Mis en appétit par un article, j'avais le choix, au rayon théâtre, entre Le boulevard du crime, L'hôtel des deux mondes, et Le libertin. Alors bien sûr...
j'ai donc découvert Diderot, houspillé par sa femme et sa fille, harcelé par deux femmes ravissantes et ravisseuses, écartelé entre la morale et le bonheur (une idée neuve au XVIIIe en Europe!), entre le Devoir (tome 2 de l'Encyclopédie) et la Volupté (tome 13).
Ma foi, on y discute sérieusement de choses frivoles, et on y prend la frivolité au sérieux! Je n'ai donc pas boudé (le boudoir, du XVIIIe!) mon plaisir (typique du XVIIIe à nos jours!) à la lecture de cette pièce enlevée, au ton allègre, légère dans tous les sens, et qu'on ne saurait trop recommander aux libertins (et aux autres) de 7 à 77 ans...