rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Francis Scott Fitzgerald Ven 29 Mar 2013, 19:06 | |
| un message très interessant, je me penche à mon tour sur cette phrase entre tirets, pas si facile à traduire. le visage blasé et hautain qu'elle arborait - ces affectations visent finalement à cacher quelque chose, même si ce n'est pas leur but premier, et je finis par découvrir ce que c'étaiton fera appel à christine dont c'est le job Avantages ou privilèges me laisse indifférent, je verrais même atouts, selon le contexte... Sur le chapitre de la traduction - on y revient périodiquement, j'ai été surpris d'entendre deux traducteurs patentés de Stefan Zweig. Ils étaient d'accord sur sa langue incertaine, reconnaissaient très volontiers ses mérites et l'engouement qu'il connaît, mais avouaient qu'ils amelioraient notablement son style (ils gommait les grosses fautes que Zweig commettait). Implicitement, mais ils s'en rendaient compte, ils admettaient que le traducteur améliorait le texte initial. Zweig leur était donc redevable A vos critiques, j'offre mon flanc, en nouveau Sébastien | |
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rotko pilier
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| Sujet: Re: Francis Scott Fitzgerald Sam 11 Mai 2013, 05:16 | |
| le couple mythique et tragique de Scott/Zelda.
On dit qu'elle est excentrique. Avec le temps, on appellera ça une folle. Elle rêve d'être ballerine. Lui acquiert ses galons d'écrivain. C'est une peste adorable. Elle n'est pas la dernière à le pousser à boire. Elle fut sa muse. Assez vite, elle deviendra sa croix. Au début, ils s'aimaient tellement qu'ils ne possédaient qu'une brosse à dents pour deux. À chaque page de ses livres, la silhouette de Zelda se découpe en caractères d'imprimerie. «Il me serait égal qu'elle meure, mais je ne supporterais pas qu'elle en épouse un autre.» Ensemble, ils élevèrent la fantaisie au rang des beaux-arts. Cette fantaisie eut un prix. Un jour, il faut payer. Cash.
l'article du Figaro avec des photos. | |
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