comprends pas trop qui tu veux dire.

parles-tu de la première ou de la seconde nouvelle ?

rotko a écrit:

Capucine a écrit:

Ha, ha, ha! Et tel est pris (e) qui croyait prendre!

je ne comprends pas trop qui tu veux dire.

parles-tu de la première ou de la seconde nouvelle ?

De la première, bien sûr!

Désolée! Je me suis un peu emmêlé les pinceaux en répondant.
Je n'avais pas encore lu la deuxième nouvelle...

Occupé
Les deux nouvelles à mon avis sont bonnes chacune dans son genre.
Tout à fait différentes. La première que je préfère à cause de son langage plus de notre temps, et de ses situations connues et vécues.
Ces dimanches en famille, combien de disputes ont-elles provoquées !!
Mais quand on aime une femme, on doit la prendre avec « armes et bagages ».
La pauvre Eva n’est pas suffisamment aimée, il me semble. Ce distingué fiancé n’apprécie pas l’illustre famille oú il est tombé.
Son empressement à la fuite le démontre.
A lui, un bon conseil : la prochaine fois « cherche une orpheline »

Occupé 2
Cette deuxième nouvelle est très intéressante. Son écriture soignée nous renvoie à la littérature du 18ème siècle, utilisée par tous les auteurs classiques dont nous avons lu tant de livres. Une lettre émouvante de l’abbé chargé de l’instruction de la nièce du Comte, et faisant montre de son flair il avertit Mr du risque que court Angélique avec un supposé admirateur, qu’il voit sans conditions artistiques, se proclamer futur peintre .

Ce jeuneJHF est- il un imposteur ?
La sagacité de l’abbé s’est- elle démontrée ?

Rotko, tu as mis un beau sujet, et pour ceux qui voyant le tableau
ont trouvé l’auteur, mes compliments.

Et pour ma curiosité de femme, j’aimerais savoir si la nièce du Comte, s’est mariée avec le peintre Fragonard.
Très jolie nouvelle Rotko, tu avais donné une bonne piste, mais il
aurait fallu connaître de peintres et peintures.

Comme étrangère, avec des lumières insuffisantes de français, je te pose deux questions : Pourquoi le passé simple vers la fin et les deux dernières phrases au conditionnel et Italique ?
Pardon, je veux apprendre.

pardon: explique-moi, si tu veux:
J'aime bien, ça sent le VQ
merci

Seule la première nouvelle s'intitule Occupé, ce qui est indiqué sur la porte des toilettes

Eva a su attendrir et séduire le narrateur, mais il ne veut pas être tranformé en petit chien de salon. De peur d'être enfermé, il s'enferme lui-même dans les toilettes.
Je ruminai ma colère : on considère que la colère est achevée ; l'important est la prise de décision, ce qu'il se propose de faire : la rupture, en douceur, bien qu'il lui en coûte. A supposer qu'il le fasse, (conditionnel) car il n'est pas encore sorti des WC

Dans la deuxième , la lettre, tout est faux, y compris l'abbé - qui a l'esprit faux. Seul Fragonard est vrai, un grand peintre et un coquin

je n'avais pas bien regardé le lieu où il s'etait enfermé, pas très romantique, n'est-ce pas?
c'est vrai qu'il avait choisi ce lieu de refléxion meilleur que de partager et gâcher son après-midi avec cette famille, petit chien inclus.
Pour les hommes, ce doit être un acte de courage ce qu'il a fait, mais souvent la vie se venge, et nous, les femmes, nous les laissons
seuls et en proie aux regrets.
Quand on aime il faut fermer les yeux.

Je continue à rire du cabinet et de l'écriteau"occupé" sur la porte
un sujet pas romantique, il n'y avait pas un endroit plus chic? mais si son but était qu'on le laisse tranquille, il avait fait le bon choix.

Pour mes leçons de grammaire: action achevée : passé simple. Mais la suivante tu parles de conditionnel et je crois qu' "il fasse" c'est le subjonctif.
Je quitte à la hâte mes leçons de français, avant que mes chers GDS ne me renvoient à l'ecole.

Alors si dans le deuxième conte tout est faux, histoire d'amour est fausse aussi. Cela semblait vrai, on voit le talent de l'auteur qui réussit à nous rendre réels les personnages inventés. Toute littérature est un mensonge bien fait, si on la sent comme vraie.

Amadak a écrit:

.

Pour mes leçons de grammaire: action achevée : passé simple. Mais la suivante tu parles de conditionnel et je crois qu' "il fasse" c'est le subjonctif.
.

Des professeurs t'expliqueraient mieux que moi.

Citation :

à supposer qu'il le fasse

en gros : c'est envisagé comme une hypothèse.

la deuxième histoire, à mon avis, ne vaut pas grand chose.

bonjour: tu vois que je ne suis pas erronée, je devrais retourner à
l'école. Pas possible, et si chaque fois que j'aurais besoin d'écrire quoi que ce soit ,avec les règles de grammaire sous les yeux,je t'assure que je n'écrirai plus rien. ( par manque d'assurance)
De toute façon, je ne te dérangerai plus, ce n'est pas ton devoir. J'ai trouvé un site , grace á Mr Google, où je peux poser des questions ponctuelles.

Je ne suis pas lèche-bottes, mais ton deuxième conte m'a plu,
parce que il y a très longtemps que je ne lisais rien écrit dans ce style. Cela me rappelle mes anciennes lectures.

Cette semaine s'ouvre la foire du livre à Buenos Aires ,et au stand
Français, je vais acheter un Dictionnaire de Difficultés.

ha ! j'en ai trouvé deux et elles me plaisent toutes les deux surtout la deuxième, pas assez longues, tu me laisses sur ma faim. J'avais envie d'en lire encore

Ysandre

je préfère la première :

elle se conclut sur la (future) déception d'Eva, et la seconde sur la déception présente de lysandre

Méchant Rotko ! je te souhaite pas bonne nuit, na !
si, douce nuit Rotko

j'avais répondu déjà sur ce sujet, il y a longtemps, il est actuel de nouveau?
rotko, souviens toi que tu m'avais envoyé à l'ecole pour un sujet de temps de verbe (conditionnel ou Subjonctif), j'ai fait des progrès depuis, merci

Un matin de septembre, je retrouvai Lucie. Ça faisait un bon bout de temps que je ne l’avais pas vue, alors que début juillet nous allions tous les jours nous baigner ensemble. « Allez-y » m’encourageait ma mère. Elle répétait sans cesse que « Lucie n’avait plus sa maman » , qu’elle avait un « teint de porcelaine de saxe », qu’il fallait « être gentil avec elle », et toute la suite.

Puis Lucie était partie en vacances, chez sa tante à Palavas-les-flots, où elle avait, paraît-il, de nombreux cousins.

Son départ ne m’avait pas bouleversé, je commençais à en avoir soupé de la voir tous les jours pour cette foutue baignade ; d’ailleurs je n’aime pas l’eau froide, et j’étais gêné qu’elle achète des glaces tous les après-midis, une pour elle, une pour moi, « plombières pour mademoiselle, et vanille-chocolat pour le garçonnet » disait invariablement la vendeuse, en clignant de l‘oeil. Je me sentais rougir et je dansais d’un pied sur l’autre, les deux cornets à la main, pendant que Lucie payait.

J’en avais mal au ventre, de bouffer de la glace après le bain.

Quand Lucie est partie, j’ai vraiment été soulagé ; j’allais faire du vélo avec mes frères, ou du bateau, ou de l’escalade, et on se marrait bien. On buvait des bières et on rentrait tard le soir à la maison. C’était hyper sympa. Je n’ai jamais mangé autant de pêches et de prunes dans les jardins que cette année-là.

Puis ce fut la rentrée, les matinées brumeuses, la vie régulière, le retour du collège dans un éclat d’automne…

Ce matin-là, je sortais mon vélo quand j’aperçus Lucie qui m’attendait.

« Salut, dit-elle, j’ai pas beaucoup de temps, on se retrouve mercredi à la piscine ? »

C'est un avatar du cadavre exquis cycliste?


La suite...!!!

y a pas de suite !

c'était un texte à contraintes proposé par Andrée : « maximum 30 lignes, commençant par: "Un matin de septembre" dans lequel vous devez aussi écrire la phrase "dans un éclat d'automne" ».

Le narrateur est un garnement qui ne rêve que de vilains tours, comme ses aînés. La Lucie qu'il supporte difficilement, et qu'il appellerait volontiers "Lucie pot-de-colle" mériterait de mieux placer son besoin d'affection !

Je me suis bien amusé à lire ton texte! est ce qu'elle t'a payé une gaufre en sortant de la piscine?

tu devrais nous écrire plus souvent !

J'ai beaucoup apprécié votre texe que j'ai lu avec attention. Mais l'histoire reste inachevée. Je suis impatient à lire la suite.

pour moi l'histoire est achevée

mais chacun peut lui donner une suite à sa guise. Plus haut j'esquisse deux lectures possibles : ou on adopte lepoint de vue du gamin (plus jeune que Lucie) ou on plaint Lucie qui est plus attachante que "pot de colle".