Les secrets du cerveau féminin. Dr Louann Brizendine

Je ne sais si cet ouvrage d'une célèbre neuropsychiatre a déjà fait l'objet d'un sujet.
Je me suis procuré l'ouvrage il y a 1 an et demi, j'avais besoin d'un certain nombre de réponses, j'avoue que certaines de ses affirmations m'ont dérangé.

Si vous n'en avez pas encore parlé, je veux bien ici en faire, pas à pas (relecture) un résumé portant à débat.

plus on en saura...

Tout d'abord, en introduction, on apprend que le cerveau masculin est de 9% plus volumineux que celui de la femme. Ce qui pendant tout le XIXè siècle a servi d'argument scientifique pour affirmer que les capacités cérébrales des femmes étaient moindres.

Par la suite, on a réalisé que certes, le volume était moindre mais la concentration des cellules cérébrales plus grande et que, au final, hommes et femmes avaient, de fait, autant de cellules cérébrales.

Puis des infos diverses: comme le fait que les femmes font deux fois plus de dépressions que les hommes (mais que les hommes se suicident 4X plus, je crois... c'est normalement dit plus loin)

Au moment du cycle menstruel, certaines zones cérébrales peuvent atteindre jusqu'à 25% de changement hormonaux ce qui, chez certains femmes, entraine un changement comportemental aigu.

En résumé, les femmes connaissent 5 grandes périodes de changement hormonaux qui influent fortement sur leurs connexions neurologiques (bien plus que chez l'homme) et qui modifient la teneur de leurs pensées, la force de leurs émotions, la cible de leurs désirs et intérêts:
- L'enfance
- L'adolescence
- Les premières aventures
- La maternité
- La ménopause

Différences neurologiques femmes/hommes:

Citation :

- Les hommes et les femmes n'utilisent pas les mêmes zones, ni les mêmes circuits pour résoudre les problèmes, employer le langage, expérimenter et emmagasiner une même émotion forte.
Les femmes vont se rappeler les moindres détails de leurs premiers rendez-vous amoureux et de leurs pires disputes, tandis que leur mari aura le plus grand mal à se souvenir de l'événement même.

Citation :

- Dans le centre du langage et celui de l'audition, par exemple, les femmes ont 11% de neurones en plus.
L'hippocampe, principale plate forme des émotions et de la formation de la mémoire, est aussi plus volumineux dans le cerveau féminin, tout comme les réseaux de circuits du langage et de l'observation des émotions chez autrui.

En exagérant un peu, on peut dire qu'une femme voit à des signes imperceptibles si son conjoint ne va pas bien mais lui, il faut qu'elle l'exprime ou qu'elle fonde en larmes pour qu'il se dise "mince, elle va pas bien!".

Citation :

- Chez les hommes, au contraire, l'espace cérébral consacré aux pulsions sexuelles est deux fois et demi plus important, et le centre de l'agressivité et de l'action sont de plus grande taille.
Le cerveau masculin va être traversé, en moyenne, par des idées sexuelles plusieurs fois par jour alors que la femme qu'une fois (3 ou 4, les jours torrides).

Pas d'accord sur cette moyenne... Il faudrait préciser l'âge, le contexte... Manque de données...

Le fœtus:


- L'essentiel du développement du cerveau s'effectue durant les 18 premières semaines de grossesse.
- Jusqu'à la 8 ème semaine, tous les cerveaux sont féminins. Ce n'est qu'à la huitième semaine qu'un afflux de testostérone va avoir lieu ou pas, détruisant des cellules de la communication et développant à la place celles de l'agressivité et de la sexualité.

Les petites filles sont donc plus bavardes et plus prompt à se réunir que les garçons car elles sont "programmées" pour cela. Un petit garçon peut s'amuser plus facilement en solitaire qu'une petite fille.

Les bébés:

- Féminins, ils cherchent dès les premiers mois, la contemplation mutuelle, c'est à dire qu'ils vont se focaliser sur les visages.
- Masculins, sont intéressés par leur environnement, pas d'envie de regarder les visages.

Citation :

Au cours des 3 premiers mois de sa vie, un bébé fille va voir ses capacités de contact visuel et d'observation mutuelle du visage s'accroitre de plus de 400%, tandis que celles du garçon n'augmentent pas.

Les petites filles puis les femmes ont besoin de l'expression d'autrui, un être impavide leur renvoie leur propre échec.

Citation :

C'est le même type d'instinct qui les pousse à poursuivre un homme narcissique ou inaccessible: "Si je fais ce qu'il faut, il va m'aimer"

Citation :

Les filles naissent mieux équipés pour lire sur les visages et capter les nuances de la voix. Elles perçoivent une gamme de fréquences sonores et de tonalités vocales plus étendue que les garçons.

Petite parenthèse:


Dans la mesure où le cerveau féminin prédispose les femmes à une plus grande finesse des perceptions, notamment en matière d'écoute, de perception de la tonalité, de ressenti, on peut dès lors se demander pourquoi elles ne sont pas plus nombreuses au sommet de l'art?


Alors que j'étais encore jeune et fringant étudiant (aujourd'hui vieux et sénile professeur), mon professeur d'histoire contemporaine (une femme proche de la cinquantaine) nous avait un jour dit: (périphrase)

Citation :

" Vous savez ce qui fait que j'enseigne dans une faculté de province alors que ma soeur enseigne dans l'une des plus grandes universités parisiennes et donne colloque sur colloque?

Les enfants!

J'ai choisi d'avoir des enfants et ce fut un coup de frein à ma carrière pendant une quinzaine d'années, quant à ma soeur, elle a fait le choix de ne pas en avoir et sa carrière s'est poursuivie "

Je crois en effet qu'il faut rechercher l'une des raisons (car il y a aussi la misogynie professionnelle) dans la fondation d'une famille.
L'homme lui est peu affecté, il continue même souvent comme si de rien n'était alors que la femme, en plus de la maternité, s'occupe bien plus de l'éducation des enfants.

En mon esprit toutefois, il y a matière à renverser le problème et à faire en sorte que ce bonheur ne soit pas un handicape pour la carrière de la femme...

Lequel?

Tout simplement une bien plus grande implication de l'homme dans l'éducation des enfants et dans les tâches ménagères...

Ou plutôt, comme le bonheur féminin est fortement lié au fait de s'occuper de ses enfants, permettre à la femme de passer le plus de temps possible avec ses enfants pendant que l'homme s'occupe de l'essentiel des tâches ménagères (pour ne pas dire toutes)...

^^

c'est interessant, ne va s pas trop vite, laisse-nous le temps d'assimiler, comme dans un feuilleton




l'editeur
il existe bel et bien un cerveau féminin. Pourquoi les femmes sont-elles plus intuitives et plus douées pour la communication, plus sujettes aux sautes d'humeur, plus soucieuses de leur apparence à l'adolescence et plus préoccupées de leur épanouissement personnel à la ménopause ? Pourquoi ont-elles tendance à éviter les conflits, à ressentir les émotions des autres, à moins penser au sexe que les hommes ?

Spoiler:

"Dans la mesure où le cerveau féminin prédispose les femmes à une plus grande finesse des perceptions, notamment en matière d'écoute, de perception de la tonalité, de ressenti, on peut dès lors se demander pourquoi elles ne sont pas plus nombreuses au sommet de l'art?"


L'art le plus difficile n'est-il pas l'art de vivre?
ce qui demande toutes ces sortes de finesses...

il existe bel et bien un cerveau féminin. Pourquoi les femmes sont-elles plus intuitives et plus douées pour la communication, plus sujettes aux sautes d'humeur, plus soucieuses de leur apparence à l'adolescence et plus préoccupées de leur épanouissement personnel à la ménopause ? Pourquoi ont-elles tendance à éviter les conflits, à ressentir les émotions des autres, à moins penser au sexe que les hommes ?



Les femmes se servent plus de leur cerveau émotionnel sans doute, mais cela est à prendre avec délicatesse, il y a autant d'inné que d'acquis, et l'éducation implique plus les filles dans l'expression de leur émotions que les garçons.
Il reste qu'il faut sans doute des aptitudes différentes et complémentaires, que les femmes se sont moins exprimées au travers de l'art parce que cela n'était pas permis et que maintenant qu'elles le peuvent , elles ne peuvent néanmoins pas gommer des siécles en un tour de mains, j'allais dire reins!
Mettre un enfant au monde est un des actes les plus créatifs qu'il m'est été donné de vivre, c'est immense!
Les hommes comme les femmes ont le cerveau adapté à leur consistance et à leur rôle physiologique, à eux d'élaborer et de bien s'en servir pour explorer expérimenter et développer apprendre, tout ce qu'un cerveau humain pour peu qu'on s'en serve fait avec le plus grand des plaisirs!

rotko a écrit:

c'est interessant, ne va s pas trop vite, laisse-nous le temps d'assimiler, comme dans un feuilleton

Spoiler:

ps: merci Helenablue pour tes commentaires

Le cerveau des adolescentes:

Les changements hormonaux (oestrogènes et progestérone surtout) convergent alors de plus en plus vers un mot d'ordre:

Citation :

devenir sexuellement désirable.

Citation :

L'apparence physique devenant, peu à peu, la préoccupation principale.
Ex: "M'man, je peux pas aller au cours, je te dis. Je viens d'apprendre que je branche Thomas et j'ai un gigantesque bouton et rien pour le camoufler"

Nb: on parle d'adolescence type, certains drames ou situations extrêmes peuvent moduler cela...

Le ressenti des paroles et du regard des autres est alors poussé à son paroxysme, presque tout est interprété. Un rien peut la perturber, un peu comme un verre de cristal que l'on fait tinter au risque qu'il se fissure...

Pour chaque cycle menstruel, les deux premières semaines, les oestrogènes étant élevés, elle va être sociable. Les deux semaines suivante avec la baisse des oestrogènes et la montée de la progestérone, bien plus irritable...

L'adolescente est alors très sensible au stress et cherche à s'apaiser...

Comment va-t-elle y faire face?

En communiquant!

Citation :

Le fait d'établir des liens de conversation active les centres du plaisir dans le cerveau des adolescentes. Le plaisir éprouvé peut être immense (surtout si la discussion tourne autour des sentiments ou du sexe), du fait d'un afflux considérable de dopamine (= substance neurochimique qui stimule les circuits cérébraux de la motivation et du plaisir) et d'ocytocine (= envie de renforcer les liens et l'intimité).
Il n'y a en fait, que l'orgasme qui apporte plus de plaisir.

Par ailleurs, l'adolescente est sujette à obéir à ses pulsions sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences (Elle peut être amoureuse d'un garçon et en embrasser un autre).

D'ailleurs, à ce sujet, il n'y a pas que les adolescentes qui agissent ainsi.
Une de mes ex le faisait aussi... Quand je l'ai appris, je l'ai quittée. Non pas parce qu'elle avait embrassé un autre homme mais parce qu'elle soutenait mordicus qu'elle n'avait rien à se reprocher, qu'elle était amoureuse de moi et que d'embrasser un autre homme, dont elle s'enfichait de surcroit, ne remettait pas en cause ses sentiments pour moi...
En somme, pour elle, les deux étaient non seulement naturels mais également compatibles... Pfff... Elle devait avoir conservé son cycle d'adolescente...

Chiffres clefs:
- Une femme utilise en moyenne, quotidiennement, deux à trois fois plus de mots qu'un homme.
- 80% des femmes ne connaissent pas de modification comportementale pendant leur cycle menstruel (je parle là uniquement des adultes, pas des adolescentes).
- Sur les 20% restants, 10% ont des modifications mineures et 10% plus importantes, liées à un manque (par rapport aux autres femmes) d'oestrogènes et de progestérone.

Le choix du partenaire?


Là, on parle du choix du partenaire pour une relation de longue durée, pour être père de ses enfants.

Pour les neuropsychiatres, notre cerveau est essentiellement primitif puisque nous étions "hommes de cavernes" pendant 99 fois plus longtemps qu'hommes modernes, notre cerveau est donc, pour le fondamental, régi par le système primitif, à savoir, la survie de l'espèce par le choix du partenaire le plus à même d'y contribuer.

Quels sont les critères de ce choix?

Citation :

D'après le psychologue évolutionniste David Buss, après 5 ans d'étude sur plus de 10 000 individus appartenant à 37 cultures mondiales, il y a des critères universels:
- Les femmes sont par exemple moins intéressées par le physique séduisant d'un mari potentiel que par ses ressources matérielles et son statut social.
- Elles recherchent, en moyenne, un partenaire de 3 ans et demi plus âgé et d'au moins 10cm plus grand qu'elles.

Car il faut qu'il ait les moyens matériels d'assurer à long terme, sans l'ombre d'un souci, la subsistance des enfants potentiels.

Et pour les hommes, des critères universels?

Citation :

- Épouses séduisantes d'un ou deux ans leur cadette.
- De préférence à peau claire, le regard vif, les lèvres pleines, les cheveux brillants, de jolies courbes.

Oui, pour les hommes, le physique prime, le reste étant secondaire...

Ensuite, il y a la confiance qui joue le même role chez les hommes et les femmes.
La femme ayant besoin d'un mari aimant qui ne la quittera pas.

Car dans l'esprit primitif, l'homme est programmé pour séduire et quitter car une fois la femme "fécondée", sa descendance est en route et, il peut alors aller voir ailleurs pour multiplier les chances d'avoir une descendance pérenne.


Là est le grand problème entre ce livre et moi. Je pense en fait que certains êtres ont domestiqué leur côté primitif et qu'ils ne sont plus, inconsciemment guidés par cela, mais par une nouvelle chimie, bien plus profonde, une alchimie partagée.

De fait, n'étant pas d'accord avec le chapitre que je viens de résumer, car trop catégorique et trop généralisant, je ne vais pas poursuivre...

Navré si je laisse certaines personnes sur leur faim...


The end


Nb: je me rappelle mieux maintenant pourquoi je gardais un mauvais souvenir de cet ouvrage...

Sur quelles études statistiques cette neuropsychiatre se base-telle pour pouvoir affirmer que le comportement des bébés femelles serait différent de celui des mâles ... ? ... de même, peut-elle exclusivement se référer à la physiologie féminine, afin d'expliquer les phénomènes comportementaux faisant différence avec la gent masculine ... ? ... je demeure assez dubitative sur sa manière affirmative de s'appuyer sur des observations qui me paraissent scientifiquement infondées ...
Surtout si l'on se réfère aux derniers travaux de Michel Jouvet dans le domaine du rêve; domaine dans lequel il a émis l'hypothèse qu'il aurait une fonction de reprogrammation génétique itérative chez les animaux à sang chaud, dont nous sommes, puisqu'il n'existe aucun système d'entretien neuronal des données héréditaires contenues dans nos cellules nerveuses (ceci étant, pas les comportements instinctifs de notre espèce, puisqu'ils sont définitivement mis en place lors de la neurogénèse) ... la fonction du rêve serait donc de maintenir les circuits synaptiques responsables de l'hérédité psychologique, dépendante d'une base socio-culturelle ... alors, la construction de la psyché féminine ne serait-elle pas à mettre directement en lien avec le mode de vie des premières tribus préhistoriques ... ? ... ainsi, la force physique primant, les tâches ont été partagées ... les mâles à la chasse (d'où l'acquisition de la spatialité), tandis que les femelles étaient confinées dans les cavernes, occupées à allaiter les enfants, et à entretenir le feu ... si je peux me permettre, pendant l'absence des mâles, le temps ne leur a pas fait défaut pour apprendre à devenir des causeuses ...
Quant à l'art, il a été demontré que les peintures rupestres sont l'oeuvre des mâles ... ainsi, détenant le graphisme, ils ont pris possession du champ culturel ...

Elle se base sur une bibliographie riche de plusieurs centaines d'ouvrages et d'études spécialisées (que je ne peux retranscrire, j'y passerai des jours) , ainsi que sur son expérience en tant que praticien.

Sinon, oui, elle appuie les études (comme dit plus haut) qui tendraient à prouver que l'héritage préhistorique est prégnant sur notre nous actuel.


Je reste tout comme toi dubitatif mais pour une autre raison. Pour comprendre la façon de penser, le ressenti d'une femme ou d'un homme, nul besoin d'études neurologiques, par exemple, quantité d'écrivains arrivent à le faire avec une acuité étonnante.
Je ne vois d'intérêts en ces études que pour les personnes malades (déficit ou excès d'hormones), pour le reste, tout comme la naissance de l'univers, il est des domaines qui dépassent les études scientifiques.

La réponse/ les réponses sont ailleurs... On ne cherche pas au bon endroit... (Référence à Dark City)

Citation :

- Les femmes sont par exemple moins intéressées par le physique séduisant d'un mari potentiel que par ses ressources matérielles et son statut social.

Citation :

La femme ayant besoin d'un mari aimant qui ne la quittera pas

j'avais lu que le souci d'avoir une descendance à l'abri du besoin faisait rechercher à la femme un mâle dominant, ce qui veut dire de nos jours, à gros traits, riche, bien constitué et puissant (au sens de doté d'un certain pouvoir).

Sur les alliances recherchées par les femmes, il doit y avoir des élements chez Françoise Heritier-Augé.

Merwyn a écrit:

Elle se base sur une bibliographie riche de plusieurs centaines d'ouvrages et d'études spécialisées (que je ne peux retranscrire, j'y passerai des jours) , ainsi que sur son expérience en tant que praticien.

Sinon, oui, elle appuie les études (comme dit plus haut) qui tendraient à prouver que l'héritage préhistorique est prégnant sur notre nous actuel ...

La réponse/ les réponses sont ailleurs... On ne cherche pas au bon endroit... (Référence à Dark City)

L'univers des neurosciences n'en est encore qu'à ses premiers balbutiements, c'est pourquoi je me permets de mettre en doute les assertions de cette neuropsychiatre, qui est d'ailleurs contestée par nombre de neuroscientifiques ...

Reste que, à moins que le cerveau masculin ne se résume qu'à des instincts primitifs, ce dont je doute ... ... j'attends avec impatience les révélations sur le cerveau secret masculin ...

rotko a écrit:

j'avais lu que le souci d'avoir une descendance à l'abri du besoin faisait rechercher à la femme un mâle dominant, ce qui veut dire de nos jours, à gros traits, riche, bien constitué et puissant (au sens de doté d'un certain pouvoir).

Sur les alliances recherchées par les femmes, il doit y avoir des élements chez Françoise Heritier-Augé.

L'instinct ancestral pousserait plutôt les femmes à rechercher un procréateur sain, qu'il soit dominant ou non ...

Constance a écrit:

L'instinct ancestral pousserait plutôt les femmes à rechercher un procréateur sain, qu'il soit dominant ou non ...

Spoiler:

Étant donné que le titre du fil, "cerveau féminin", me semble aujourd'hui plus qu'incongru, j'ouvre un autre fil.