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 Thomas Bernhard [Autriche]

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rotko
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MessageSujet: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyMer 08 Mar 2006, 21:08

Rien lu de lui !
mais j'ouvre le président, et cette 1ére scène, un regal de méchanceté et de drôlerie !

La presidente est visible, odieuse et radoteuse à souhait, et on entend un clapotis dans la pièce à côté : c'est le president dans son bain lol!
ah ! le beau début !
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyDim 12 Mar 2006, 16:16

Donc le Président de Thomas Bernhard me plaît bien : férocité de la description des personnages au pouvoir, mais qui se déduit de leurs propres paroles et de leurs propres conduites.

C’est le pouvoir tyrannique mis en cause : l’isolement, la méchanceté, la mégalomanie, le radotage et la folie paranoïaque en sont les caractéristiques, avec un discours sécuritaire qui se manifeste à tous les instants ; On vitupère contre les anarchistes, avec quelques larbins de service qui font rire le tyran ou lui cirent les bottes, sans jamais avoir une parole personnelle.

Ainsi la pauvre Mme Gai avec la présidente, scène 1, ou les officiers portugais et l’ambassadeur dans la scène 4.

Voici un aperçu du langage répétitif et obsessionnel de la Présidente

Citation :
En chaque individu il y a un anarchiste
Madame Gai
Votre fils
Est soupçonné
Soupçonné
madame Gai
Soupçonné
Comme si nous n’avions plus
Que des ennemis
Toute tête
Est une tête anarchiste
Dit l’aumônier
Tout tête est un anarchiste…

Le discours du Président :

Citation :
Comme elle (1) a repoussé ses avances
Le directeur l’a mise au placard
Il lui bat froid
Le directeur de notre plus grand théâtre
Du théâtre qui jouit en Europe de la plus grande considération lui bat froid
Lui bat froid et la met au placard
Elle est condamnée à l’inactivité
Parce que le directeur lui bat froid


(1) la compagne intéressée du Président, une cabotine sans envergure.
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyMar 24 Avr 2007, 04:48

Le Président de Thomas Bernhard, par Blandine Savetier et Au but de Thomas Bernhard, par Guillaume Lévêque., sont au Théâtre national de la Colline, jusqu'aux 13 et 17 mai.

Citation :
Toutes les pièces de Thomas Bernhard ont pour figure centrale un imprécateur dominant. Plus rarement une imprécatrice. C'est le cas dans le Président. Et aussi dans Au But, un texte qui date de 1981. Au Théâtre national de la Colline, les deux pièces sont données simultanément et jouées par deux actrices à fort tempérament
.

Citation :
Bernhard a besoin de grands acteurs ­ actrices :­ Istria et Valadié sont de cette trempe.

liberation.
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyMer 22 Oct 2008, 09:40

Le naufragé

3 héros pour ce brillant livre.

Le narrateur s’exprime à la première personne, dans un soliloque torrentiel, poétique et existentiel.

Son destin a croisé deux amis, dont l’un est une star internationale du piano, un virtuose hors du commun, vivant en retrait du monde. Une sorte d’élu, « monstrueusement » englouti par son art. Il finira terrassé par une crise cardiaque, en jouant.

L’autre ami, Wertheimer, formé au même moment que ce génie et avec le même professeur , est vite surnommé le sombreur. Il cessera sa carrière de pianiste et traînera son mal être toute sa vie, finissant par aller se suicider en Suisse, devant la maison de sa sœur, coupable de l’avoir « abandonné » pour se marier.

Le narrateur analyse en profondeur deux tempéraments, deux foudroyantes destinées de musiciens passionnés.

Il s’intéresse particulièrement à Wertheimer, à celui pour qui l’étoile ne brillera jamais assez fort. A cet homme comme prédestiné pour l’autodestruction, quelles que soient les circonstances extérieures, miné par un mal profond : le mal d’exister.

Ce n’est pas seulement une analyse psychologique vivante, c’est une plongée au cœur de l’homme, face à son fatum, à ses désirs et à la réalisation ou à l’irréalisation de ceux-ci.

Le sombreur est-il un idéaliste ? A-t-il raté sa vie, comme il le croit ?

Il portait une aspiration de grandeur supra-humaine, une volonté d’illumination qu’il n’a jamais pu atteindre.

A lire absolument, quand on aime la musique, Vienne... On est transporté, transcendé et anéanti, puis finalement, au-delà des tragédies individuelles, émerveillé par les trajectoires humaines...



chapeau
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyMer 14 Jan 2009, 06:36

Minetti, de Thomas Bernhard. Mise en scène : André Engel. Avec Michel Piccoli, Evelyne Didi, au Théâtre national de la Colline, Paris-20e.
Citation :

On n'a jamais entendu sur une scène des choses aussi définitives sur l'acteur, sa place dans la société, sa lutte avec - ou contre - le public et les auteurs, son angoisse et ses incertitudes.

dit le Monde qui salue le courage et la prestation de Michel Piccoli.
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyMar 20 Jan 2009, 18:47

Le critique du Monde a dû s'endormir car Rue89 en rend un tout autre compte-rendu : Picolli (qui se fait vraiment vieux, il devrait arrêter) a totalement oublié son texte, allant jusqu'à divaguer en disant à la fenêtre "tiens il neige encore..." (puisque Minetti se déroule à la Saint-Sylvestre). [l'article en question]
Je vais la voir en avril à Lille, j'espère qu'il se sera remis d'ici là !

Sinon, que dire de Bernhard, sinon que c'est l'alliance suprême du cynisme et du sublime... J'aime beaucoup Le Président et Le Réformateur (le second étant d'ailleurs plus "fini" que Minetti à mon sens, pourtant destiné au même acteur...).
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyMar 30 Juin 2009, 06:25

Extinction, le dernier roman de Thomas Bernhard parait chez l'imaginaire de Gallimard.

le monde en note la grande férocité sur les deux cibles favorites de l'écrivain : "le triomphe de la bêtise petite-bourgeoise et la survivance du national-socialisme autrichien", notamment.

Citation :
Un homme parle. Second fils d'une grande famille autrichienne, Murau a décidé de quitter le château familial de Wolfsegg pour Rome, contre "l'entreprise parentale de pétrissage". Là il peut s'adonner à la vraie vie, celle de l'esprit. Mais un événement tragique contraint ce libre-penseur à un retour vers l'origine : ses parents et son frère viennent de périr dans un accident de voiture. Revenir à Wolfsegg pour ces funérailles, c'est prendre en plein visage un passé et un héritage, qu'il faut dilapider mentalement[...]

tout ce qui se rattache à Wolfsegg n'est que falsification. L'origine du mal est enfouie dans son histoire. Remonter à l'enfance, c'est se heurter à un "vide béant". Ce mythe est écorné par une histoire ignoble, celle du nazisme, qui a touché de près le domaine, lequel a abrité des SS et souillé à jamais ce lieu. De la famille à l'Etat autrichien, le monde de Murau est désormais irrécupérable. Ses fondations sont corrompues et le livre traque les preuves de cette situation, sans indulgence, sans souci d'épargner les morts. Car il faut dénoncer leurs abjections pour être sûr d'en finir avec leur histoire, et qu'elle ne soit jamais plus féconde. Pour rendre possible cette "extinction", Murau éructe inlassablement, dans un art savoureux de l'exagération.

En gros, l'histoire de Murau serait l'entreprise littéraire de Thomas Bernhard lui-même, ce qui montre tout l'interêt de cette oeuvre.
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptySam 11 Juil 2009, 05:59

En Avignon Denis Marleau metteur en scène quebecois offre un moment de pur plaisir, de pur théâtre.

L'opération alchimique porte sur Une fête pour Boris, de Thomas Bernhard (1931-1989). Elle fait entendre comme rarement le rire féroce de l'écrivain autrichien face à la condition dérisoire de nos petites vies.

Citation :
Déguisements, masques, travestissement, maquettes, poupées : Denis Marleau pianote sur toute la gamme avec une aisance confondante. Mais c'est son utilisation des marionnettes électroniques, pour figurer les infirmes de l'hospice, qui impressionne le plus.

écrit le monde.
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MessageSujet: "Les Mange-pas-cher" de Thomas Bernard   Thomas Bernhard [Autriche] EmptySam 15 Aoû 2009, 19:45

J'ai terminé ce petit livre en vacances et je me risque à en donner un compte-rendu. Je ne sais pas trop comment procéder et donc, comme je ne sais pas comment faire, je fais d'abord, je réfléchis ensuite et normalement, "ça vient ", le texte arrive, ce que j'ai à dire se dévoile à mes propres yeux. Je place le bouquin sur la tablette à côté de mon ordinateur et je commence mon premier compte rendu de lecture pour « Grain de sel » :

Curieux titre que "Les mange-pas-cher". On s'attend à trouver le récit d'un malheureux miséreux, une sorte de version plus acide des "Misérables" modernes. Mais, bien sûr, ce n’est pas de ça qu’il s’agit…
Le héros est un obsessionnel, travaillant à une œuvre, sa grande œuvre : sa "physiognomonie". Le lecteur « normal » ne comprendra jamais exactement en quoi consiste cette "physiognomonie" mystérieuse. Koller est persuadé d'être "un homme de l'esprit" et un accident assez horrible lui semble avoir été téléguidé par la providence pour lui donner l'opportunité de vivre encore plus qu'auparavant encore, pour et par ce qu'il appelle l'esprit.
Les phrases de Bernhard sont longues, "emberlificotées", répétitives. Elle traduisent l'état d'esprit de Keller, le héros, raconté par le narrateur qui fut un camarade de lycée du personnage qui, comme nous le découvrons au fil des pages, est un grand malade, d'une prétention folle et grotesque.
Koller est véritablement misérable, son destin est tragique, mais à aucun moment nous n'avons pitié de lui, tellement il est insupportable et ridicule et tellement par moments nous avons du mal à suivre la prose de Bernhard, qui revient toujours sur les mêmes détails absurdes, répète les mots, les expressions, les situations qui sont d'une terrible médiocrité, d'une fatigante banalité.

Cet homme-là est misérable, mais repoussant, prétentieux et fou. On voit de plus en plus clairement que l'ouvrage auquel il travaille n'est qu'une bizarre chimère, une fantaisie de maniaque. Koller va tous les jours manger à la Cantine Publique Viennoise, dite « CPV » et Bernhard ne nous épargne, par l’intermédiaire de son héros, aucun détail sur les circonstances de l’intégration de Koller à la communauté des "mange-pas-cher", conçue visiblement par cet homme de l’esprit », Koller, comme une sorte d’aristocratie, de façon arbitraire, mais pas beaucoup plus arbitraire, si l'on y réfléchit un peu, que ceux de nos contemporains qui se qualifient de façon éhontée "d'élite" sans plus savoir de quoi il parlent que le héros de l'ouvrage de Bernhard, du moins c'est ce qui m'est venu à l'esprit en lisant cela.

Pour Koller la notion de hasard est une absurdité, pour Koller il était écrit qu’il irait vers le vieux chêne et non vers le vieux frêne :

« […] Il aurait pu, dit-il, de manière tout à fait automatique comme les jours précédents, aller vers le vieux frêne et non vers le vieux chêne, mais tout à coup il n’était pas allé vers le vieux frêne, mais vers le vieux chêne, car si, dit Koller, il était allé le jour en question vers le vieux frêne, il est possible qu’il n’en soit pas venu aux Mange-pas cher , mais à quelque chose de tout à fait différent, de même que dans tous les cas, s’il avait pris un autre chemin que celui qu’il avait pris ce jour-là, c’est-à-dire celui du vieux chêne et non celui du vieux frêne, il serait tombé sur un sujet différent, peut-être même un sujet opposé, un sujet parfaitement différent, dit-il, de celui sur lequel il était tombé parce qu’il avait pris ce chemin et aucun autre, et donc il était tombé le jour en question sur les Mange-pas-cher parce qu’il était allé vers le vieux chêne et non vers le vieux frêne. […] » (p. 12, Ed. Folio)

Dernière phrase du livre :
[...] Les mange-pas-cher avaient été perdus, comme tant de productions de l’esprit dont leurs inventeurs nous ont parlé.

Cela fait me fait un peu penser à l’univers désespéré de Beckett, avec un humour grinçant qui met quand même un peu de gaité et moins de métaphysique. Il faut impérativement aimer l’humour noir, très noir, pour apprécier. Il faut aimer ça, avouons- le.

J’adore, ne serait-ce que parce que Bernhard me montre par l’exemple que les répétitions sont autorisées et mêmes recommandées si le sujet s’y prête et que peu importe l’esthétique et les jolis mots, si le fond suit la forme.
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptySam 15 Aoû 2009, 20:02

Citation :
Je ne sais pas trop comment procéder et donc, comme je ne sais pas comment faire, [...] et je commence mon premier compte rendu de lecture pour « Grain de sel » :

L'important est de se lancer, et chacun fait comme il l'entend, ce qui laisse toute liberté cheers

je pense quand même que les messages courts et successifs sont plus lus que les autres.

ton compte-rendu des "mange pas cher" (edité par Gallimard) semble bien montrer la ferocité de Bernhard envers ses compatriotes ... qui nous ressemblent !

si je le trouve, je le lis !
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MessageSujet: Le neveu de Wittgenstein   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyJeu 20 Aoû 2009, 08:29

"Le neveu de Wittgenstein", c'est le frère névrosé de celui de Rameau. C'est un être élégant et fantasque, issu d'une famille aussi riche que stupide. Un cygne né chez des pourceaux du point de vue de l'esprit. Un être subtil et sensible né dans une famille qui, encore aujourd'hui à HONTE de "mon oncle Ludwig", comme le dit Paul Wittgenstein, "mon ami Paul" comme l'appelle Bernhard.
Car le sous-titre de ce petit roman est : "Une amitié". Bernhard nous fait le portrait moral du personnage, de sa merveilleuse intelligence, de sa folie, de son malheur, de sa décadence pathétique. Que ceux qui prennent Bernhard pour un cynique lisent ce texte !
Paul est un malade mental pour sa répugnante famille et pour Thomas Bernhard c’est un être qui lui fut, comme ami, longtemps indispensable, le seul être avec lequel il put parler non seulement à cœur ouvert, mais à « esprit ouvert », à qui il ait pu véritablement PARLER.
Non, Thomas Bernhard n’est pas cynique. Il souffre d’une maladie mortelle pour la joie de vivre, qui vient très tôt et est incurable : la lucidité.
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MessageSujet: Re: Thomas Bernhard [Autriche]   Thomas Bernhard [Autriche] EmptyVen 01 Juin 2012, 05:11

Des arbres à abattre .

À peine édité, ce roman – parmi les plus célèbres – fut interdit et saisi à la demande du compositeur Gerhard Lampersberg qui s’était reconnu dans l’un des personnages.

Actuellement adapté au théâtre de la colline à Paris jusqu'au 15 Juin 2012

Vitupérant l’Autriche « petite-bourgeoise » et les Autrichiens qui l’habitent.

Stigmatisant la bassesse et la bêtise humaine, la vulgarité et la médiocrité d’une société engoncée dans ses certitudes, insensible au beau, quand elle ne s’avère pas son ennemie. S’élevant – en contrepoint d’une défense et illustration de l’art et de son vrai rôle – contre le mépris affiché de la culture par ceux-là mêmes qui prétendent la défendre, alors qu’ils sont les acteurs de la dégradation de l’âme et du goût, des sentiments et de la raison

La Croix.

Citation :
“... je hais Vienne mais je suis quand même forcé de l’aimer, et je pensai, tandis que je courais déjà à travers le centre ville, cette ville est quand même ma ville et elle sera toujours ma ville, et ces gens sont mes gens et seront toujours mes gens...”
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