livres pour l'été

Le Monde  conseille
 
c'est développé ici

Rose Tremain, «Ami du roi» (Lattès)

Jennifer McVeigh, «la Route du Cap», éds. des Deux terres,

Nitya Varnes, «Celui qui lisait dans les pensées»; Plon

Herman Koch, «Villa avec piscine» ; Belfond,

bibliobs en dit plus

«le Nord, c'est l'Est» chez Phebus de Cédric Gras,

«Transwonderland» (Hoëbeke) 286p

«Sur le chemin des Ducs», de Rouen au Mont-Saint-Michel (Phébus, 156 p., )

En savoir plus rsur les auteurs et récits de voyage.

je conseillerais Christian Garcin, d'excellente réputation !


Une nuit moite au coeur de Vladivostok la blafarde. Dans un local poisseux où ne parviennent que des lambeaux de conversations et des effluves de diesel et de cigarette, Thomas Rawicz est enchaîné à un radiateur face à un Chinois convaincu d’avoir mis la main sur le coupable qu’il traque depuis plusieurs semaines. Ce coupable, c’est Tomas Krawczyk, un malfrat qui flirte avec les mafias russe et chinoise et se trouve impliqué dans de sordides histoires de prostitution et de trafics d’enfants. Le Chinois, c’est « Zuo Luo », ou « Zorro », un détective privé qui a établi sa réputation sur le sauvetage des femmes maltraitées.

Aux bords du lac Baïkal de Christian Garcin

Dans le ciel d’un bleu intense, l’aigle Lelio Lodoli s’apprête à fondre sur la malheureuse marmotte Stavroula Spassiba. Indifférent au drame, Malmousque Gourbi le glouton paria discute avec une pâquerette très fine et très spirituelle, pendant que Dianda l’Esprit du Lac rôde dans les fourrés. Non loin de là, l’escargot Dwayne Dodo s’élance vers un carré de salades, alors que Nastiouchka Pilipili, la pie borgne et un peu médium, converse avec les animaux morts depuis moins d’un mois

j'aimerai bien lire au bord du lac Baïkal de Garcin. J'en ai un peu marre des livres où tout est glauque, triste, des choses de la vie réelle transposées dans des récits qui ne font pas décoller de la tristesse ambiante, il me semble que le monde devient un immense réservoir de victimes d'eux mêmes, ou des autres, que quelque part, il faut avoir honte d'être heureux ou d'avoir réussi, où il faut battre sa coulpe si on est pas opprimé, pauvre, exploité, misérable.... un réservoir où les humains se battent entre eux, se déchirent... comme s'il n'y avait pas assez de catastrophes naturelles pour les abattre ?
La bonne volonté envers les plus démunis ne se perd pas en lamentations, elle agit avec de petites choses que l'on peut donner lorsque l'on a "plusss" que les autres, avec son coeur et son sourire, avec un peu du peu que l'on possède. La façon de donner vaut mieux que ce que l'on donne, dit un vieux proverbe. Les auteurs actuels s'indignent sur tout, bien calés dans leur fauteuil après un bon repas, après avoir regardé leur compte en banque et les ventes de leur dernier livre. Le peuple s'indigne devant sa télé en songeant au nouvel I pod qu'il vient d'acheter, l'hypocrisie est reine, les gouvernements montrent l'exemple.
Et le magnifique Mendela va mourir ......

Christian Garcin vit non loin de Marseille, où il est né en 1959. Il a exercé divers emplois (de guide-interprète et accompagnateur de voyages à professeur de lettres modernes), et a beaucoup voyagé. En 1992 il envoie son premier texte, Vidas, à J.-B. Pontalis chez Gallimard, qui le publie aussitôt dans sa collection « L'un et l'autre ».

Suivront ensuite de nombreux livres : des romans (dont Des femmes disparaissent, La Piste mongole, Le Vol du pigeon voyageur ou Du bruit dans les arbres), des nouvelles (Fées, diables et salamandres, La neige gelée ne permettait que de tout petits pas), des poèmes (Les Cigarettes, Pierrier) et quelques autres livres, inclassables (lexiques, fictions biographiques, évocations littéraires ou picturales).

Au fil des années, ses textes de fiction se nourrissent de plus en plus des voyages qu'il effectue, en développant parallèlement une veine parfois à la lisière du fantastique, ainsi qu'en témoignent par exemple les romans La Jubilation des hasards (2005), La Piste mongole (2009), ou Les Nuits de Vladivostok (2013). Il reçoit en 2012 le Prix Roger-Caillois pour l'ensemble de son œuvre.

on aura l'occasion de reparler de lui.

présentation des nuits de Valdivostok

Les conseils de Scott Fitzerald

cette liste de 21 titres comporte de nombreux romans américains, notamment écrits par ses contemporains William Faulkner (Sanctuaire, paru en 1931), Sherwood Anderson ou Dashiel Hammett (le désormais livre culte Le Faucon maltais), mais également divers auteurs français.

Plus inattendu, Fitzgerald recommande vivement la lecture des trois premiers volumes d'À la recherche du temps perdu de Proust, des nouvelles de Maupassant, du Rouge et le Noir ainsi que de la Vie de Jésus d'Ernest Renan!

dit le Figaro.

A noter que le rouge et le noir se retrouve dans plusieurs listes d'écrivains : il ne partagerait donc pas le discrédit - relatif, mais réel, de Madame Bovary trop étudié dans les lycées...

je lis des nouvelles de Dashiell Hammett dans un recueil, le dixième indice.