Paulo Coelho - [Brésil]

C'est vrai qu'il y a des auteurs comme ça face auxquels on ne peut être dans la demi-mesure.

Sauf que je ne suis pas dans la deuxième catégorie, et pas totalement dans la première non plus. Je suis juste un grade en dessous. Je ne suis pas fan, mais je reconnais qu'il y a nettement pire et nettement plus mauvais...

Lîlâ a écrit:

il y a nettement pire et nettement plus mauvais...

tout est dans la nuance et le degré

Exactement.

rotko a écrit:

Lîlâ a écrit:

il y a nettement pire et nettement plus mauvais...

tout est dans la nuance et le degré

Moi je dirai pas que c'est un grand, non plus qu'il est mauvais, mais je lis certains de ses livres, et desuqles je choisis "Onze minutes"

Le démon et mademoiselle Prym , reste pour moi un grand mystère. L'histoire est simple, et l'enchaînement des idées est facile à suivre; mais ce combat entre le bien et le mal! existe-il vraiment?, et sous quels aspects? Ainsi pouvons nous être nos propres malfaisants; et rendre nos rêves des cauchemars! Et est-ce que c'est nous qui choisissons le chemin à prendre? La main du destin n'aurait-elle pas une part à ça?
Que symbolise le petit village dans l'histoire? Voilà une question à laquelle je ne trouve pas de réponse concréte. Tant de questions et d'autres que je me pose d'ailleurs après avoir lu cette sombre histoire!

Je ne déteste pas Coehlo, je n'en ai lu que deux, L'Alchimiste et La cinquième montagne. Les deux m'ont plu, je ne les relirais pas mais il y a bien pire que ça ! Par contre je n'ai jamais lu Hesse, et visiblement faut que je pallie à ça

On peut avoir apprécié Paulo Coehlo un temps puis s'en lasser , le terme n'est peut être pas le plus approprié mais bon ...
J'avais adoré Onze minutes et Véronika décide de mourir mais avec Zahir quelle déception !!! . L'impression qu'il s'est aussi perdu dans une promo marketing . Dommage !!

Pour avoir lu tous les Coelho parus jusqu'en 2005, je dois dire qu'au début (j'ai commencé par L'Alchimiste), j'étais mitigé.
Puis, les suivants me semblant plus proches de moi, j'ai commencé à en lire un ou deux par semaine mais, vers la fin, je trouvais qu'il y avait souvent la même volonté de ressenti...

Le démon et mademoiselle Prym est celui dont l'accès me fut le plus difficile...

Voilà bien un temps que j’ai fini de lire un certain nombre des livres de Coelho : Le Zahir; Au bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré ; Maktub ; La sorcière de Portobello, et j’ose dire que j’ai fini par croire que je lisais la même histoire à chaque fois, centrée sur le même thème, les mêmes expressions, les mêmes idées. Et je sens que le narrateur prend comme l’attitude d’un moralisateur, sans qu’il laisse apparaître clairement où il veut en venir…chaque livre reprend le thème du précédent avec une forme différente.

Au début, c’était avec un grand plaisir que j’ai commencé à lire ses livres, voulant avoir une idée exacte sur toutes ses productions, mais après, j’ai fini par me rendre compte que ces lectures ne m’apportaient rien, que j’étais en train de tourner en rond dans un tunnel construit par Coelho…C’est en vain que j’ai voulu comprendre. C’est comme si il voulait dire une chose, mais n’arrivait pas à dire la chose !

Même impression Mika... (enfin, tu me fais me replonger une dizaine d'années en arrière).

L'article de wikipedia est loin d'être dithyrambique ! il parle d'emprunts divers,

Citation :

Une spiritualité syncrétique, qui méconnaît les orthodoxies, empruntant à des traditions très diverses, et parfois contradictoires : religions, courants philosophiques, mysticisme, spiritisme, méditation, surnaturel, ésotérisme,

dans le Monde 2 (1/01/2010) p. 10, paulo Coelho fait de l'élémént déclencheur de sa vie et de son écriture, un pélèrinage à Saint-Jacques de Compostelle.

Citation :

Depuis 1992, c'est devant la grotte de Bernadette que je passe toutes les nuits de la Saint-Sylvestre. En prière.

Paulo , grace aux zens je me suis trouvé entraine de l'apprécier , je lisais des extraits des maitres zens comme " Osho " et comme par hasard j'ai lu un extrait de "L'alchimiste "que j'ai beaucoup aimé j'ai lu ce roman , et un jour dans la bibliothèque j'ai vu mon coup de cœur " Sur le bord de la rivière de Piedra je me suis assise et j'ai pleuré " j'ai vraiment aimé cette histoire , j'avais la chair de poule en lisant et sur quelques passages j'ai eu des larmes aux yeux , c'est vraiment agréable , j'ai flashé sur la personnalité de "Pilar" forte et romantique , le cœur , l'esprit ...Ajoutant "La cinquième montagne " grâce a la note de l'auteur ...Bien que je ne lis plus a cause de mon professeur qui nous a déconseille de lire les romans traduits O_o ! Enfin j'aime toujours !

[D]ark-Siren a écrit:

Paulo , grace aux zens je me suis trouvé entraine de l'apprécier , je lisais des extraits des maitres zens comme " Osho " et comme par hasard j'ai lu un extrait de "L'alchimiste "que j'ai beaucoup aimé j'ai lu ce roman , et un jour dans la bibliothèque j'ai vu mon coup de cœur " Sur le bord de la rivière de Piedra je me suis assise et j'ai pleuré " j'ai vraiment aimé cette histoire , j'avais la chair de poule en lisant et sur quelques passages j'ai eu des larmes aux yeux , c'est vraiment agréable , j'ai flashé sur la personnalité de "Pilar" forte et romantique , le cœur , l'esprit ...Ajoutant "La cinquième montagne " grâce a la note de l'auteur ...Bien que je ne lis plus a cause de mon professeur qui nous a déconseille de lire les romans traduits O_o ! Enfin j'aime toujours !

Sur les bords de la rivière Piedra est un bouquin extra !
Un des livres qui m'a le plus marqué.

Harelde78 a écrit:

Sur les bords de la rivière Piedra est un bouquin extra !Un des livres qui m'a le plus marqué.

Héhé un romantique en plus

Je ne sais pas le seul roman qui ne m'a pas vraiment plus est " Veronika décide de mourir " , je dois dire que j'ai pas eu la passion et j'ai même pas terminer la lecture du livre

Bon, il est temps que je vous parle un peu du Silence du Vainqueur. J'ai laissé passer quelques jours pour laisser descendre l'adrénaline. Je ne vais d'ailleurs pas passer 3 heures à vous pondre un message de 150 lignes : ce livre n'en vaut pas la chandelle.

Paulo Coelho s'attaque au monde superficiel de la mode, du cinéma... Au monde des puissants qui contrôlent tout et ont une influence considérable sur les parasites (Jet Set) qui gravitent autours d'eux cherchant à récolter les miettes et sur l'ensemble de notre société. Je pense que Paulo Coelho a dû lire les deux essais d'Hervés Kempf et qu'il a tenté de coller dans un roman qui tient à peine la route (un homme tue des gens au hasard pour convaincre son ex-femme de revenir... méthode curieuse, mais bon, chacun son truc) le max d'infos sans vraiment se demander si cela apportait quelque chose. Il fait feu de tout bois m'a fait remarquer Rotko : c'est exactement ça. Quand l'enquêteur reçoit un fax, hop, il ouvre une parenthèse, nous explique comment fonctionne un fax et conclut en disant que maintenant le mail est mieux pour l'environnement (économie de papier, précise-t-il). Et tout est comme ça d'un bout à l'autre.


Voila, en gros, je n'ai pas aimé ce livre, mais ne renie pas Coehlo qui m'a enchanté avec les deux autres livres que j'ai lus de lui.

Citation :

Cette écriture simpliste lui vaut toutefois d'être considéré par une grande partie de la critique comme un écrivain mineur aux moyens faciles, dans la lignée du roman populaire, voire des manuels de « développement personnel », proposant une spiritualité insaisissable, sans fondement solide.
Au Brésil, bien qu'il y soit l'écrivain le plus connu, et membre de l'Académie des lettres depuis 2002, il est critiqué entre autres pour son manque d'originalité, l'immense publicité qui accompagne la sortie de chacune de ses œuvres et ses fautes de grammaire

wikipedia

rotko a écrit:

Citation :

Cette écriture simpliste lui vaut toutefois d'être considéré par une grande partie de la critique comme un écrivain mineur aux moyens faciles, dans la lignée du roman populaire, voire des manuels de « développement personnel », proposant une spiritualité insaisissable, sans fondement solide.
Au Brésil, bien qu'il y soit l'écrivain le plus connu, et membre de l'Académie des lettres depuis 2002, il est critiqué entre autres pour son manque d'originalité, l'immense publicité qui accompagne la sortie de chacune de ses œuvres et ses fautes de grammaire

wikipedia

La critique n'est pas tendre !

j'ai lu un seul livre de lui, pas fini, je ne me souviens pas même lequel. En Argentine il n'a pas bonne presse et on le considère un écrivain mineur, qui s'inspire d'aures écrivains, une certaine forme de plagiat, et qui joue un rôle de pseudo-philosophe. Très appuyé par la publicité des maisons d'éditions dans le but de vendre
Il y a des clients pour tous.
je l'ai vu à la télévision une fois et il m'a fait l'impression de se considérer comme un génie.

Paulo Coelho publie L'alchimiste en pleine période new age, et fait un tabac. Ça vous étonne ?

Je ne jette pas la pierre à ceux qui ont aimé (après tout j'adorais quand Lio chantait La reine des pommes !), mais qu'on vienne pas dire que c'est de la littérature ou de la philosophie.

Bon Harelde, tu le lis quand Herman Hesse ? (y a pas le smiley avec un fouet ici ?)

J'ai étét très déçu par l'alchimiste, parce que c'est un roman adapté d'un récit hassidique (lequel récit ne prend qu'une page) retranscrit préalablement par Martin Buber (juif hassidique).

Et Coelho n'en n'a rien dit. Plagieur.

Mag à l'eau a écrit:

Bon Harelde, tu le lis quand Herman Hesse ? (y a pas le smiley avec un fouet ici ?)

J'ai lu Siddhartha qui ne restera pas dans les annales. Bien, mais sans plus !


J'ai probablement laissé un petit mot sur le fil de Hesse. Je te laisse chercher

Pour ma part, je suis une adepte de Paulo Coelho.
Il m'a beaucoup aidé à comprendre un certain nombre de choses sur cette terre. Même si sa "pseudo-philosophie" de la vie paraît un peu simpliste au premier abord, je pense qu'on peut en tirer beaucoup si on la plaque sur notre expérience personnelle et qu'on laisse libre court à son interprétation. Sur le plan humain, son écriture est enrichissante et conduit forcément à la réflexion de chacun, qu'on accroche au style d'écriture ou non (là, je dirai comme plusieurs personnes l'ont fait avant moi : tous les goûts sont dans la nature). Et puis, un conte permet avant tout de s'évader et d'être transporté. A mi-chemin entre le fictif et le réalisme, je trouve son style incroyablement captivant.

J'ai commencé il y a deux ans par Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré que j'ai lu pendant une période difficile de ma vie, puis j'ai lu Maktub à un moment où je mettais plus ou moins de l'ordre dans ma vie. Le dernier en date est L'alchimiste qui m'a permis de croire en ce à quoi j'aspire dans la vie (voyageuse dans l'âme, il n'était pas compliqué en même temps de m'identifier au personnage ^^). Et c'est avec impatience que j'ai envie de découvrir toute la magie que me réserve la suite de son oeuvre...

Au final, je pense que son succès n'est pas tellement dû à l'authenticité de sa philosophie ou non, mais plutôt à la force de conviction qui englobe ses idées, ses clefs, et ses aspirations.

Après, je suis d'accord pour dire qu'on accroche ou pas, par rapport au style d'écriture : ce sont avant tout des livres et si l'on raisonne uniquement sur des critères techniques, autrement dit purement littéraires, alors on peut longuement en discuter. Mais, à mon humble avis, ces critères ne représentent rien à côté de l'enrichissement que chacun peut puiser en ses oeuvre. Enfin, Paulo Coelho : on adhère ou pas. Et je peux respecter ceci.

L'Iran censurerait des oeuvres de Coelho, à ce qu'il dit.

Citation :

Il n'est pas sûr que les Iraniens y perdent grand-chose, mais tout ça est bien triste quand même

dit biliobs qui raconte l'histoire

Le seul livre que j'ai commencé à lire de cet auteur est " Véronika décide de mourir " . Je ne l'ai pas terminé à cause du style (pas homogène, comme si plusieurs personnes l'avaient écrit), de la construction de l'histoire (décousue à mon sens) et surtout du coté moralisateur à la petite semaine.

Bon, cela dit, c'est comme pour Harry Potter (quoique là j'aurai tendance à aimer pour les raisons inverses. Le style et la construction sont bien au rendez-vous), si cela peut faire lire...
Dans le cas de Coelho, c'est quand même "limite dangereux" car l'auteur se mêle de morale et d'éthique d'une façon très doctorale, presque comme un gourou (limite secte).

Si tu remontes le fil, tu verras que tu n'es pas seule à le penser