Blandine Le Callet

Merci rotko pour l'envoi ! 

J’interprète cette nouvelle un peu comme un rêve à l'envers …

Un regard teinté d'humour sur la religion, les superstitions, regard non dénué de poésie. J'ai lu la nouvelle d'un trait attendant la chute de la fin qui m'a laissé sur ma faim ! Mais je reconnais qu'il ne pouvait y avoir de meilleure aboutissement vue le déroulement de l'histoire, le bonheur n'étant pas vraiment le sujet de la nouvelle ! J'ai eu l'impression de voyager dans un autre temps, on peut ainsi passer de la fin au commencement et du commencement à la fin sans problème comme dans un songe … Le chien est imprévisible mais il fallait qu'il soit, comme un présage j'imagine !

L'écriture de Blandine Le Callet est fluide, elle me plait ! Je serai curieuse de lire son recueil de nouvelles ... 


Pour la petite anecdote je peux vous affirmer que toutes les fois qu'un chien intervient dans mes rêves, je sais que le lendemain j'aurai une contrariété. J'ai beau m'en défaire, je le vérifie chaque fois ! Mais je n'ai rien contre les chiens hein chère Ysandre !   (j'en ai eu un chouette, un berger des Pyrénées croisé collet border, je ne l'oublierai jamais ...)

Citation :

Pour la petite anecdote je peux vous affirmer que toutes les fois qu'un chien intervient dans mes rêves, je sais que le lendemain j'aurai une contrariété.

je suppose que dans l'inconscient collectif, le chien est là pour avertir d'un danger. Donc, le chien présent dans tes rêves n'est qu'un symbole associé à une inquiètude, tu fais peut être des rêves prémonitoire ? mais la présence du chien n'est qu'accessoire.

Oui tu as raison chère Ysandre ! je suppose que le chien dans mes rêves représente le danger ... il m'arrive également de faire des rêves prémonitoires ... 

ha ! tu vois ? le chien est présent car dans ton inconscient, il avertit.

Tous ceux qui ont le bonheur d'avoir un chien, connaissent bien leur capacités prémonitoires, la plainte lugubre d'un chien annonce un malheur proche.

j'ai été témoin de cela, ma Lointaine. Au moment où mon Père est mort, ma grande bergère malinoise qui était dans une pièce à l'autre bout de ma maison, s'est mise à hurler ! de longs cris lugubres. C'est très impressionnant mais je n'ai pas ressentit de peur où autre tremblement, j'étais près de mon père et bizarrement, ça m'a paru normal. Mon chien qui aimait mon père, avait de la peine, lui aussi.

je l'ai ressenti  la veille de la mort d'un voisin, c'était son chien qui hurlait, el le lendemain son maître était mort.

Je viens de lire "Une pièce montée" de Blandine Le Callet.

C'est un roman bien ancrée dans notre société d'aujourd'hui qui dénonce les faux semblants d'une famille bourgeoise. Un roman de mœurs où sont analysées avec beaucoup de finesse et d'humour toutes les situations romanesques. Construit telle une pièce montée, où chaque participant à ce mariage de la bonne bourgeoisie va raconter son point de vue sur sa propre famille, et la confrontation avec les autres. Mesquineries, mésalliances, hypocrisie, malaises, vies réussies en apparence seulement, mais ratées au fond du cœur.

A chacun de ses personnages, l'auteur nous propose un éclairage sur cette intimité douloureuse et jamais dite, où s'écrivent dans notre chair, les failles, les frustrations, les rancœurs, les blessures du bonheur disparu ou du bonheur jamais atteint. Je découvre cette plume, je trouve que pour un premier roman c'est réussi ! J'adhère complètement à ce genre d'écriture peu sophistiqué certes mais cependant très explicite, très caustique. Jubilatoire également car je me suis prise à sourire souvent !

Un livre à déguster, pour se nourrir de compassion ou flirter avec les émotions enfouies.

Je viens également de terminer UNE PIECE MONTEE

Ce livre, sans être réellement caustique, dénonce l'esprit étriqué de cette société bien pensante qu'est la bourgeoisie nantie, fière de ses principes, de la façade qu'elle offre à son entourage, ses douleurs enfouies qu'elle crée elle-même et qui paraissent tellement superficielles.
Bien écrit, ce livre se laisse lire agréablement mais sans plus.( du moins, c'est mon avis ).

Je viens de lire deux nouvelles que m'a envoyées rotko, issues de son recueil Dix pierres de rêves
Je trouve son style d'écriture fluide, (trop) simple. Un peu l'impression de lire des contes pour enfant. Il y manque le velours de l'authenticité, à mon sens, de l'épaisseur, de la poésie, et l'originalité -qui au départ pourrait rendre son récit intéressant- me paraît fadement feinte.
En résumé, n'allons pas plus loin : je n'accroche pas

c'est sans doute un reproche qu'on peut lui faire. La première nouvelle m'avait bien plu, l'inspiration est inégale.