John Irving

Tu peux continuer avec une prière pour Owen qui pour moi est le plus abouti. ceci dit si j'ai relu celui là l'année dernière, il faudrait que je relise les autres pour vérifier si je n'ai pas changé d'opinion

Oui Albert a raison Une prière pour Owen est très marquant, tu ne devrais pas être décue

Je connais John Irving - Le Monde selon Garp et c'etait un coup de foudre pour moi.

Mais plus tard, avec Une veuve de papier et "La quatrieme main, j'ai eu des moments difficiles pour ne pas abandonner le livre. C'est un auteur pas facile, mais appreciable.

Je ne sais pas quand je reprendrai a lire un de ses livres, mais je sais qu'il y a des films sur ses romans, je vais chercher a les voir.

Absolument Albert tu as raison , j'en ai beaucoup entendu parler , beaucoup le considère comme l'un des meilleurs romans de Irving (avec Garp et la part du diable ) ça sera mon prochain de cet auteur !

Je te retrouverai



Seuls depuis la fuite de William, un organiste qui collectionne les conquêtes féminines et les tatouages, Alice et son fils partent pour l’Amérique. L’enfant grandit entre les filles à matelots, chastes institutrices et imprésarios douteux. A vingt ans, Jack Burns brille au firmament de Hollywood et collectionne les femmes. Pour autant, rien ne remplace jamais le regard d’un père …

Après m’être régalée avec « Dernière nuit à Twisted river » « Le monde selon Garp » « L’œuvre de dieu la part du diable », au tour de « je te retrouverai »
Une chose est certaine, c’est que je n’ai pas retrouvé Irving durant une bonne partie du livre. Aussi je le divise en deux étant donné que mes sentiments divergent grandement au cours de cette lecture.

Je m’y suis prise à deux fois pour lire ce roman ayant eu beaucoup de mal à rentrer dans ce récit bien trop répétitif à mon goût.

Dans la première partie, seuls les lieux de l’action changent, pour le reste, une perpétuelle recherche d’un père dans diverses églises et des descriptifs de tatouages. On se dit que la deuxième sera surement la bonne et qu’enfin la trame de ce roman va voir le jour.

Malheureusement non, les longueurs qui sont souvent attribuées à cet auteur ne font pas défaut à cette réputation, bien au contraire, elles sont lassantes, et c’est bien la première fois qu’il m’ennuie. Irving nous noie dans un univers soporifique dans lequel chaque chapitre évoque le petit Jack dans le personnage d’une pièce de théâtre.

Comble de la lassitude, Jack, enfant de 9 ans , obnubilé par le sexe est présenté comme le sex symbol des adolescentes de terminale qui n’en veulent qu’à son corps, quand ce n’est pas les mères de famille …La raison invoquée étant qu’il a hérité des gènes de son père , coureur notoire et poursuivra donc ses frasques …

Bon, on est à deux doigts de refermer ce livre et de se dire que vraiment c’est un manqué, mais j’ai tenu bon, curieuse de l’aboutissement malgré les lenteurs et mon scepticisme même si ce roman se veut largement autobiographique parait-il. A noté que nous en sommes déjà à quasi 300 pages, même si le livre en comporte 1000 … J’avoue avoir du mal à me dire qu’Irving me déçoit.

J’ai cru un temps que le tatouage d’un cœur brisé en couverture était une prémonition, une sorte de message subliminal, je te retrouverai…Oui peut-être un jour.

Mais « la fille de persévérance » n’est pas qu’une tatoueuse, la preuve … Et ça paie enfin…

Lors de la troisième partie, les personnages prennent des couleurs et nous avec, on sort de sa léthargie et la brume obscure s’efface pour laisser place à un sursaut d’intérêt. Irving revient alors que je pensais l’avoir perdu avec des personnages bien vivants, une écriture toujours aussi méticuleuse nous transportant dans son monde.

Cette histoire devient séduisante et les pages tournent bien plus vite et avec plus de délectation. On se régale du duo Jack Burns acteur travesti /Emma auteur à succès et tout ce melting pot d’individus décalés qui gravitent autour d’eux, le tout parsemé de références cinématographiques et une pointe d’humour chère à Irving. On ne s’y trompe pas, on apprivoise les personnages qui ont dorénavant une certaine saveur.

Au final, on est happé, on suit Jack Burns replongeant dans son enfance à la suite d’un événement dramatique, on le sent se débattre de l’emprise de ces femmes qui ont forgé ce qu’il est, ce qu’il tente d’oublier depuis toujours par des rôles de composition. Mais le masque de la comédie s’effondre devant la tragédie de l’âme, Saint Hilda, école aux mille souvenirs, le mensonge d’une mère. Ultime retour en arrière et flashbacks imprécis, la vérité doit voir le jour. Une enfance vole en éclats au milieu des aiguilles de tatouages qui brisent des cœurs…

Paradoxalement le mien s’emballe par cette lecture, Irving sait troubler, possède ce don de mener son lecteur dans l’ombre afin de mieux lui faire percevoir l’éclat d’une trame qui resplendit par sa virtuosité. C’est avec brio qu’il décrit les tourments ravageurs d’un esprit blessé qui trouvera le souffle au travers d’une violence interne d’aller au bout de sa recherche.

En refermant la dernière page, je me suis félicitée de ne pas avoir abandonné ce livre, chose que j’aurais surement faite si je n’avais pas eu de premières approches avec cet auteur auparavant.

Conclusion, il restera pour moi un très bon livre aux débuts périlleux mais qui vaut vraiment la peine de s’y attarder.

Jack Burns…Un personnage que je n’oublierai pas.

Quant à John Irving , je le retrouverai.

Bien le bonjour , j'adore sens religieux john Irving.

Mon ouvrage érudit le plus plaisant fut Dernière nuit à Twisted River. Il me rappelle un peu moi même je dois dire. Je vous conseille vivement de le lire. C'est le dernier livre qu'il a gratté si j'ose dire.
Un peu long certes avec ses 560 amies , mais qui adore ne compte point.

bonne année.

Albert a écrit:

Tu peux continuer avec une prière pour Owen qui pour moi est le plus abouti. ceci dit si j'ai relu celui là l'année dernière, il faudrait que je relise les autres pour vérifier si je n'ai pas changé d'opinion

Oui alors moi autant j'ai adoré l'oeuvre de dieu, et le monde selon Garp, autant une prière pour Owen m'a grandement déçu, j'ai trouvé trop long et comme l'impression que c'était une suite d'action qui n'en finisse pas sans que le fond de l'oeuvre soit intéressante .

Le nouveau roman de John Irving: le penith au zenith

Je suis un fan de John Irving. Depuis « L’Hôtel New Hamphire » à « Dernière nuit à Twisted River », en passant par « Une Prière pour Owen », « Un Enfant de la balle » et « Je te retrouverai », j’ai lu tous ses romans.

Irving a publié, voici quelques mois aux Etats-Unis, un nouveau titre : « In One Person ». J’étais impatient de le découvrir et pour la première fois, j’ai eu envie de le lire en anglais. Et en numérique. Juste une précaution : voir ce que ça donne dans cette langue que je pratique beaucoup en lecture, mais que je ne maîtrise pas. L’option « Recevoir l’extrait » du Kindle Store d’Amazon est parfaite pour ça: on télécharge gratuitement les 20 ou 30 premières pages d’un ouvrage (un peu plus, je crois, dans ce cas), et on peut se faire une idée du texte, de l’histoire, des personnages, du style, etc. L’écriture de John Irving est fluide et n’est pas truffée d’américanismes ou d’argot comme le sont de nombreux polars rédigés dans la langue de Raymond Chandler ou, davantage encore, celle des auteurs d’aujourd’hui comme Elmer Leonard. Pas de vraies difficultés pour moi. J’ai donc acheté le livre dans la foulée : 11€99 pour 679 pages en version imprimée chez son éditeur américain, rien à redire. Vu la politique des éditeurs parisiens en la matière, il sera sûrement aux alentours de 20 Euros dans sa version française. Mais avec Irving, on en a toujours pour son argent.

Avec « In One Person », John Irving explore le thème délicat de la bisexualité. Récit à la première personne, en partie autobiographique, avec la voix de William Abott jr., un habitant de la petite ville de First Sister, dans le Vermont cher à l’auteur. Ce dernier et son sujet ont le même âge : ils sont nés en 1942. L’histoire se déroule sur plus de cinquante ans.

William Abott jr., 15 ans, rencontre Miss Frost dans la bibliothèque qu’elle dirige à First Sister. Il vient emprunter – pour la deuxième fois – « Les Grandes espérances » de Charles Dickens. Après avoir terminé sa première lecture, il avait décidé, en une minute, de devenir écrivain et de coucher avec Miss Frost. « Pas nécessairement dans cet ordre », précise-t-il. Miss Frost s’habille d’une manière sévère, elle paraît un peu plus jeune que la mère de William et possède une paire de seins d’adolescente, mais ce ne sera que longtemps après l’avoir rencontrée que Bill connaîtra son prénom. Elle insiste auprès de tout le monde – et surtout auprès des hommes – pour qu’on l’appelle Miss Frost, point final. « My name is Miss Frost. Never been married, never want to be. » On devine que ça veut dire quelque chose.

Je n’ai lu pour l’instant que le premier chapitre de ce livre qui sera, nul doute, riche en surprises et rebondissements, comme tous les romans d’Irving, qui comme Dickens (qui était payé au mot, ses livres ayant été d’abord publiés en feuilletons dans les journaux londoniens) a l’art de tirer à la ligne et de se lancer dans d’insoupçonnables développements pour retomber magistralement sur ses pieds.

Je sais qu’au fil des pages je vais retrouver plusieurs thèmes explorés de manière récurrente par l’auteur dans tous ses livres : confusion sexuelle, quête du père, ambition littéraire, lutte gréco-romaine… Et aussi ce goût de la transgression, du défi des conventions de cet auteur si peu politiquement correct, dans ce portrait et cette quête d’un garçon - puis d’un homme - qui se décrit comme un « suspect sexuel » mais cherche à devenir « quelqu’un de bien ». Au passage, cette phrase, une phrase-clé en l’occurrence: « Nous sommes formés par ce que nous désirons. »

John Irving me plaît aussi par son humour. William Abott jr., jeune ou âgé, est affligé d’un irrécurable problème d’élocution. Il ne peut prononcer les mots « library » et «libraries » autrement que « liberry » et « liberries », mais souligne qu’il n’a jamais eu aucune peine à prononcer « librarian » (bibliothécaire)…

Autre exemple, qui nous rappelle que le sexe est cocasse chez John Irving: « Il faut que vous sachiez », dit Bill Abott au lecteur, « que j’éprouve une extrême difficulté à prononcer « penis », qui dans mon énonciation torturée devient – quand j’arrive à donner de la voix à cela – « penith ». Ceci rime avec « zenith », au cas où vous vous seriez posé la question. »

Je me réjouis de découvrir le prénom de Miss Frost, bien sûr. Et plus encore ce qu’elle est vraiment, devinant qu’elle n’est pas (qu’)une miss… La couverture du livre est à cet égard un chef-d’œuvre d’ambiguïté. Regardez ces mains, ces omoplates…

« In One Person » n’est à mon sens pas traduisible de manière littérale. Quel pourrait être le titre de la version française à venir ?

http://john-irving.com/in-one-person-by-john-irving/

http://www.florianrochat.com

Merci Florian pour ce très agréable post.

J'aime beaucoup John Irving, j'ai presque tout lu de lui également. Je suis impatiente que sa traduction française se fasse.

Sur la couverture, tu as raison de le signaler, c'est important...on se demande s'il s'agit d'une femme ou d'un homme. Cela ne me surprend pas d'Irving

Tu nous tiendras au courant sur la suite de ta lecture ?

Il existe un sujet sur John Irving Il se trouve à cet endroit

Ne t'inquiète pas Nestor placera ton post au bon endroit s'il l'estime nécessaire

C'est celui des trois lus (le monde selon Garp, retour à Trister River) que j'ai préférés. J'ai énormément apprécié la réalité des situations, la cruauté des faits, et la provocation ironique de certaines situations comme le foetus oublié dans la bassine sur le bureau. J'ai quasiment le reste de tous ces autres romans à lire. Seul gros bémol de cet écrivain et que systématiquement au milieu des ses livres, il y a gros passage à vide qui décontenance par rapport à la première moitié et qui bien souvent font que les gens laissent tomber à ce moment là.

J'ai aussi presque tout lu d'Irving et puis j'ai bloqué sur Je te retrouverai dont je n'ai pas réussi à passer les cent premières pages. Voilà qui me donne envie de me replonger dans ses univers.

Citation :

« In One Person » n’est à mon sens pas traduisible de manière littérale. Quel pourrait être le titre de la version française à venir ?

faudrait lire tout le livre pour se décider. "Un seul Dieu" n'irait pas, l'Exclu ?

Bonjour à tous !

Je viens de m'inscrire sur ce forum, et John Irving est l'un de mes auteurs préférés.

Je classe les romans de John Irving en plusieurs catégories.

Il y a tout d'abord les "grands" romans : L'Oeuvre de Dieu, la Part du diable ; Une prière pour Owen, Je te retrouverai, Dernière nuit à Twisted river et In one person (il a enchainé les grands livres ces dernières années !).

Les très bons romans : Le monde selon Garp, Une veuve de papier, L'hôtel New Hampshire (la scène de l'inceste étant certainement une des plus difficiles à lire de toutes les scènes que j'ai pu lire !) et l'épopée du buveur d'eau.

Les moins bons : Un mariage poids moyen et La quatrième main.

Notez que je n'ai pas lu (pas encore !) Liberté pour les ours ! Et un enfant de la balle (j'ai essayé de le lire trois fois, pour l'instant, ça ne veut pas...).

J'ai été vraiment bouleversé par In one person, qui est assez dur à lire au départ, en tout cas pour moi qui suis un jeune lecteur et qui n'avait presque jamais rencontré de personnages homosexuels (à part dans Les chroniques de San Francisco de Armistead Maupin). Du coup, ce "type" de littérature m'intrigue pas mal et je vais bientôt lire quelques livres de Gore Vidal qui est le premier auteur vraiment connu pour avoir traiter ce sujet.

Citation :

es livres de Gore Vidal qui est le premier auteur vraiment connu pour avoir traité ce sujet [les homosexuels]

déja dans Balzac avec Vautrin et les "amitiés masculines".

bienvenue Alexico, si tu veux des saluts des grains c'est là qu'on pose les parapluies et qu' on dépose les CV
ce qu'on veut bien dire, si on en a envie.

Tiens, j'ignorais ça sur Balzac !

J'ai découvert Balzac très récemment, et n'ai lu qu'Eugénie Grandet (fabuleux d'ailleurs). J'avais lu quelque part que Vidal était le premier auteur américain à avoir traité ouvertement de l'homosexualité et à avoir réussi tout de même à vendre des livres, mais c'est vrai qu'en France ce sujet était sans doute plus développé avant !

Commencé hier, une prière pour Owen, car envie de passer enfin un bon moment. Et avec cet auteur, je suis sure que cela va me plaire. Le début déjà est prometteur.

Oh voui oh voui ! J'espère que ça te plaira !

Logiquement, j'en ai déjà lu trois de lui et j'ai beaucoup aimé pour ne pas dire adoré.

Son 13é roman. A moi seul bien des personnages, au Seuil

John Irving traite ici du désir, du secret, de l'identité sexuelle. A moi seul bien des personnages est une histoire d'amour inassouvi - une histoire tourmentée, drôle et touchante - et une approche passionnée des sexualités différentes. Billy, le narrateur bisexuel, personnage principal du roman, raconte les aventures tragi-comiques qui marquent durant près d'un demi-siècle sa vie de "suspect sexuel",

présentation.

ha ! là... je ne vais pas lire ça !

Citation :

moral du lecteur, déjà gravement plombé

plomber mon moral ? non, mais... ça va pas la tête !

pour Ysandre: moi j'avais lu "une prière pour Owen" il m'avait plu plein et trop de religiosité. Maintenant un livre sur les homosexuels? un saut à l'avant,étrange.Pas envie de le lire moi non plus.

formidable chronique de la seconde moitié du vingtième siècle américain, du grand renfermement puritain face à la libération sexuelle et à la guerre du Viet Nam, sans oublier l'évocation de l'épidémie de sida et ses ravages ainsi que l'effarant silence des gouvernants (Reagan). Mais toujours de l'humour, beaucoup d'humour, arraché à la tristesse et la mélancolie.

Citation :

Je crois profondément que nous sommes tous façonnés par nos désirs. Mais c'est encore plus vrai lorsque la société vous donne le sentiment d'appartenir à une minorité sexuelle, gay, lesbienne ou bisexuelle.

Plus on se sent extérieur à la «norme» sexuelle dictée par les conventions sociales, plus on doit être prudent dans le choix des personnes à qui l'on se confie, et plus on est contraint de s'interroger sur son identité sexuelle. Si on est hétérosexuel et qu'on l'assume, je ne suis pas sûr qu'on soit forcé de se définir autant par son identité sexuelle.

entretien avec John Irving

j'ai lu l'entretien, totalment en désaccord, le sida a commencé avec les homosexuels et s'est répandu après. Le mariage pour tous, nous l'avons chez nous et ce n'est pas un geste d'humanité,ce sont plus de votes aux éléctions. On ne pense pas à ce pauvre enfant à deux pères ou deux mères. Cet enfant sera maheureux sa vie entière. Comment agir à l'école? à la fête des mères et.. une confusion qui le portera qui sait où?
Il donne des exemples de parents hétérosexules qui maltraitent leur enfants, c'est vrai, mais un jour cet enfant quittera la maison paternnelle et sera un homme normal. Cette sorte de livres stimulent l'homosexualité. Un jour viendra ou nous qui ne le sommes pas, seront l'expection. Mon avis qu'ils fassent ce qu'ils veulent de leur vie, mais qu'ils ne touchent pas les enfants.

Je pense qu'on ne peut savoir par avance si tel enfant sera ou ne sera pas heureux, et il nous est également impossible de prévoir si, le cas échéant, cela sera dû au fait que ses parents soient de même sexe ou non !
Quant à la stimulation de l'homosexualité, encore faudrait-il penser qu'on peut devenir homosexuel car on voit des homosexuels, et c'est une idée bien étrange !

Pour en revenir à ce livre, A moi seul bien des personnages, je crois que j'en avais parlé ici même après l'avoir fini en anglais : c'est un livre très beau, dans la veine des trois derniers Irving ! Il a retrouvé la magie de sa période Prière pour Owen, L'oeuvre de Dieu, la part du diable ou encore l'Hôtel New Hampshire !

Dans une Prière pour Owen, tant de religiosité ne va pas avec l'homosexualité. Sur la question de si on peut devenir homosexuel, j'ai une référence sur un célèbre auteur Espagnol, qui avait des liaisons avec les plus belles actrices de son époque. Un jour il a fait la preuve de se lier avec un homme, et il a dit, j'ai perdu 50 ans de ma vie
Je ne dirai pas son nom ,il est très connu
Je continue à penser qu'un enfant d'homosexuels, même entouré d'amour sera malheureux.