Paulo Coelho - [Brésil]

Harelde78 a écrit:

Incitation à la débauche

Incitation à l'EXCELLENCE, nuance...

Vais signaler cet abus caractérisé à Nestor...


Mouchard en plus...

Un mouchard qui ne sait pas ce qu'il rate...

Lîlâ a écrit:

Un mouchard qui ne sait pas ce qu'il rate...

Promis, je le lirai.
Mais le prochain sur ma liste, c'est Amin Maalouf !

Ensuite, ma femme me tanne pour que je lise un bouquin que lui a prêté sa mère ( ) : fatigue physique émotionnelle des mères. Un truc dans ce genre. Je sens le plaidoyer féministe arriver à vitesse grand V !

Harelde78 a écrit:

fatigue physique émotionnelle des mères

Surtout reviens nous faire un résumé, je ne veux pas rater ça, et Lîlâ non plus, je pense.

Je ne veux pas rater quoi ? Le résumé de Siddhartha, ou du livre fabuleux que les femmes de la vie d'Harelde lui font lire pour son bien?

Bon courage, Harelde, je compatis...presque. Et fais vite, Hesse t'attend.

Lîlâ a écrit:

Bon courage, Harelde, je compatis...presque.

Merci bien !

La Solitude du Vainqueur:
Il s’agit d’un chef d’œuvre. Ce livre parle précisément de valeurs qui furent irrémédiablement perdues. Le livre se présente comme un thriller mais en fait ce n’est qu’un trompe l’œil – les personnages sont manipulés par les personnes que Coelho appelle « La Super Classe ». Une fois de plus, Coelho a composé une histoire magistrale où ce qui est révélé n’est pas forcément ce qui se présente à la première lecture.
Sa capacité à se réinventer est d’ailleurs surprenante – on n’arrive pas à quitter ce livre tant le suspens est bien ficelé.
Bravo !

S'agit-il d'un roman à clefs ?

ou à tout le moins as-tu eu à l'esprit certains personnages cannois ? - car le livre se déroulerait, crois-je, pendant un festival du film.

jerôme garcin recommande «la Solitude du vainqueur», de Paulo Coelho chez Flammarion.

Citation :

Nom de Dieu, je n'ai jamais lu un livre aussi bête. Aussi arrogant et pontifiant dans la bêtise. A côté, même la prose d'Eric-Emmanuel Schmitt et les poèmes de Francis Lalanne semblent digestes. Il est vrai que je n'espérais guère de miracle. Cela fait quinze ans que l'auteur de «l'Alchimiste» nous inflige ses prêches de jamboree, ses bluettes de cartomancien, ses romans de gourou véreux.

si vous en voulez plus...

Ce qui est assez fascinant, ce sont les propos dithyrambiques sur certains auteurs ou certains livres. Mais à bien y réfléchir, ils s'ajoutent aux blâmes pour confirmer l'opinion que l'on a sur cet auteur ou sur ce livre.

P. Coelho un écrivain très en vogue ces dernières années, n'empêche de dire qu'il a une très belle écriture. J’ai lu "L'Alchimiste", "Onze minutes", et ""mon préféré, ce dernier est un recueil parabolique de textes regroupant un échange entre un maître et son élève, des récits vécus, des traces de livres qui ont marqué l'auteur.

Une citation tirée de "Maktub" que j’aime bien :

"Tout les chemins mènent au même endroit. Mais choisissez le votre et allez jusqu’au bout. N’essayez pas de parcourir tous les chemins. "

Il est sans doute plus un conteur qu'un écrivain.

Un peu dans le genre de Gougaud.

Crevette a écrit:

Il est sans doute plus un conteur qu'un écrivain.

Un peu dans le genre de Gougaud.

je n'ai pas lu Coelho, mais j'ai lu ou entendu Gougaud.

on n'a jamais dit de lui qu'il etait un gou- gaud Rou !

alors que vous qualifiez Coelho de parabolique (comme les antennes !)

Luce14 a écrit:

P. Coelho un écrivain très en vogue ces dernières années, n'empêche de dire qu'il a une très belle écriture. J’ai lu "L'Alchimiste", "Onze minutes", et ""mon préféré, ce dernier est un recueil parabolique de textes regroupant un échange entre un maître et son élève, des récits vécus, des traces de livres qui ont marqué l'auteur.

Une citation tirée de "Maktub" que j’aime bien :

"Tout les chemins mènent au même endroit. Mais choisissez le votre et allez jusqu’au bout. N’essayez pas de parcourir tous les chemins. "

Cette citation me rappelle les poncifs dont regorge le discours de prérentrée de mon proviseur : "Le bonheur n'est pas un lieu où l'on arrive mais une manière de voyager" etc, etc... Tous les ans, début septembre, on y a droit... On ne sait jamais très bien si on doit se bidonner ou s'en affliger.

Les critiques sont dures !


Personnellement, j'ai toujours pris beaucoup de plaisir à lire Paulo Coelho. Je suis peut-être quelqu'un de superficiel...

Citation :

T'occupe pas des railleries et trace ta route

aphorisme faussement oriental de ma conduite

rotko a écrit:

Citation :

T'occupe pas des railleries et trace ta route

aphorisme faussement oriental de ma conduite

J'adopte bien volontiers cette philosophie faussement orientale.

La formulation du critique cité par Rotko est effectivement très dure. Néanmoins, je ne suis pas tout à fait sûre d'être contre le fond de ce propos. Et je suis relativement d'accord avec l'idée que Coelho est un conteur plus qu'un écrivain. Il a, me semble-t-il, une forte tendance à reprendre des histoires pré-existantes, des pseudo-philosophies déjà bien galvaudées, pour les ressortir à sa sauce.

Or le problème, c'est que tout cela est un peu fade et trop facile. Quitte à reprendre des adages, des poncifs, des lieux communs, autant tenter d'y mettre une touche de créativité, une formulation peu ordinaire, n'importe quoi qui permette de décoller un peu...Ce que je n'ai pas trouvé en le lisant.

Lîlâ a écrit:

La formulation du critique cité par Rotko est effectivement très dure. Néanmoins, je ne suis pas tout à fait sûre d'être contre le fond de ce propos. Et je suis relativement d'accord avec l'idée que Coelho est un conteur plus qu'un écrivain. Il a, me semble-t-il, une forte tendance à reprendre des histoires pré-existantes, des pseudo-philosophies déjà bien galvaudées, pour les ressortir à sa sauce.

Or le problème, c'est que tout cela est un peu fade et trop facile. Quitte à reprendre des adages, des poncifs, des lieux communs, autant tenter d'y mettre une touche de créativité, une formulation peu ordinaire, n'importe quoi qui permette de décoller un peu...Ce que je n'ai pas trouvé en le lisant.

Eloge de l'élitisme ?
J'aime bien la simplicité parfois.
On ne peut pas bouffer du Cioran, du Sartre ou du Vian à longueur d'année.

Et je ne suis pas en train de louer le côté simpliste de Paulo Coelho. J'ai réellement beaucoup aimé les deux livres que j'ai lui de lui.

Si j'étais élitiste, je ne l'aurais pas lu, et ne serais pas, à simple titre d'exemple, en train de lire Mathias Malzieu.

Je n'aurais pas davantage défendu Bobin.

Ce que j'ai lu de Coelho n'était qu'un pâle plagiat d'auteurs comme Hesse, et pour moi, il ne soutient pas la comparaison, tout simplement.

Lîlâ a écrit:

Si j'étais élitiste, je ne l'aurais pas lu, et ne serais pas, à simple titre d'exemple, en train de lire Mathias Malzieu.

Je n'aurais pas davantage défendu Bobin.

Ce que j'ai lu de Coelho n'était qu'un pâle plagiat d'auteurs comme Hesse, et pour moi, il ne soutient pas la comparaison, tout simplement.

Faut que je lise Hesse, moi !


C'est prévu.
Il est sur ma liste.

Depuis le temps qu'on te le dit, ça aurait déjà dû être fait.

Lîlâ a écrit:

Depuis le temps qu'on te le dit, ça aurait déjà dû être fait.

Mais je ne lis pas vite !
Et il me faut le temps de lire mon p'tit stock que j'ai chez moi...


(Tu verras quand tu auras des gamins, ma grande. On en reparlera. On verra si tu tiens toujours des 50 pavés annuels ! )

Je lis de moins en moins de pavés. Je n'ai pas de gosses, mais je ne peux pas faire autre chose (comme joujou sur les forums...) quand je bosse, moi, môssieur.

Pi Siddhartha est court, donc ce n'est pas une excuse.

Paulo Coelho a toujours eu ses détracteurs, en général véhéments, et ses admirateurs, souvent inconditionnels.
Auteur tout en contraste !

Je suis et reste dans la seconde catégorie.