Quitter définitivement le domicile de papa/maman...

Tu es un sage, L'Emane ...

C'est courageux et honnête L'émane de nous le confier.

C'est un peu pour une raison semblable que je suis parti à 18 ans.

Si tu sais qu'une personne ne peut changer et que tu ne peux plus la supporter, pour ton équilibre psychique futur, oui, il est plus sage de prendre tes distances au plus tôt...

Après, ce qui compte pour réussir ses études, ce sont ses capacités et ne jamais se laisser démonter par les difficultés... On se fixe un but et quelques soient les sacrifices matériels, on s'y tient.

Citation :

les raisons qui me motivent à partir à 19 ans sont parce que je supporte mal la vie avec mon père. Et c'est pas une crise d'adolescence c'est sa crise à lui. Mon père est stressé par le travail, ça le rend dingue et il fout la pression dans toute sa famille.

Alors tu as raison de partir!
C'est aussi, en partie ,ce qui m'a fait quitter le nid.
Assure tes arrières cependant.
Veille à avoir un job ou une bourse, ou les deux, et attends toi à bouffer de la vache enragée un moment.
Mais avec de la motivation et quelques appuis, on y arrive (sans vacances, ni confort, ni consommables

je suis de l'avis de Fontelle, et aussi pour assurer les arrières, materiels et psychologiques.
Sur GDS* tu es en confiance.

Attitude courageuse et lucide, L'émane, même si je trouve une telle situation navrante.
Je partage tout à fait le point de vue de fontelle et rotko. Bien réfléchir, assurer ses arrières et savoir que ce sera difficile à assumer me paraissent essentiels.
Bonne chance et bon courage !

Merci à vous tous pour votre soutien, j'en ai même été ému.
Il faut que je me rende plus fort pour la suite, partir de chez soi, de sa ville c'est un peu se déraciner, mais il faut bien un jour.

Merci, vraiment merci.

L'émane a écrit:

Maintenant, les raisons qui me motivent à partir à 19 ans sont parce que je supporte mal la vie avec mon père. Et c'est pas une crise d'adolescence, c'est sa crise à lui. Mon père est stressé par le travail, ça le rend dingue et il fout la pression dans toute sa famille.

C'est aussi une des raisons de mon départ du foyer familial : mauvaise entente avec mon père !

Je suis partie à 24 ans (la juste moyenne entre France et Belgique, faut le faire !) car je voulais tout de même attendre d'obtenir un bon job avant de faire le grand saut. Après les études, j'ai du me contenter d'un intérim et de petits boulots occasionnels pendant 2 ans, ce qui était bien insuffisant pour prendre mon envol, puis enfin le graal, le CDI !
Et j'ai atterri à Bruxelles dans mon 1er meublé avec 2 valises sous une pluie battante, quel souvenir !
C'était un déracinement, mais j'avais envie de changer d'air après toute une vie à la campagne, et besoin de liberté de mouvement.

Citation :

le mieux serait alors de répartir les dépenses sur plusieurs têtes...

C'est la colocation ... PLUS JAMAIS !!!

Pour l'instant, je ne sais pas trop si je préférerais la vie en couple ou continuer de vivre seule : parfois la solitude me pèse mais j'aurais peur de ne plus jamais avoir un moment à moi dans la vie à 2, ou de devoir m'adapter à un rythme de vie qui ne me convient pas (IL a toujours beaucoup plus d'énergie que moi ...)
Vivre en France avec mon chéri impliquerait d'être dépendante de lui au moins dans un premier temps, et cela nous chiffonne tous les 2 ...

Moi je l'ai quitté non définitivement l'année dernière (18 ans), croyant que c'était définitif. Sauf que j'y suis retourné... Je repars peut-être l'année prochaine, mais mon papa n'est pas riche et ce sera difficile quand même. Enfin, j'ai quand même tenu une année à Paris malgré la situation, alors pourquoi pas une autre ?

Normalement, je quitterai définitivement la maison à 20 ans. C'est déjà pas mal !

Marianne a écrit:

Pour l'instant, je ne sais pas trop si je préférerais la vie en couple ou continuer de vivre seule : parfois la solitude me pèse mais j'aurais peur de ne plus jamais avoir un moment à moi dans la vie à 2, ou de devoir m'adapter à un rythme de vie qui ne me convient pas (IL a toujours beaucoup plus d'énergie que moi ...)
Vivre en France avec mon chéri impliquerait d'être dépendante de lui au moins dans un premier temps, et cela nous chiffonne tous les 2 ...

La vie en couple ne signifie pas être constamment dans les pattes de l'autre... Chacun s'aménage des moments à soi afin de pouvoir mieux se retrouver après (en supposant que votre appartement compte plus d'une pièce ^^).
Une vie de couple réussie tient beaucoup (en dehors de la force des sentiments) à un savant dosage entre le besoin de présence et la nécessité de quelques plages de solitude.

Pour ce qui est de vivre, pendant un temps, au crochet de l'autre, si l'autre est digne de confiance, ça me semble la réalité de bien des couples et, ne sachant ce que la vie nous réserve, parfois, il y a aussi inversion.
En somme, aujourd'hui c'est comme ça certes mais c'est pour construire un plus beau futur à deux et qui sait, un jour, pouvoir le soutenir lui pendant une mauvaise passe...

Mise à jour:

18 ans: Fontelle, Leutchi, Merwyn
19 ans: Soussou, L'émane (probablement)
20 ans: Maëglin (probablement)
21 ans: Nicyrle
22 ans:
23 ans: Marie (probablement)
24 ans: Marianne, Prince (probablement), Rotko
25 ans: Harelde, Koma
26 ans: Cléo (probablement)
27 ans:
28 ans:
29 ans:
30 ans:
31 ans:
32 ans:
33 ans:
34 ans:
35 ans:

Merwyn a écrit:

Marianne a écrit:

Pour l'instant, je ne sais pas trop si je préférerais la vie en couple ou continuer de vivre seule : parfois la solitude me pèse mais j'aurais peur de ne plus jamais avoir un moment à moi dans la vie à 2, ou de devoir m'adapter à un rythme de vie qui ne me convient pas (IL a toujours beaucoup plus d'énergie que moi ...)
Vivre en France avec mon chéri impliquerait d'être dépendante de lui au moins dans un premier temps, et cela nous chiffonne tous les 2 ...

La vie en couple ne signifie pas être constamment dans les pattes de l'autre... Chacun s'aménage des moments à soi afin de pouvoir mieux se retrouver après (en supposant que votre appartement compte plus d'une pièce ^^).
Une vie de couple réussie tient beaucoup (en dehors de la force des sentiments) à un savant dosage entre le besoin de présence et la nécessité de quelques plages de solitude.

Pour ce qui est de vivre, pendant un temps, au crochet de l'autre, si l'autre est digne de confiance, ça me semble la réalité de bien des couples et, ne sachant ce que la vie nous réserve, parfois, il y a aussi inversion.
En somme, aujourd'hui c'est comme ça certes mais c'est pour construire un plus beau futur à deux et qui sait, un jour, pouvoir le soutenir lui pendant une mauvaise passe...

Tout comme Merwyn
J'ajouterai simplement que l'idée de perdre sa liberté parce qu'on est en couple tient selon moi du faux problème. Je me sens toujours libre, ni plus ni moins qu'avant, ma liberté est inscrite en moi. Mais je ne parle pas là d'une Liberté absolue, d'une liberté fantasmée sans aucune barrière, je parle d'une liberté en toute conscience.

Bonne route en tout cas.

leutchi a écrit:

Merwyn a écrit:

Marianne a écrit:

Pour l'instant, je ne sais pas trop si je préférerais la vie en couple ou continuer de vivre seule : parfois la solitude me pèse mais j'aurais peur de ne plus jamais avoir un moment à moi dans la vie à 2, ou de devoir m'adapter à un rythme de vie qui ne me convient pas (IL a toujours beaucoup plus d'énergie que moi ...)
Vivre en France avec mon chéri impliquerait d'être dépendante de lui au moins dans un premier temps, et cela nous chiffonne tous les 2 ...

La vie en couple ne signifie pas être constamment dans les pattes de l'autre... Chacun s'aménage des moments à soi afin de pouvoir mieux se retrouver après (en supposant que votre appartement compte plus d'une pièce ^^).
Une vie de couple réussie tient beaucoup (en dehors de la force des sentiments) à un savant dosage entre le besoin de présence et la nécessité de quelques plages de solitude.

Pour ce qui est de vivre, pendant un temps, au crochet de l'autre, si l'autre est digne de confiance, ça me semble la réalité de bien des couples et, ne sachant ce que la vie nous réserve, parfois, il y a aussi inversion.
En somme, aujourd'hui c'est comme ça certes mais c'est pour construire un plus beau futur à deux et qui sait, un jour, pouvoir le soutenir lui pendant une mauvaise passe...

Tout comme Merwyn
J'ajouterai simplement que l'idée de perdre sa liberté parce qu'on est en couple tient selon moi du faux problème. Je me sens toujours libre, ni plus ni moins qu'avant, ma liberté est inscrite en moi. Mais je ne parle pas là d'une Liberté absolue, d'une liberté fantasmée sans aucune barrière, je parle d'une liberté en toute conscience.

Bonne route en tout cas.

Je suis d'accord avec vous Merwyn et Leutchi.
Une petite expérience de la vie de couple, 28 ans de mariage le 23 Janvier et 30 ans de vie commune avec mon toujours cher et tendre, ne m'a pas du tout donné l'impression d'une quelconque privation de liberté. J'ai ma liberté de penser, d'agir, dans le respect de l'autre bien sûr mais toujours la concertation fait des merveilles. MonsieurTurnip n'est pas embêtant et j'ai toujours fait ce que j'ai voulu... de toute façon il est assez difficile de me dire ce que je dois faire ou de m'empêcher de faire ce que je veux!

Pour ce qui est de voir partir les enfants ou de désirer qu'ils partent, ma fille a quitté notre foyer à 23 ans et demi pour se marier et j'ai été heureuse pour elle car elle est très heureuse avec son mari mais nous nous manquons beaucoup et, personnellement, je l'aurais bien gardée pour toujours à la maison . C'est ma fille unique et adorée et jamais je n'ai souhaité qu'elle parte...

Merci pour vos mots gentils et vos expériences !

En réalité, je suis très refroidie après la coloc qui m'a valu une rechute d'un problème cardiaque que j'avais petite et des ennuis en justice parce qu'à cause de ce problème de santé et ne supportant plus le rythme de vie infernal, je suis partie avant la fin du bail.

Je suis donc plus vite fatiguée, avec un besoin de sommeil supérieur aux gens "normaux". Avoir un boulot "de coeur" en plus de celui "de raison" n'est déjà pas très indiqué (c'est le cas de le dire !) mais je déprimerais complètement sans ça.
Mon chéri lui est toujours plein d'énergie, bouge énormément, supporte encore très bien les nuits blanches et je crains qu'au quotidien il ne supporte pas cette différence, voilà ... en plus, c'est plutôt lui qui freine sur cette idée ...