Quels liens conservons-nous avec notre heritage culturel ?

coline a écrit:

Je vais aller poster en doublon sur le fil Boris Vian...

Ah ben non...Je ne peux pas...J'avais complètement oublié mais j'avais déjà posté à propos de J'irai cracher sur vos tombes...

AdL a écrit:

Attention attention! Face à l'inertie de l'administrateur en chef je me dois de rappeler que le sujet de ce fil tient dans la question suivante :
"Quels liens conservons-nous avec nos origines sociales ?"

je trouve très bien que grains et graines recentrent les debats quand ceux-ci dérivent, défendent leur forum, ou stigmatisent les trolls.
GDS* c'est l'affaire des grains.

je refuse les discriminations sociales. Les fausses "distinctions", les manières affectées et prétentieuses m'irritent. C'est en rapport avec le sujet, car ces pretentions transparaissent dans le style des auteurs.

rotko a écrit:

je refuse les discriminations sociales.

et moi je refuse toute forme de discrimination...c'est aussi dans le sujet puisque c'est ce qui m'a été enseigné dans mon éducation et que j'ai conservé...

pour donner le change sur vos origines sociales, outre les déguisements appropriés -ne pas oublier les chaussures !, il faut aussi cahnger vos manières et votre langage.
Dans ce but je vous conseil un manuel de première bourre

La méthode à Mimile, d’Alphonse boudard et Luc Etienne dans le livre de poche n° 3453
disponible sur priceminister.

Il se propose d’être un manuel d’argot sans peine avec double texte : celui de la langue argotique et vulgaire, celui du langage soutenu.

Il permet ainsi aux gens de la haute de s’initier aux délices de la pègre et à ceux-ci de s’exprimer dans une langue noble.

Les leçons sont progressives, comme dans la méthode assimil, avec texte bilingue en regard.

L’ensemble est savoureux

On a donc droit a des dialogues en traduction simultanée :

Citation :

Eh locdu ! Ramène ta viande !

Devient

Citation :

venez donc, cher ami !

Certains passages sont salés/poivrés, mais on ne fréquente pas ces deux mondes impunément.

En effet, en général si on parle l'une ou l'autre façon, c'est que nous avons été élevés dedans!! d'où ce fil sur nos origines sociales
Mon père parlait vraiment l'argot, et moi j'ai été élevée ailleurs ou l'on parlait le picard ! la rencontre de nos deux cultures quand j' ai eu 16 ans a été un véritable fiasco (oui je préfère mettre cela sur le compte de nos différences de dialectes plutôt que d'enfoncer un vieux clou rouillé sur les parents que l'on ne choisit pas )

J'ai conservé les expressions de mes parents (Mon Dieu !) plus ou moins, mais certains mots que j'emploie sont typiquement générationnels. Je dis très souvent aussi P... ain, ce qu'eux ne font pas. Adolescent, j'utilisais plus volontiers des mots d'argots que maintenant. Passe passe le...

Utopie relançait la question en disant que

Citation :

On ne peut nier ni l'enfance, ni son éducation, son vécu, ses influences et à une même époque, chacun les subit, les vit et ressort le tout à travers ces écrits, bien sûr avec sa propre interprétation. Par époque et mais aussi par les origines, par ce qui marque plus ou moins inconsciemment.

et elle s'interrogeait pour savoir s'

Citation :

il faut plusieurs générations d'expatriés pour atténuer l'origine.

La question s'élargit de l'héritage social à l'héritage culturel d'origine, surtout en cas d'expatriation.

Si vous avez des avis et des témoignages, ils seront les bienvenus, et Nestor pourra changer l'intitulé du fil.

Je n'ai jamais répondu à la première question car je crois que j'ai tenté de ne pas garder des repères de mes origines sociales qui sont très diverses mais qui avaient le même ton. Sachant qu'il m'en reste beaucoup et qu'il faudrait que j'arrive à les mettre à jour, mais c'est un accouchement douloureux. Je ne suis pas pressée.
Le mot sociale me gêne car là je n'ai rien à dire, cela ne venait pas du social mais de l'époque plutôt


Pour l'expatriation...

Vous allez vous moquer mais tant pis.

Je le ressens très très fort, depuis 5 ans que je vis en Bretagne...
J'ai touché du doigt ce que ce mot signifiait.

Voilà, c'est bête mais nous le vivons ainsi

j'ai remplacé "sociale" par "héritage culturel", formule plus large

Utopie a écrit:

Je n'ai jamais répondu à la première question car je crois que j'ai tenté de ne pas garder des repères de mes origines sociales qui sont très diverses mais qui avaient le même ton. Sachant qu'il m'en reste beaucoup et qu'il faudrait que j'arrive à les mettre à jour, mais c'est un accouchement douloureux. Je ne suis pas pressée.
Le mot sociale me gêne car là je n'ai rien à dire, cela ne venait pas du social mais de l'époque plutôt


Pour l'expatriation...

Vous allez vous moquer mais tant pis.

Je le ressens très très fort, depuis 5 ans que je vis en Bretagne...
J'ai touché du doigt ce que ce mot signifiait.

Voilà, c'est bête mais nous le vivons ainsi

non ce n'est pas bête c'est un peu ce que je ressens ici dans ma maison depuis que j'y habite àtemps complet
l'impression de ne pas être "dans le coup" ni en phase avec le village !