Christopher Priest

"L’archipel du rêve" participe au cycle du même nom, un cycle qui, à ce jour, comporte trois volets :

"L’Archipel du Rêve" ["An Infinite Summer", 1979]
"La Fontaine pétrifiante" ["The Affirmation", 1981]
"Le Don" ["The Glamour", 1984]

je vais donc lire l'archipel du rêve, un recueil de nouvelles qui s'interpénètrent, paraît-il.

Certains rapprochent C. Priest de Philip K Dick.

Au début, c'est l'instant équatorial, une sorte de vortex du temps où, selon la hauteur à laquelle on navigue en avion on peut gagner ou perdre du temps. C'est pas très clair, mais "m'en vais essayer"

Si vous connaissez C Priest, dites votre mot

je pars à la découverte.

eXistenZ film fantastique franco-canadien réalisé par David Cronenberg en 1999 est tiré d'une oeuvre de C Priest.

Citation :

Le jeu s'appelle eXistenZ TM, quand on y joue il est impossible de faire la différence entre la partie en cours et la réalité. Pour Allegra Geller, conceptrice-vedette d'eXistenZ TM, la partie commence, enfin, quand un partisan du réel attente à sa vie lors d'une démonstration publique. Elle s'enfuit alors en compagnie de Ted Pikul, un jeune cadre en marketing.

Ensemble, ils plongent dans un monde différent : produits ludiques interdits, technologie liée aux mutations, nouvelles religions, repas au restaurant chinois dont la spécialité de la maison est un pistolet en os capable de cracher des dents humaines...

Avec eXistenZ TM, Christopher Priest et David Cronenberg vous proposent une plongée hallucinée dans un monde où toutes les cloisons du virtuel et du réel ont explosé... Autant dire que Philip K. Dick aurait aimé être de la partie.

eXistenZ est un film vriament génial: je vous le recommande!!
Je ne savais pas qu'il était adapté d'un roman de Priest, ce qui ne fait que confirmer les bons échos que j'ai à son sujet. Décidément, il faut que je m'attaque à cet auteur!
Rotko, j'attends tes notes de lecture!

je crois que le cafard comique sera plus utile que mes impressions.

« La négation » offre un point de vue intéressant : un jeune soldat qui avait beaucoup aimé un livre « l’affirmation » (tiens, tiens !) fait venir indirectement dans un pays en guerre avec ses voisins un(e) écrivain(e).

Celle-ci écoute ce qu’il dit du roman et lui ouvre le champ des symboles, là où il avait fait une lecture au premier degré.

Par ailleurs cet(te) écrivain(e) se heurte aux autorités de la ville. Sans entrer dans le détail, je pense que cette nouvelle met en cause le conditionnement de l’individu ;

La seconde, « les putains », m’a semblé moins intéressante, bien que se voulant érotique et se terminant sur une note fantastique - qui rappelle un peu Maupassant. Le personnage principal est un malade qui a des crises de synesthésies ;

Quant à la troisième, « la crémation », elle m’a paru confuse et bien maladroite, avec des longueurs inutiles, des redites, et des effets téléphonés.

À propos de "Le prestige".

J'ai le film en DVD, que j'aime beaucoup.

Je viens de lire le livre en trois jours, ce qui pour moi est un record !

Dès le début, j'ai été happé par ce "page turner" que j'ai beaucoup aimé.

Après sa lecture, je crains que le découpage (un chapitre par personnage) ne nuise finalement au dynamisme de l'histoire. J'aurais préféré une présentation plus classique : des chapitres courts qui se succèdent pour mettre en perspective un personnage, puis l'autre...

J'ai été aussi un peu gêné par le fait que tous les personnages s'expriment exactement de la même manière : on retrouve le talent de conteur de l'auteur à toutes les pages oui, mais voilà, ce sont les personnages qui sont censés s'exprimer (ils emploient le "Je") et cette identité d'expression retire un peu de crédibilité à l'ensemble.

La fin est différente de celle du film, plus proche des livres de H.G. Wells.

En conclusion, je recommande vraiment "Le Prestige".

C'est un livre que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et que je relirai sans doute très bientôt.

J'ai d'ailleurs hâte de lire d'autres livres de cet auteur.