Le rayon érotique

Et encore , on reste dans version " soft "

ne rigole pas ! à 11 ans, j'écumais la bibliothèque de mon père, et en grimpant après le rayons (au risque de me rompre le cou) j'ai trouvé le Kamasoutra, tout en haut !!!
damned... je n'ai pas tout compris. alors, je l'ai relu plus tard. Il faut toujours parfaire ses connaissances

Le Kamasoutra avec les dessins de Dubout ?

non, c'était un très vieux livre, qui avait ... l'air d'avoir été beaucoup lu

J'ouvre un fil sur Françoise Rey.

« Et dans le fond - excusez-moi d'être grossière -, il y a les gens qui lisent parce que c'est du cul, et ceux qui ne lisent pas parce que c'est du cul. Très peu se rendent compte que ce n'est pas "que ça". »

Lire un interview de l'auteure sur le site de SecondSexe.

Luca a écrit:

J'ouvre un fil sur Françoise Rey..

le fil existait déjà, j'ai donc fusionné ton message avec les autres. Moi j'avais lu la gourgandine, comme tu verras.

Ah ? J'avais fait une recherche mais pas trouvé.

joli petit couplet egrillard bien présenté.

fifty shades of grey d'E.L James. publication en octobre en France.

Le livre, qui a démarré comme une parodie de l'oeuvre de Stephenie Meyer, Twilight , va avoir droit à sa propre bande son. La maison de disque EMI a décidé de commercialiser une compilation des morceaux cités dans l'oeuvre d'E.L James. Le 17 septembre, les fans de la trilogie érotique pourront profiter des quinze morceaux qui rythment la vie des personnages du fameux porno sentimental.

le fameux porno pour mères de familles sera adapté à l'ecran avec des musiques religieuses.

en voici des oeuvres reprises en choeur, c'est bien beau.

c'est ici

Il n'est pas dit qu'on doive avoir de mauvaises pensées en écoutant ces hymnes. Chacun fera comme il l'entendra...

j'ai vu des commentaires sur ce livre dans les journaux de mon pays: Il semblerait que les auteurs n'ont plus de sujets, il nous manquait ce nouveau.
Aucun doute, ce sera une réussite; Je l'acheterai, moi aussi.
Très belle la musique, MAIS QUE DE MARKETING, sous les coulisses...

je suis moins sûr que toi sur la reussite, et ces coups de marketing ne me feront pas acheter le livre...

L'intrigue ? La soumission sexuelle à laquelle se prête Anastasia Steele. Cette étudiante en littérature, toujours vierge à 21 ans, succombe au charme d'un milliardaire nommé Christian Grey, esthète raffiné, excellent pianiste, qui n'oublie pas de livrer des sacs de riz au Darfour (si, si !). Avec lui, elle connaît deux orgasmes dès ses premiers ébats. Mieux, elle jouit dès qu'il la touche. Celui-ci fait signer un contrat à la jeune femme qu'il aime fouetter et ligoter.

in le Monde.

un extrait.

Un extrait de "Fifty Shades of Grey", de l'écrivaine britannique E.L. James.

J'entends un autre bruit de glaçon, et je le sens ensuite le glisser autour de mon téton droit tandis qu'il tire le gauche avec ses lèvres. Je gémis, en résistant contre l'envie de bouger. C'est une torture si douce, si déchirante.
"Si tu renverses le vin, je ne te laisserai pas jouir."
"Oh... s'il vous plaît... Christian... Maître... S'il vous plaît." Il me rend folle. Je l'entends sourire.

Le glaçon posé sur mon nombril est en train de fondre. Mon corps est plus que brûlant - brûlant et gelé, et en manque. En manque de lui, à l'intérieur de moi. Maintenant.
Ses doigts froids parcourent lentement mon ventre. Ma peau est sensible et réactive, mes hanches s'arquent automatiquement, et le liquide devenu tiède s'écoule sur mon ventre. Christian bouge vite, le lape avec sa langue, m'embrasse, me mordille, me suce.
"Oh, non, Anastasia, tu as bougé. Que vais-je bien pouvoir te faire ?"

Je respire fortement. Je ne peux me concentrer que sur sa voix et son toucher. Plus rien d'autre n'est réel. Plus rien d'autre ne compte, plus rien d'autre n'existe pour moi. Ses doigts se glissent dans ma culotte, et il respire brusquement.

"Oh, bébé", murmure-t-il, et il pousse deux doigts en moi.

J'en ai le souffle coupé.

"Déjà prête pour moi", dit-il. Il remue ses doigts avec une lenteur émoustillante, dedans, dehors, et je me presse contre lui, levant mes hanches.

"Tu es une gourmande", me gronde-t-il doucement, et son pouce tourne autour de mon clitoris, et finalement le touche."

rotko a écrit:

un extrait de l'écrivaine britannique E.L. James..

Bof... du très classique, presque mièvre, non ?

les critiques y voient un ersatz de Twilight, pour mères de famille.

'est vraiment dégueulasse; je rougis en lisant de telles saloperies. Et je me demande pourquoi les maisons d'éditions publient de tels ouvrages ( pour mères de famille)
nous sommes quoi les femmes?

rotko a écrit:

les critiques y voient un ersatz de Twilight, pour mères de famille.

je ne l'ai pas lu mais en lisant ton passage ça ne me surprend pas ...Je rejoins Luca c'est pas presque mièvre mais complètement mièvre

je reste sur mon avis, vous Natalia et Luca vous dites que c'est mièvre;
Si le français n'a pas changé, pour moi mièvre voulait dire, gracieux ou gentil,je ne vois rien de ça. En plus ce livre n'est pas érotique, il est franchement pornographique;Dans un livre érotique, on suggère d'une manière subtile de nous faire comprendre les situations, plutôt que de les montrer dans toute leur crudités-

Amadak a écrit:

je reste sur mon avis, vous Natalia et Luca vous dites que c'est mièvre;
Si le français n'a pas changé, pour moi mièvre voulait dire, gracieux ou gentil,je ne vois rien de ça. En plus ce livre n'est pas érotique, il est franchement pornographique;Dans un livre érotique, on suggère d'une manière subtile de nous faire comprendre les situations, plutôt que de les montrer dans toute leur crudités-

J'employais mièvre dans le sens de : qui manque de force, de netteté, de puissance, de naturel; qui est fade, affecté.
Un ado aurait pu écrire les lignes postées par Rotko.
La crudité ne me déplait pas dans l'érotisme - tout ce qui "tourne autour du pot" me renvoyant plutôt à de la littérature rose - mais à condition qu'elle donne lieu à une certaine recherche, qu'elle surprenne.

Pour moi mièvre est employé dans le sens d'affecté sans originalité, fade donc tout comme Luca et il me semble que c'est ainsi que ce mot est défini

Je crois qu'il manque de bons auteurs dans ce registre, c'est dommage car je persiste à penser qu'il peut exister de très belles oeuvres dans ce genre

pour Luca; merci pour améliorer mon français; je vais chercher" tourner autour du pot" une jolie expression que je vois pour la première fois.

Amadak a écrit:

pour Luca; merci pour améliorer mon français

En fait, j'ai aussi appris grâce à toi car j'ignorais que mièvre pouvait aussi avoir le sens de puéril, enfantin, gentil (mais c'est apparemment un sens ancien qui a été abandonné).

Amadak a écrit:

je vais chercher" tourner autour du pot" une jolie expression que je vois pour la première fois.

Je l'ai mise entre guillemets pour qu'on ne pense pas que je faisais un mauvais jeu de mots.

merci à toi Luca, j'ai bien compris "tourner autour du pot" tu ne vas pas le croire mes anciens prof. de l'Alliance Française, nous avaient interdit d'utiliser des expressions françaises, étant étrangers, donc j'en connais bien peu.

Une curiosité de femme: ce qui est écrit en bas, Erra Luca, c'est toi?

Luca a écrit:

La crudité ne me déplait pas dans l'érotisme - tout ce qui "tourne autour du pot" me renvoyant plutôt à de la littérature rose - mais à condition qu'elle donne lieu à une certaine recherche, qu'elle surprenne.

Tout est affaire de goûts et de sensibilités dans la vie.

Moi, c'est le contraire, je préfère les images, les insinuations, les sous-entendus, le jeu entre le non-dit et l'évident, s'amuser avec les expactatives juqu'à ce que l'état de tension soit insupportable.

J'interprète la crudité comme un manque de talent et d'imagination. Aller droit au but, c'est un aveu de faiblesse, voire d'impuissance: on ne sait pas composer avec les attentes - ce qui m'amène à Gide et à cette phrase qui revient comme un refrain:

Les Nourritures Terrestres ,par exemple, sont selon moi très érotiques. On peut y lire une très belle allégorie sur le désir qui n'en finit pas. Ca me parle bien plus que Gamiani d'un Musset ou Les onze mille vierges d'Appollinaire - et ce n'est certainement pas par pudibonderie.

Bon, je ne parle même pas de Fifty truc, c'est nul à mourir.