Quitter définitivement le domicile de papa/maman...

Situation un peu particulière pour ma part... Je suis au Danemark pour le moment et à moitié indépendante. Appart payé, le reste de ma poche.

Quand à un départ définitif du domicile parental : j'en ai très envie mais je n'ai pas vraiment les sous pour suivre.

Je ne sais même pas ce que je vais faire l'année prochaine... alors...

Donc : indéterminé.

A dix neuf ans, quitter le domicile familial alors qu’on est sans le sou et qui plus est loin de son pays, ne peut-etre qu’un fugue passagère à la poursuite de quelque chimère de l’adolescence tardive.

Kad a écrit:

A dix neuf ans, quitter le domicile familial alors qu’on est sans le sou et qui plus est loin de son pays, ne peut-etre qu’un fugue passagère à la poursuite de quelque chimère de l’adolescence tardive.

Pardon ? Quand on ne sait pas, on se tait. Les échanges universitaires, ça te dit quelque chose ?
Ce n'est pas toi qui cinq minutes auparavant parlais d'élégance et de discrétion lorsqu'on ne maîtrise pas un sujet ?

Citation :

(De toute façon, la véritable beauté extérieure, c'est au réveil qu'elle se confond... ou pas... )

Pas forcément...... Je ne me maquille pas du tout. Me faire belle, c'est surtout mettre une belle robe et de jolis bas.... et en hiver, il faut le faire.

Pour revenir au sujet, mes amis sont comme moi. Ils partent tous du domicile familial autour des 25 ans.
J'avais lu quelque part qu'en moyenne la véritable entrée dans la vie active est à 25 ans en France.

cleo a écrit:

Pas forcément...... Je ne me maquille pas du tout. Me faire belle, c'est surtout mettre une belle robe et de jolis bas.... et en hiver, il faut le faire.

Pour revenir au sujet, mes amis sont comme moi. Ils partent tous du domicile familial autour des 25 ans.
J'avais lu quelque part qu'en moyenne la véritable entrée dans la vie active est à 25 ans en France.

Une autre possibilité: Partir tôt et pour autant ne pas avoir une vie très active Du genre à ménager sa monture histoire d'aller nulle part ou dans ses environs.

j'allais oublier ... j'aime assez ta façon d'envisager la beauté

Leutchi a écrit:

ne pas avoir une vie très active

dormir, dormir,

aimer à loisir

rotko a écrit:

dormir, dormir,

aimer à loisir

Faut dire que c'est tentant...

rotko a écrit:

dormir, dormir,

aimer à loisir

Moon a écrit:

Faut dire que c'est tentant...

la citation complète, tu l'as compris, Moon, était

Citation :

aimer à loisir

Spoiler:

au pays qui te ressemble...

Ah ce cher Baudelaire.

cleo a écrit:

Citation :

(De toute façon, la véritable beauté extérieure, c'est au réveil qu'elle se confond... ou pas... )

Pas forcément...... Je ne me maquille pas du tout. Me faire belle, c'est surtout mettre une belle robe et de jolis bas.... et en hiver, il faut le faire.

Mince alors, mon gentil sarcasme ne peut s'appliquer à toi... Patience, patience... Je vais bien en trouver un autre... ou pas...


Quoi qu'il en soit, il est vrai que le coté financier est généralement le premier obstacle à surmonter pour vivre indépendamment...
Après, on peut très bien faire des études tout en travaillant à côté mais alors il faut effacer le mot "vacance" de votre vocabulaire pendant des années...

En fait, c'est un choix dont les origines peuvent être bien diverses...


Et les autres grains... Vous en êtes où?

Merwyn a écrit:

Plus sérieusement, il peut y avoir un faisceau de raisons qui font que l'on quitte le domicile parental plus ou moins tôt:

- Besoin de liberté
- Entente avec ses parents
- Vie de couple

...

Je reste peut être bassement matériel, mais je persiste à penser que ces raisons ne peuvent être applicable si la personne n'a pas les moyens de ne plus être dépendante de ses parents.

Après, on peut effectivement passer d'une dépendance à une autre, et quitter ses parents pour être dépendant de son ou sa conjointe.
Ca peut être un moindre mal dans le sens ou la dépendance est plus supportable.

J'ai quelques amis qui ont eu ou ont toujours du mal à s'insérer définitivement dans la vie active, et il était exlu pour eux de quitter le domicile familial. Bien qu'à un certain âge, les parents c'est agréable le week end ou en vacances, mais au quotidien...

J'aurai personnellement du mal à revenir vivre chez les miens.

Disons que l'on a les moyens que l'on se donne...

Aujourd'hui, rien n'empêche un jeune de 18 ans de se trouver un petit travail (de quoi payé son studio universitaire et sa nourriture) tout en faisant ses études...

De toute façon, c'est presque toujours dos au mur que l'on se rend compte de nos possibilités...

Pour ma part, j'étais presque obligé de partir à 18 ans, je me suis donc débrouillé pour vivre tout en étudiant...

Pour des raisons familiales je compte me barrer dès que j'aurais le bac, c'est-à-dire à 19 ans si tout se passe bien.

Mise à jour:

18 ans: Fontelle, Leutchi, Merwyn
19 ans: Soussou, L'émane (probablement)
20 ans:
21 ans: Nicyrle
22 ans:
23 ans: Marie (probablement)
24 ans: Prince (probablement), Rotko
25 ans: Harelde, Koma
26 ans: Cléo (probablement)
27 ans:
28 ans:
29 ans:
30 ans:
31 ans:
32 ans:
33 ans:
34 ans:
35 ans:

Je suis la "Tanguy" au féminin!

Nous n'avons que onze réponses actuellement, cela peut encore changer... Et puis, tu n'es pas certaine de partir à tes 26 ans... Je devrais peut-être faire une mise à jour jusqu'à... jusqu'à... (c'est trop loin, je vois pas...)

Non, j'ai de la marge d'ici octobre 2010.

18 ans , idem, mais je suis d'une autre génération...
Ma fille s'est assumée a 19ans intégrée ENS (bon l'a aidée quand même)
mon fils a 22 , mais il a réussit quand même!

Oui, je pense que l'âge du départ est une question de génération et surtout de conjoncture (économique).

Nous ne nous voyons pas avec nos filles à la maison lorsqu'elles auront 24/25 ans, et en même temps je pressens que leur départ (j'en ai une qui se voit bien à Oxford) va me mettre un gros coup de bambou derrière la tête, un coup de "très vieux" en somme. Mais c'est comme ça.

On a souvent tendance à reproduire ses propres schémas perso ou familiaux.
Restent les contingences matérielles et dans ce cas un retour à la maison (temporaire) est toujours possible. Il n'y a pas de règle...

fontelle a écrit:

Ma fille s'est assumée à 19 ans intégrée ENS

Je ne pense pas qu'il faille prendre en compte le matériel en son sens strict pour l'allongement de la période dans le foyer parental...

En effet, les bourses d'études suffisent (tout en faisant quelques heures à coté) à payer les études (si on a moins de 25 ans et que l'on est pas trop exigeant sur l'école que l'on veut intégrer).

Je pense plutôt que la société de consommation dans laquelle nous vivons fait que l'on veut consommer or cela n'est pas possible si on doit se contenter d'une maigre bourse et/ou d'un petit "boulot" à coté...

En somme, c'est une stratégie actuelle... Mieux vaut vivre confortablement en faisant ses études et assurer son futur achat immobilier plutôt que de se lancer dans une indépendance synonyme de beaucoup de sacrifices...

Le jeu "risqué" n'en vaut tout simplement pas la chandelle "évanescente"

Dépendre de quelqu'un (même s'il est aimant et consentant) est, AMHA, malsain.
-Pour l'image que l'on a de soi d'abord.
-Parce qu'on ne peut pas prendre la mesure de ses ressources propres ensuite.
-Parce qu'un jour ou l'autre on peut se retrouver seul et qu'on ne pourra pas l'assumer, faute d'entraînement, enfin.

Quitter ses parents ne veut pas dire "rompre"
Mais on les voit en égaux, non en assistés,c'est tellement mieux !

Citation :

fontelle a écrit:
Ma fille s'est assumée à 19 ans intégrée ENS


chapeau chapeau

Merci Rotko!
Je ne résiste pas à l'envie de faire la roue
Agrégée à 22 ans, reçue 4ème au concours...
Elle a tout de moi cette petite

C'est impressionnant Fontelle !

L'avis de mes parents est mitigé sur le fait que je m'en aille à 19 ans, et ce pour les raisons que les études ailleurs, c'est pas tout à fait gratuit. Alors que mon père est un cadre supérieur, et gagne pas mal sa vie, tandis que des parents de familles défavorisés envoient leur fils dans les grandes écoles, parfois même à l'étranger.

Maintenant, les raisons qui me motivent à partir à 19 ans sont parce que je supporte mal la vie avec mon père. Et c'est pas une crise d'adolescence, c'est sa crise à lui. Mon père est stressé par le travail, ça le rend dingue et il fout la pression dans toute sa famille.

Ils demandent sans cesse des comptes, et il engueule, comme le roi, même envers ma mère. Mon frère, qui a 23 ans ne peut plus le supporter et ne passe plus un seul coup de fil. Moi, il m'a tellement stressé qu'il m'a pourri la vie durant toute ma seconde. (Des heures à me morfondre dans le stress)

Je trouve, pour ces raisons, qu'il est légitime pour ne pas finir par le détester et lui en vouloir pour toujours de ficher le camp le plus tôt possible.
Désolé si je vous raconte un peu ma vie, mais je ressens le besoin d'en parler pour ne pas tout intérioriser.