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 Reinaldo Arenas - [Cuba]

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Tchipette
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Tchipette


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MessageSujet: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptyMar 29 Jan 2008, 13:26

Fin de défilé
Neuf nouvelles écrites avant son exil, traçant l'histoire moderne de Cuba, et bien sûr celle de Arenas.
Des jeunes gens dépenaillés, partent rejoindre les rebelles avec un couteau. La vieille Rosa vend sa ferme à la coopérative. Les femmes veulent abattre l'amandier de la cour. Et dans la nouvelle éponyme, des centaines de cubains se réfugient, se massent, s'entassent dans la cour et l'ambassade du Pérou, dans l'espoir de pouvoir fuir.

Citation :
Ce matin-là, avant qu'il se lève, toutes les tristesses étaient couleur lilas. Puis il redressa un peu la tête et les tristesses étaient bleues ; mais quand il se pencha encore, en s'asseyant dans son lit, les tristesses se vêtirent d'un jaune violent. Quand il se mit debout et ouvrit la fenêtre d'un coup, toutes les tristesses retrouvèrent leur pigùentation naturelle : la rue, son gris de misère ; les pins, toujours indécis, leur noir verdâtre ; les immeubles, ce rouge récent qui lui faisait mal ; et le ciel, lui, une façade obstinément bleue.

Personnages de femmes-mères autoritaires, cauchemars de mort, la survie n'est là que grâce aux livres et aux mots.

Citation :
Furieux, minutieux délirant, continûment je déverse ma rage, mon effroi, mon ressentiment, ma haine, mon échec, notre échec, notre impuissance, toutes les humiliations, les escroqueries, les impostures et, en dernier, simplement, les coups, la persécution incessante. Tout, tout. Toute notre terreur : sur le papier, sur la page blanche, soigneusement cachée, dès qu'elle est remplie, sous le faux plafond de la loggia, dans les dictionnaires, ou derrière l'armoire : ma vengeance, ma vengeance. Ma victoire.


Dernière édition par Tchipette le Dim 24 Jan 2010, 20:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptyMar 29 Jan 2008, 13:30

Reinaldo Arenas est né en 1943 à Cuba et mort à New York en 1990. Il participe à la révolution castriste, luttant contre Batista, puis peu à peu se retrouve comme opposant au régime, de part sa vie (il revendique son homosexualité) et par ses écrits, sans concessions. En 1990 il quitte Cuba (c'est l'exode de Mariel où 130 000 "rebus" cubains émigrent aux Etats Unis) et se suicide 10 ans plus tard, atteint du sida.
Citation :
En raison de mon état de santé et de la terrible dépression qu'elle me cause du fait de mon incapacité à continuer à écrire et lutter pour la liberté de Cuba, je mets fin à ma vie . . . je veux encourager le peuple Cubain dans l'île comme à l'extérieur, à continuer le combat pour la liberté. . . . Cuba sera libérée. Je le suis déjà.

Dans un style dense et puissant, Arenas ne cesse de se raconter pour mieux raconter Cuba. Les mots sont douloureux, sombres, les personnages, durs. Il n'y a pas d'espoir, ceux que l'on aime trahissent. Pas de liberté, du bruit, du vacarme, des gens qui luttent pour survivre.
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rotko
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rotko


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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptyMar 29 Jan 2008, 16:24

Reinaldo Arenas était un ami de guillermo rosales. Comme lui, il a mis fin à ses jours.
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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptyMar 12 Fév 2008, 18:40

Le monde hallucinant

Quatrième de couverture.
L'histoire fabuleuse d'un dominicain méxicain pourchassé par l'Inquisition, une sorte de tour du monde d'un moine en quatre vingt prisons : à la fois biographie imaginaire, conte picaresque, fable philosophique, récit d'aventures surréaliste.


C'est un livre fabuleux, drôle, féroce, une satyre violente contre tous les tyrans, toutes les dictactures. Le style est celui d'une épopée, la biographie de Fray Servando, minutieusement décrite, religieusement historique pourrait on dire, se mêle ici avec les scènes fantastiques et poétiques.

Ce roman, écrit et publié à Cuba, n'a pas la noirceur et le désespoir des écrits New-Yorkais d'Arenas. Il reste du temps et de la place pour la poésie et le rire.

Citation :

Servando Teresa de Mier, on vous accuse de conspirer contre la vie sacrée de Leurs Majestés. On vous accuse aussi d'être enclin à la fuite et d'avoir pour plus forte passion celle de l'indépendance de l'Amérique (et ici le caquet des juges prit le son d'un tambour de fer-blanc), et d'avoir composé quelques dizains dédiés aux geôliers de cette prison où vous les représentez en ânes. Et d'avoir inculqué aux punaises (par le moyen de magie et de messes noires) une haine mortelle à l'endroit de notre ancien gardien-chef, pour qu'elles le rendent aveugle ou lui enlèvent la vie.
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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptyJeu 13 Mar 2008, 19:48

Adios a Mama

Ou adios a Cuba, huit histoires d'amour et de haine envers le pays qu'il a quitté.

On retrouve ici les obsessions de Arenas, la fascination pour la mort et la décomposition mais aussi la dérision et même la drôlerie.

Adios a Mama, la nouvelle éponyme est terrible avec la mort de la Mama, le sacrifice de (presque) tous ses enfants symbolisant le monstre Cuba qui phagocyte gens et idées, ce que l'on retrouve dans Mémoires du pays.

A la fin du livre, on trouve la fin d'un conte ou la vie d'un exilé cubain à New-York, histoire glacante et lucide.

Mais il y a aussi de la joie et de la farce dans La tour de verre et surtout La comète de Halley, absolument réjouissante.

Un très beau recueil de nouvelles parues chez Motifs en 2000. Si vous ne voulez qu'un Arenas...alors commencez par celui-ci...
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rotko
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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptySam 20 Aoû 2011, 07:45

Reinaldo Arenas - [Cuba] Are10

Citation :
Maintenant je vois l'histoire de mon pays comme ce fleuve de mon enfance qui charriait tout sur son passage dans un fracas assourdissant ; ce fleuve aux eaux troubles nous a tous anéantis lentement, les uns après les autres.

Ainsi s'achève le film que Julian Schnabel a consacré à Reinaldo Arenas sous le titre de son livre : Avant la nuit.

Le film retrace l'espoir en la révolution castriste et la déception, les amours homosexuelles, la passion de l'écriture, la censure, les travaux forcés, l'emprisonnement, mais sans vraiment "décoller" m'a-t-il semblé.
Certes on voit souvent la mer comme métaphore d'une liberté, voire d'une fuite de Cuba, à laquelle pense constamment Arenas. Il m'a semblé que les décors glauques, l'immense tristesse et brutalité de l'univers cubain plombaient le film. Si c'est l'occasion de lire Arenas, très bien.

Une nouvelle fois j'incite les grains à lire Mon ange de Guillermo Rosales, une oeuvre marquante sur la dure condition des écrivains exilés, encore sous le traumatisme des mauvais traitements.
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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptyDim 09 Oct 2011, 10:22

« J’avais déjà commencé mon autobiographie à Cuba, et je l’avait intitulée Avant la nuit, car je devais l’écrire avant la tombée de la nuit, puisque je vivais fugitif dans un bois. Maintenant, la nuit avançais de nouveau, de façon, de façon plus imminente. C’était la nuit de la mort. Maintenant il fallait vraiment que je finisse mon autobiographie avant la nuit. »


Mon voyage à Cuba ne m’emportera ni vers les plages, ni vers l’exotisme insouciant qui peut occuper le touriste en mal de soleil et de chaleur .Bien au contraire, il me catapultera au cœur de la dictature exercée par un homme depuis des années sur une population à bout de souffle.
Reinaldo Arenas, fait partie de ces écrivains cubains qui ont écrit la révolte, le rejet de ce régime, et qui en ont payé le prix fort.
J’ai choisi, un peu par hasard, cet ouvrage qui n’est pas un roman, mais une autobiographie, grâce à la rediffusion cet été du film que Julian Schnabel a réalisé à partir de ce livre.
Cette autobiographie a quelque chose d’original, dans le sens où elle n’a rien de linéaire, de chronologique. Elle commence par la fin de la vie de l’écrivain qui se sait malade et préfère la mort à la déchéance, et se termine par une lettre d’adieu qui n’est rien d’autre qu’un testament politique et une dernier réquisitoire contre celui contre lequel il se sera battu à sa manière toute sa vie.
« J’exhorte le peuple cubain de l’exil comme de l’ile à continuer à lutter pour la liberté. Mon message n’est pas un message de défaite, mais de lutte et d’espérance. Cuba sera libre. Moi je le suis déjà. »
Le reste, n’est rien d’autre que la Vie, avec un V majuscule ; une vie vécu à 100 à l’heure, une vie croquée par les deux bouts, une vie éprise de liberté et de beauté absolue, une vie qui finalement sera sa perte.
Cette biographie, est donc plutôt thématique que linéaire : 70 chapitres, pour la plupart courts, voire très courts. Seuls deux seront plus copieux :L’érotisme, et, La prison. Et cela n’est pas un hasard
70 chapitres, 70 tableaux….Une autobiographie atypique, que Reinaldo écrit par petites touches, comme on peint au petit pinceau. C’est court, c’est clair, c’est précis.
La thématique, plutôt que la chronologie, reflète la personnalité bouillonnante de cet écrivain. Il sera marqué très tôt par sa relation avec sa mère, et sa relation aux femmes : il ne connaît pas son père, et sera élevé par sa famille maternelle.

Ce qui frappe d’emblée, c’est que très tôt, il sera pris d’obsessions érotiques, et une attirance marquée et assumée pour les garçons, puis les hommes. Rajoutons à cela, une persécution systématiques des homosexuels, et nous comprendrons l’importance qu’il donnera à l’érotisme dans son œuvre, en ne cachant rien dune sexualité débridée, décomplexée. Il l’écrira dans des termes explicites, souvent très crus, qui pourraient à premier abord passer pour de la vulgarité, mais qui venant d’un homme me gène moins que d’une femme, et qui exprime surtout la révolte contre l’oppression, le désir de liberté absolue. Cet homme a passé un certain temps en prison, ou dans des camps de travail, et cela explique aussi l’importance qu’il a donnée à ce thème dans son texte.

Reinaldo dresse tout au long de ces pages, qui se lisent avec beaucoup de facilité, un tableau très éloigné du cadre idyllique que certains viennent chercher à Cuba. Et c’est cela qui m’a fasciné, la dénonciation d’un régime exsangue, mais toujours debout, qui persécute, traque, affame, assoiffe. Un régime qui a fait de ses intellectuels, des criminels, qui a fait des homosexuels des animaux que l’on enferme dans les pires conditions. Il rend hommage à de nombreux écrivains cubains, notamment Guillermo Rosares (cf. Mon ange).

« Cette fois, pour tous les intellectuels cubains la nuit noire était venue. Impossible désormais d’envisager de quitter le pays, car dès 1970 Fidel avait proclamé que tous ceux qui le souhaitaient étaient déjà partis ; il faisait ainsi de l’ile une prison où tout le monde, d’après lui, était heureux de vivre. »
Mais, l’exil n’est pas mieux ressenti. Si l’auteur a pu, s’échapper, ce n’est pas pour autant, que la vie en a été meilleure pour lui. Miami, la ville la plus proche de Cuba, ne lui convenait pas. New-York sera pour lui synonyme de maladie et de mort.

« Certes, dix ans après, je m’aperçois que pour un expatrié il n’y a aucun endroit où l’on puisse vivre ; il n’existe aucun endroit, car celui où nous avons rêvé, où nous avons découvert un paysage , lu notre premier livre, eu notre première aventure amoureuse, demeure l’endroit rêvé ; en exil, on n’est plus qu’un fantôme, l’ombre de quelqu’un qui ne peut jamais atteindre sa propre réalité ; je n’existe pas depuis que je suis en exil ; depuis lors, j’ai commencé à fuir de moi- même. » propos écrits en 1990…..20 ans après ,où en est Cuba ?????

Cela restera une lecture marquante, grave, qui donne envie de secouer beaucoup de choses. Elle peut rebuter certains, voir les choquer. En ce qui me concerne, j’ai beaucoup apprécié ce livre. J’attendais de l’avoir lu pour visionner le film ; et lirai très certainement d’autres ouvrages de cet auteur.

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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptyMar 27 Déc 2011, 07:54

Reinaldo Arenas - [Cuba] 28420510

Un narrateur adolescent qui ne pense qu’à partir et finit torturé et pendu par la police. Une mère qui écrit des lettres auxquelles nul ne répond.

Une tante séduite et abandonnée, une autre délaissée depuis toujours, une troisième hantée par le fantôme de sa fille morte, un grand-père qui s’est arrêté de parler et une aïeule qui comble les silences de prières et de blasphèmes alternés.

Une misère noire et une dictature qui vit ses derniers moments ; un monde si désespéré que les seules échappatoires y paraissent être la mort et la folie, architectes de ce « palais des très blanches mouffettes » où les âmes sont en paix et vers lequel les personnages portent leurs regards sans être sûrs d’y accéder jamais : pour les damnés de cette terre, y a-t-il une autre terre promise que celle que l’on fera rouler sur eux ?

Publié au Seuil en 1975, ce texte constitue le deuxième volet de la pentagonie dont Celestino avant l’aube est le premier volume, et qui compte les livres : Le Palais des très blanches mouffettes, Encore une fois la mer, La Plantation et Arturo, l’étoile la plus brillante.

Un ouvrage sur la dictature de Batista....
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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptySam 23 Fév 2013, 15:28

Encore une fois la mer...

Reinaldo Arenas - [Cuba] Url17

Extrait :

"Et les vastes flots sereins qui s'écoulent ? Et les parages solitaires où un pin incendié annonce le vacarme cadencé de la nuit ? Et la promenade paisible sur la côte déserte où la mer console ? … Je ne pourrai jamais relater ces états de quiétude. Je ne pourrais jamais entrer en relation avec tant de beauté sans me trahir. Je ne pourrai jamais énumérer les nuances du crépuscule sans trouver dans mes paroles les pulsations d'un déséquilibre angoissé venu on ne sait d'où … Et la splendeur de la nuit sur le sable ? Et les lumières intermittentes qui auraient pu être des feux au loin, non des signaux de surveillance ? … Mais regarde, toi aussi tu t'élèveras un peu et tu entendras la plainte de tous ceux qui ont été anéantis uniquement pour avoir désiré ce que tu désires, uniquement pour avoir conçu ce que tu n'oses même plus mentionner. Ils avaient désiré, eux aussi, que la mer n'apporte que la rumeur des vagues, le vent que le bruissement des feuilles … Tu t'élèveras un peu, écoute-moi, et tu entendras la plainte perpétuelle de ceux qui périssent toujours pour s'être permis de rêver, d'imaginer, d'inventer ; d'être libres … Alors ? Pourrai-je parler du clair de lune et de la barque qui vogue vers des parages resplendissants ? Pourrai-je orner de belles, de pieuses calomnies, ce qui n'est plus qu'un cercle de gémissements qui nous désintègrent ?"
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Sapho
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Sapho


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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] EmptyVen 09 Aoû 2013, 17:34

Terminé son livre autobiographique intitulé AVANT LA NUIT

Son autobiographie, c'est avant tout l'histoire de Cuba libérée du joug de Batista mais tombée sous la domination communiste de Castro.

Pour lutter contre la violence, la misère, la trahison de ses meilleurs amis, l'emprisonnement, la torture.....il se rend marginal, vivant caché à cause de son homosexualité qui prend d'ailleurs une place énorme dans l'écriture de son livre ( trop à mon goût car les 200 premières pages ne parlent que de ses relations sexuelles avec des ados et ensuite des adultes )

Son livre est un cri rageur et une fuite éperdue vers la liberté qu'il ne connaîtra que tard dans sa courte vie ( atteint du sida, il se donnera la mort aux Etats-Unis à l'âge de 43 ans )

Son écriture faite de phrases courtes, percutantes, mais aussi drôles et poétiques donnent à son livre un élan de tendresse pour ce pays qu'il aime mais où il n'a connu que la souffrance.

Lecture agréable pour qui ne connaît pas encore les effets de la dictature castriste dans ce magnifique pays. lire! lire! I love you
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MessageSujet: Re: Reinaldo Arenas - [Cuba]   Reinaldo Arenas - [Cuba] Empty

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