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 où sont passées les abeilles ?

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Harelde
rotko
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AuteurMessage
Razorbill
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MessageSujet: Re: où sont passées les abeilles ?   où sont passées les abeilles ? - Page 2 EmptyLun 01 Avr 2013, 11:25

Sapho, j'attend d'avoir déménagé et si tout va bien d'être installé pour m'inscrire sur le ciel un toit pour les abeilles, (je suis un fan des abeilles plus que des fourmis...) ET comme j'ai le diabète mes pots de miel iront à mon petit fils et mes enfants... cheers
Merci pour ces nouvelles et continue la lutte...! respect
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soussou
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Date d'inscription : 25/02/2007

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MessageSujet: Re: où sont passées les abeilles ?   où sont passées les abeilles ? - Page 2 EmptySam 27 Avr 2013, 15:05

Je viens de visiter un salon nature et produits artisanaux, dont les produits de la ruche, hélàs pas de miel cette année, et sans doute pas encore cette année-ci vu le froid.

en contre-partie je me suis procuré , du pollen des abeilles en bocal qui est hautement conseillé pour se refaire une santé.
où sont passées les abeilles ? - Page 2 Pollenzoom

en voici les qualités:

Le Pollen d'abeille est un excellent stimulant général utilisé en préventif ou en curatif, dans les cas de fatigue physique et intellectuelle, de convalescence, et contre les infections hivernales.

Le pollen d'abeilles s’agit d’un excellent :
- Stimulant général ;

- Fortifiant ;

- Euphorisant ;

- Reconstituant ;

- Rééquilibrant fonctionnel ;

La liste des indications du pollen d'abeille est donc comme celle de sa composition : assez longue !

Ainsi, le pollen d'abeille permet de :
- Lutter contre la fatigue physique et intellectuelle ;

- Améliorer les performances physiques ;

- Améliorer la mémoire chez les personnes âgées ;

- Aider à la convalescence ;

- Stimuler l'immunité et prévenir les infections ;

- Stimuler l'appétit et permettre une prise de poids ;

- Traiter la constipation ;

Pour résumer, le pollen d'abeille est donc un tonifiant et un anti-fatigue général.

Compte tenu de sa richesse en éléments nutritifs, le pollen peut aussi être tout simplement consommé en tant que complément alimentaire pour assurer un bon apport en vitamines, minéraux et protéines.
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soussou
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MessageSujet: Re: où sont passées les abeilles ?   où sont passées les abeilles ? - Page 2 EmptyJeu 30 Mai 2013, 20:33



Combattre les idées reçues autour de l’abeille


Du 2 au 5 juin prochains, Bruxelles et Gembloux bourdonneront autour de la ruche et de ses occupantes. Organisée par le Parlement européen, la “Semaine européenne de l’abeille” verra, en effet, Gembloux Agro-Bio Tech aux commandes d’un symposium international d’une nature inédite, complété d’une action de sensibilisation destinée au grand public. Rencontre avec Bach Kim Nguyen, spécialiste du petit hyménoptère, fondateur de Beeodiversity, assistant pédagogique à l’unité d’entomologie fonctionnelle et évolutive de Gembloux Agro-Bio Tech (université de Liège) et cheville ouvrière de cette double manifestation.

Bach Kim Nguyene :il est temps de passer d’une phase de
sensibilisation/éducation à celle de l’action. Certes, les efforts récents
– je pense notamment au plan Maya en région wallonne et au “plan
abeilles” en 30 points de l’administration fédérale – constituent des
pas importants en termes de conscientisation du public. Mais, si l’on
veut vraiment rendre service à l’abeille, il faut impérativement passer
à une action qui fasse fi d’une série de considérations scientifiquement
biaisées. Deux exemples. Aux Etats-Unis, on parle beaucoup du
syndrome d’effondrement des colonies (le Colony Collapse Disorder)
qui voit les ruches se vider assez brutalement de leurs occupants et péricliter jusqu’à leur mort. Or ce syndrome n’intervient qu’à raison de 4 % dans une mortalité qui, au total, touche 28 à 30 % des ruches ! Chez nous, particulièrement en Wallonie, le biomonitoring démontre que, contrairement à ce qu’on lit et entend un peu partout, ce syndrome de désertion des ruches ne représente finalement qu’un très faible pourcentage des colonies qui meurent. En réalité, pas moins de 48 symptômes ont été recensés autour de la mortalité des abeilles. Si on se focalise sur tel ou tel aspect, tel ou tel symptôme, on rate la cible. La mortalité des abeilles est un phénomène multifactoriel, dont les explications diffèrent non seulement selon les continents et les pays, mais aussi à l’intérieur d’une même région. Dans ce sens, je dirais que l’abeille – en tant qu’emblème – est son propre ennemi : chacun l’utilise pour la défense d’une cause, la suppression des pesticides, la défense de la biodiversité, la pollinisation, etc. Ces considérations sont certes primordiales, mais il est temps de remettre l’abeille au centre des débats, de s’en inquiéter pour elle-même.

Le symposium s’adresse au grand public. Les scientifiques qui y prendront la parole – en anglais, mais avec traduction française simultanée – représentent quasiment le monde entier : Europe, Amérique du Nord et du Sud, Asie, Afrique. Ils comptent parmi les plus éminents experts de la mortalité des abeilles, mais ils ont également été choisis pour leurs facultés de vulgarisation. Il leur a été demandé de faire l’état des lieux de la mortalité dans leurs continents respectifs à partir des faits, donc sans polémique. Ils commenteront également les inconnues qui subsistent, par exemple le rôle des pesticides dits “néonicotinoïdes” dont la suspension des agréations fait actuellement débat en Europe. A ce sujet, le directeur de l’unité pesticides de l’autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) sera présent le 4 juin à Gembloux et expliquera comment interpréter les récents avis de son agence. Les 2 et 3 juin, le village de l’abeille, au pied du Parlement de Bruxelles, s’adressera tout particulièrement au grand public, avec des panneaux didactiques et un concours de dessins pour enfants de 5e et 6e primaires. Le 5, toujours au Parlement, un résumé de la journée scientifique du 4 sera remis aux eurodéputés. Au moins trois Etats membres présenteront ce qui est mis en place dans leurs pays respectifs. Ensuite, les scientifiques donneront des pistes de remédiation pour l’ensemble de l’Union européenne. Au total, je dirais que ces journées constituent une opportunité unique d’avoir, chez nous, le résumé des connaissances mondiales sur la mortalité et la pollinisation par les abeilles grâce au travail du réseau “Coloss” (Prevention of honey bee Colony Losses), lequel regroupe plus de 300 chercheurs travaillant dans 62 pays.


Le problème est mondial, cela ne fait aucun doute. Mais les causes diffèrent fortement d’une zone à l’autre. En Belgique, les premières inquiétudes remontent à 1999, où l’on a commencé à constater une mortalité anormalement élevée. Depuis 2005, elle a quasiment doublé, passant de 17 à 29 %. Et c’est sans compter les nombreuses ruches non enregistrées... Dans 90 % des cas, la mortalité est un phénomène hivernal. C’est assez logique : pendant près de six mois, les abeilles restent cloîtrées dans un environnement – la ruche – concentrant tous les problèmes auxquels elles sont confrontées pendant le reste de l’année. L’impact des pesticides, certes (on en a retrouvé jusqu’à 18 dans certaines ruches !), mais aussi les agressions des parasites, virus et bactéries indésirables, de même qu’une nourriture présente en trop petites quantités, liées à des biotopes trop pauvres constituent les principales causes de mortalité. D’une façon générale cependant, chez nous comme dans la majorité des régions du monde, les scientifiques pointent en tout premier lieu l’impact du varroa, un acarien qui cause de gros préjudices à l’abeille. Arrivé d’Asie par inadvertance, il a commencé à se disséminer en Belgique dès 1984. Certains apiculteurs continuent de sous-estimer son rôle délétère
.
Pour bien situer les choses, comparons-les : c’est un peu comme si, proportionnellement, cinq animaux de la taille d’un “lapin carnivore” s’appliquaient à vider un homme de son sang et, de surcroît, à lui inoculer différents virus! Les produits de traitement anti-varroase, créant un phénomène de résistance chez l’acarien, ont peu à peu perdu de leur efficacité. Les apiculteurs, fort démunis, se sont alors tournés vers d’autres molécules actives qui, au fil des années, se sont également révélées inopérantes et/ou interdites par la législation.
Aujourd’hui, le seul produit autorisé chez nous – le Thymovar – n’est efficace, au mieux, que dans 70 % des cas. Mais le problème fondamental est ici : même efficace, le produit retenu doit impérativement s’utiliser au sein d’une stratégie. L’utiliser en fin de saison ne sert qu’à protéger le miel, mais ne rend pas service à l’abeille à long terme. Pour bien l’employer, il faut à la fois comprendre l’abeille et son parasite. Or cette connaissance a tendance à s’étioler dans un paysage apicole qui compte 99 % d’amateurs, certes passionnés mais pas toujours bien informés. Dans un contexte où le nombre de ruches a diminué de moitié en quelques années (de 14 à 7 ruches par apiculteur), la préoccupation du rendement peut conduire à des erreurs ou des excès. De plus, pour que la stratégie de lutte contre la varroase et d’autres maladies (la loque américaine, etc.) puisse aboutir, il faut jouer sur une certaine forme de solidarité entre apiculteurs : rien ne sert de brûler les ruches contaminées (une obligation légale) si, à quelques centaines de mètres, subsistent des ruches non-déclarées…





Semaine européenne de l’abeille et de la pollinisation
Du 2 au 5 juin à Bruxelles, au Parlement européen.
Symposium international à Gembloux Agro-Bio Tech (ULg), le mardi 4 juin à partir de 13h.
Suite du symposium à Bruxelles, le mercredi 5 juin à 13h.
Informations sur le site www.beeweek2013.eu
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soussou
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MessageSujet: Re: où sont passées les abeilles ?   où sont passées les abeilles ? - Page 2 EmptyMar 03 Déc 2013, 19:34

où sont passées les abeilles ? - Page 2 1mak

Breughel apiculteurs


Dans son dessin, Pieter Brueghel prophétise-t-il l'avènement du masque ? Ces apiculteurs toisent les siècles à venir. Leur escadron mellifère traverse le temps et nous menace, le panier sous le bras. Gare ! Par ailleurs, sous le sapin, il faudra bien déposer Le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature d'Alain Saury (1980), dont on tire l'extrait ci-dessous, choisi parmi diverses manières de fumer la viande, de construire une bétonnière, de trouver de l'eau en rase campagne et de produire artisanalement de l'électricité. Il est temps de "battre le rappel."
.
"Capture d'un essaim sauvage.
Rappelons que ce n'est guère que par une température de 20°, et de dix heures du matin à trois heures du soir, que les essaims partent généralement.
Lorsqu'un essaim est signalé, il s'agit maintenant de le recueillir. Muni du voile et de l'enfumoir, on le prend avec une seringue de jardinier. On peut encore tirer sur lui un coup de fusil, ou lui renvoyer la lumière du soleil avec un miroir. Quant au charivari que l'on fait souvent dans les campagnes en frappant sur des instruments de cuisine, il n'est d'aucune utilité.
Supposons d'abord que l'essaim soit accroché au-dessous d'une branche : d'une main, on tient la ruche renversée juste au-dessous de l'essaim, lorsque les abeilles y sont bien groupées : de l'autre main, on prend la branche et on la secoue brusquement. L'essaim tout entier se détache et tombe dans la ruche.
On a eu soin de disposer un drap sur le sol : on retourne la ruche doucement sur ce drap de manière qu'elle se trouve dans sa position ordinaire : mais en ayant soin de la soulever un peu d'un côté à l'aide d'une petite cale. L'essaim recueilli retombe alors sur le drap tout en restant d'abord à l'intérieur de la ruche : on voit quelques abeilles s'envoler tandis que d'autres en grand nombre sortent par le dessous de la ruche comme pour repartir en masse : mais subitement, elles s'arrêtent et reviennent vers la ruche.
On voit alors les abeilles qui, comme l'on dit, "battent le rappel". En effet à ce signal donné par le battement d'ailes général, on aperçoit toutes les ouvrières qui se rallient pour rentrer dans la ruche. Les ouvrières qui battent le rappel dressent leur abdomen en l'air au lieu de l'abaisser comme le font les ventileuses. On lance alors de la fumée sur les abeilles qui ont pu demeurer sur la branche, pour les engager à rejoindre les autres. Peu de temps après, le plus grand nombre des abeilles est réuni dans la ruche. Afin d'empêcher l'essaim de repartir, il faudra recouvrir de quelques toiles la ruche qui le contient, et l'arroser de temps en temps. On le laisse ainsi jusqu'au coucher du soleil avant de l'installer dans la ruche à cadres."
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Sapho
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Sapho


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MessageSujet: Re: où sont passées les abeilles ?   où sont passées les abeilles ? - Page 2 EmptyMer 04 Déc 2013, 13:20

comme chaque mois, nous vous proposons des informations sur la vie de votre ruche et l'activité des apiculteurs :

Le mois de novembre sonne en général l’arrivée des premières gelées. La colonie rentre dans sa période d'inactivité (hivernage) : les abeilles se tiennent serrées les unes contre les autres pour former une grappe et se tenir chaud. Il n’y a quasiment plus aucune floraisons en dehors de la bruyère d’hiver ou des arbousiers sur certaines zones.

Durant cette période les interventions de l'apiculteur sur les ruches sont limitées : il peut alors se consacrer à la commercialisation de son miel ainsi qu'à l’entretien du matériel.
C’est aussi l’occasion de débroussailler les ruchers ou de préparer de nouveaux emplacements pour l’année à venir.

A cette période il peut être dangereux pour les abeilles d’ouvrir la ruche car la colonie pourrait se refroidir très vite. Dans le cas d’une intervention obligatoire, il faudra choisir une journée sans vent ou la température dépasse les 15° C et intervenir de préférence en pleine après-midi et très brièvement.

Lorsque la température est trop basse, les abeilles, engourdies, ne peuvent plus se défendre. L’idéal est de placer des grilles à l’entrée des ruches pour empêcher les rongeurs d’y pénétrer. En novembre les frelons asiatiques sont aussi encore très actifs et peuvent rentrer dans les ruches ce qui signifie en général la fin de la colonie. Des grilles spéciales trop étroites pour le frelon lui bloqueront l’entrée.

L’activité sur la planche d’envol est très limitée : certaines optimistes partent à la recherche d’un peu de nectar, de pollen ou d’eau pour la colonie, mais il y a très peu d’activité. Il est aussi grand temps de placer une pierre sur le toit afin d’éviter qu’une bourrasque de vent ne l’emporte.


Je vous rapelle que vous pouvez à tout moment consulter ces informations et visualiser les photos de votre ruche sur votre espace personnel :
http://www.untoitpourlesabeilles.fr/ruche.php?id=765
En vous affichant comme protecteur des abeilles, vous participez activement à leur sauvegarde, aussi n'hésitez à faire suivre ce mail à vos collègues ou amis, qui seront ravis suivre la vie de votre ruche !
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