Brèves de société...

Je reviens sur l'allocation chômage pour laquelle j'avais fait des recherches dernièrement dans le cadre de cours et je vous remets ici un extrait de l'Expansion:

L'Expansion a écrit:

La France est trop généreuse avec ses chômeurs ? Cette accusation, régulièrement reprise par la droite, est vrai dans le sens où le plafond de l'allocation maximale est l'un des plus élevés d'Europe: 6760 euros bruts par mois, soit 6.161,29 euros net. Toutefois, seuls 1600 personnes sont dans cette situation, soit 0,07% des bénéficiaires de l'assurance chômage, pour un coût représentant 0,42% des dépenses totales. 99% des chômeurs indemnisés touchent moins de 3900 euros par mois, 95% moins de 2100 euros et 50% moins de 1000 euros.

Donc pour résumer:
- 0,07% des chômeurs touchent 6161€
- 1% plus de 3900€
- 5% plus de 2100€
- la moitié plus de 1000€
- la moitié moins de 1000€

Mais au-delà de ces chiffres, ce qui m'étonne toujours est que l'on parle du chômage mais pas de l'emploi.

Tous les mois, on devrait avoir au même titre que les chiffres des demandeurs, ceux des offres, quels secteurs recherchent, combien, quelle est l'évolution, etc.

En effet, pour orienter nos étudiants, ne serait-il pas intéressant de connaître les possibilités d'embauches des différents secteurs et de voir si des voies s'ouvrent ou d'autres se ferment ?


Actuellement, la grande mode est d'orienter vers l'informatique car les retours montrent que les embauches viennent rapidement et que les salaires sont importants (pour qui a fait des études poussées) mais pour les jeunes qui ne sont pas intéressés, qui n'ont pas l'esprit pour ? Difficile de les orienter en-dehors du monde informatique où on embauche surtout en création de sites et en programme de référencement.

Je pense que le chômage perçu par certains ne les incitent pas à retrouver du travail.

Exemple : je connais une personne , mère de famille célibataire et sans emploi. Elle touche du chômage 1200 euros par mois.
               Elle n'a pas de qualification et dernièrement elle s'st présentée comme vendeuse dans un magasin de chaussures.
               On lui proposait pour ce job temps-plein 1375 euros net par mois. Elle m'a dit qu'elle préférait rester au chômage car en acceptant la place, elle y perdrait. Elle devrait mettre le plus jeune à la crèche ( d'où frais ), payer ses transports ( bus ) et acheter plus de vêtements pour être présentable. Faites le calcul !!!  

Tu parles pour la Belgique Sapho ?

Car en France, c'est une "stratégie non pérenne" vu que les allocations chômage, c'est 24 mois maximum.

Le magazine Le Point avait fait une étude là-dessus et il constatait qu'en dessous d'un salaire de 1500€ net par mois, selon la situation familiale, il était plus "rentable" de vivre des minima sociaux (prise en compte des frais de crèche, de déplacement et autres).

Pour ma part, et pour avoir connu des rémunérations variables, je considère que pour une personne célibataire, en dessous d'un salaire de 2000€ net, on survit mais on ne vit pas (après tout dépend de son travail et autres: logement en métropoles, à Paris, village de province, voiture obligatoire ou pas...).
Une année, j'avais par exemple, pour 600€/mois de frais de transport pour 1600€ net donc je pouvais en effet me poser la question du pourquoi travailler et, en allant au travail, je me disais que je faisais un geste pour la société mais que moi, chaque mois, je m'endettais un peu plus... en allant travailler (en plus, je perdais 4 à 5h par jour en temps de transport).

Je crois qu'un des problèmes est là, si des personnes constatent que pour travailler, elles sont obligées de s'endetter, l'intérêt en est vite douché (sauf travail passion). Le salaire médian en France est de 1350€ environ donc la moitié des Français travaillent pour moins de 1350€, suivant les situations familiales, de transport et de logement, on peut comprendre qu'ils se posent des questions.


Sinon Sapho, si je trouve un moment, je te donnerai l'info précisément mais Le Point (toujours lui) comparait les salaires minimums en UE et la Belgique avait un salaire minimum bien plus élevé que la France, qu'en penses-tu ?

Citation :

Pour ma part, et pour avoir connu des rémunérations variables, je considère que pour une personne célibataire, en dessous d'un salaire de 2000€ net, on survit mais on ne vit pas (après tout dépend de son travail et autres: logement en métropoles, à Paris, village de province, voiture obligatoire ou pas...).

ça me semble un peu trop élevé ton seuil. Je touche moins et je ne survis pas loin de là........ et même célibataire, ça irait. Mon compagnon est au smic et on vit confortablement à deux. Certes, on ne fait pas de grosses sorties mais ça va. Suffit de bien gérer son budget. On aurait plus de mal à Paris, c'est clair par contre.

Peut-être le fait aussi de ne pas avoir de voiture aide aussi..... Moi, ce qui plombe mon budget, c'est la sncf pour aller chez ma mère mais bon je dépense tout simplement moins dans les vêtements.  J'ai aussi fait réparer toutes mes chaussures au lieu d'acheter de nouvelles paires.
Autre exemple, au lieu d' acheter un nouveau portable tape à l'oeil, on a changé la batterie. Ce n'est pas survivre, c'est tout simplement du bon sens.  

merwyn a écrit a écrit:

Sinon Sapho, si je trouve un moment, je te donnerai l'info précisément mais Le Point (toujours lui) comparait les salaires minimums en UE et la Belgique avait un salaire minimum bien plus élevé que la France, qu'en penses-tu ?

tu as raison ....

bien sûr il y a le quart monde mais  soyons sincère  en Belgique on vit bien...m^me si certains services sont les plus  chers d’Europe.
Pa oublié non plus  que le belge a une brique dans le ventre et qu'il est épargnant ..

mais contrairement à la France et malgré la crise , il a continué à vivre..en diminuant ..un peu ses dépenses..
exemple au lieu d'un restaurant tous les 15 jours, c'était un par mois..mais ils continuent à vivre.ce qui n'es pas le cas des .français..

Merci pour vos réponses.

Tu te rappelles Cléo, que je mettais à 3000€, le "pour vivre sans se priver", je suis plus gentil là avec le 2000€ pour "vivre", non ?  
En effet, à l'époque où j'avais le SMIC, j'épargnais aussi, malgré ma voiture mais... je ne sortais jamais, aucune vie culturelle à part la lecture, jamais de voyages et une nourriture pas chère mais pas saine du tout.

Sinon, je fais comme toi pour les réparations plutôt que l'achat et, en ce qui concerne la voiture, le budget moyen annuel (achat+essence+entretien+réparations) est de 3880€ donc imagine toi avec 3880€ en moins par an et dis-moi ce que cela impliquerait ? Je suis curieux  

Ode et Sapho, j'ai retrouvé les chiffres pour le salaire minimum brut:

- Luxembourg: 1875 €
- Belgique: 1502 €
- Pays-Bas: 1469 €
- Irlande: 1462€
- France: 1430 €

mais... 753 € en Espagne


Sur ce, je retourne travailler à mes synthèses, bonne soirée et à plus tard

Citation :

Tu te rappelles Cléo, que je mettais à 3000€, le "pour vivre sans se priver", je suis plus gentil là avec le 2000€ pour "vivre", non ? Wink
En effet, à l'époque où j'avais le SMIC, j'épargnais aussi, malgré ma voiture mais... je ne sortais jamais, aucune vie culturelle à part la lecture, jamais de voyages et une nourriture pas chère mais pas saine du tout.

Bah, justement notre budget nourriture est conséquent. On mise sur la qualité et même notre chat a droit aux croquettes recommandées par les véto.  
Si, des sorties et des voyages (enfin là je triche car j'en fait avec une copine donc le budget est plus faible).

Citation :

Sinon, je fais comme toi pour les réparations plutôt que l'achat et, en ce qui concerne la voiture, le budget moyen annuel (achat+essence+entretien+réparations) est de 3880€ donc imagine toi avec 3880€ en moins par an et dis-moi ce que cela impliquerait ? Je suis curieux

Oui, sans doute presque plus d'extra....... tant qu'on a pas besoin de voiture, on en prendra pas. On a la chance d'être dans une agglo bien pourvue au niveau des transports avec un maillage complet.

Parenthèse fil félin :

Notre chat aussi a les croquettes spéciales véto mais je pense l'emmener chez un psy, elle en devient addictive  
Bon, tant qu'elle reste en dessous de 3kg, elle a aussi droit à du saumon, de la truite fumée, du poulet et du pecorino...

ps: quoique la vie féline, n'est-elle pas, en un sens, un élément de nos sociétés... (anti-déprime, anti-pull, anti-costume...)

oui oui, pareil. Mon chat adore les légumes aussi. En dessous de 3kg, c'est un petit gabarit ? Le mien fait 4kg 700. On le rationne car il a atteint sa limite de poids.
Arf, tu sais, j'ai bien envie d'en adopter un deuxième.... mais effectivement au vu de notre faible autorité sur le premier.....Il semblerait que les chat ne peuvent admettre que trois règles (lu sur un site de chat). Hum, dur dur.

Je t'ai répondu sur le fil des félins  


Sinon, une décision fiscale courageuse de notre Gouvernement. Après des augmentations d'impôts et de TVA tous azimuts, il a enfin décidé une baisse spectaculaire de la TVA dont on discutera certainement à la prochaine conférence des Nations Unies:

Le Monde a écrit:

« le préservatif, c'est vraiment décisif », souligne la ministre. « A cet égard, le gouvernement veut donner un signal fort : leur prix va diminuer. Au lieu d'augmenter au 1er janvier comme cela était prévu, le taux de TVA qui leur est appliqué va baisser de 7 à 5,5 %. »

Cleo a écrit a écrit:

Oui, sans doute presque plus d'extra....... tant qu'on a pas besoin de voiture, on en prendra pas. On a la chance d'être dans une agglo bien pourvue au niveau des transports avec un maillage complet.

c'est un avantage en effet..mais à la campagne il faut une voiture, il y a les transports en commun mais pas en coordination de un et c'est compliqué
par exemple pour aller à Namur , 35 kms de chez moi, je dois d'abord prendre un bus pour aller à Florennes , 6 kms de chez moi mais opposé à la direction de Namur.Attendre une communication ensuite direction Namur..
Par contre si j'habitais à Mette, 8 kms plus loin en direct de Namur, là bus direct Namur...
donc il faut un véhicule..

Ca y est, il est né, LE Procureur Financier de la République contre la Fraude Fiscale

Juste que, tout ce que je vous avais dit est arrivé:

Le Monde a écrit:

C'était l'une des réponses de François Hollande au séisme de l'affaire Cahuzac. La création d'un procureur financier à compétence nationale spécialisé dans les « affaires de corruption et de grande fraude fiscale ».
Votée par les parlementaires, la loi anti-fraude fiscale vient d'être en partie validée, mercredi 4 décembre, par le Conseil constitutionnel et, avec elle, l'idée de ce nouveau procureur financier dont l'entrée en fonction est programmée pour le 1er février 2014.

Depuis l'annonce par le président de la République de la création de ce nouveau magistrat, la profession s'est montrée très critique sur le projet. Si tout le monde s'accorde sur la nécessité de lutter contre la corruption, beaucoup s'interrogent sur son champ de compétence jugé flou, les moyens qui lui seront alloués et les suspicions de manque d'indépendance qui pourraient peser sur ce magistrat, qui concentrera entre ses mains l'essentiel des affaires dites sensibles.

Le Conseil d'Etat lui-même n'avait pas caché son septicisme. Le 6 mai, par la voix de son rapporteur Jean-Eric Schoettl, il avait fait part de « doutes sérieux » sur « la pertinence » et « les avantages escomptés de ce dispositif » tout en reconnaissant « la légitimité de l'objectif visé ».

Quelles seront ses attributions ?
Le procureur financier, nommé pour sept ans comme les autres procureurs, sera indépendant du procureur de Paris. Mais, comme lui, il sera placé sous l'autorité du parquet général de Paris, supérieur hiérarchique des procureurs de la République.

Les deux procureurs auront une compétence « concurrente » en ce qui concerne notamment la corruption, le trafic d'influence, la prise illégale d'intérêt et le détournement de fonds publics ainsi que la corruption d'agent public étranger, la fraude fiscale complexe, et le blanchiment de l'ensemble de ces infractions. Le procureur financier aura une compétence exclusive en matière de délits boursiers.

Selon le texte du projet de loi adopté le 5 novembre, il sera « compétent pour poursuivre les délits d'atteinte à la probité et à la fraude fiscale dans les affaires d'une grande complexité, en raison notamment du grand nombre d'auteurs, de complices ou de victimes, ou du ressort géographique sur lequel elles s'étendent ».

Quand est-ce qu'une affaire devient complexe ? Qui en décidera ? Ce sont des questions qui se posent encore aujourd'hui. Quant aux affaires financières en cours actuellement gérées par le parquet de Paris, on ignore lesquelles seront transférées. Contactée, la chancellerie n'a pas répondu à ce jour à nos demandes de précisions.

Un magistrat indépendant ?
C'est l'une des critiques qui revient le plus souvent dans la bouche des organisations professionnelles des magistrats. Le Syndicat de la magistrature (SM) comme l'Union syndicale des magistrats (USM) ont déploré ainsi que celui-ci soit nommé, « comme tous les autres magistrats du parquet, par le Président de la République, sur proposition du garde des sceaux et après avis simple du Conseil supérieur de la magistrature ».

Christophe Régnard, le président de l'USM, rappelle que « la réforme avait été vendue concomitamment avec l'idée que le statut du parquet et sa dépendance à l'égard du pouvoir exécutif allait évoluer. Or, ça n'a pas été le cas. Il n'y a aujourd'hui aucune garantie d'indépendance pour le procureur financier. Cela va générer de la suspicion pour toutes les affaires sensibles. » « Le gouvernement a raté sa cible », ajoute Françoise Martre, présidente du SM.

De son côté, la chancellerie fait valoir que ce nouveau procureur, qui aura rang d'avocat général à la Cour de cassation, aura une telle visibilité qu'il lui sera difficile d'enterrer un dossier.

Quels seront ses moyens ?
Alors que certains professionnels dénonçaient l'urgence dans laquelle le projet avait été mis sur pied, la direction des services judiciaires a lancé, le 27 novembre, un appel à candidature afin de pourvoir les emplois qui doivent composer le parquet du nouveau procureur.

Ils devraient être au nombre de cinq dans un premier temps en plus du procureur financier. Les magistrats intéressés ont jusqu'au 11 décembre pour se faire connaître. Le parquet pourrait ensuite voir ses rangs s'épaissir au deuxième semestre 2014. Toutefois, certains s'inquiètent de savoir comment tous les autres postes seront pourvus, s'ils le sont un jour.

« Il y a 400 postes vacants de magistrats aujourd'hui. Où va-t-on les trouver ? », s'interroge M. Régnard, qui rappelle par ailleurs que le nombre de magistrats au pôle économique et financier de Paris a diminué ces dernières années. Entre 2007 et 2012, les effectifs sont ainsi passé de 13 à 8 juges d'instruction, le parquet de 12 à 7 magistrats et de 7 à 4 assistants de justice.

Quid du « verrou de Bercy » ?
Autre critique faite au projet de procureur financier : il ne pourra se saisir lui même de l'infraction de fraude fiscale. C'est ce qu'il est convenu d'appeler le « verrou de Bercy ». C'est la Commission des infractions fiscales, saisie par le ministre du budget, qui a le pouvoir de demander aux parquets d'engager des poursuites.

Nombreuses avaient été les voix pour demander sa suppression afin que le pouvoir exécutif ne puisse pas bloquer des enquêtes judiciaires sur des personnalités sensibles, mais ce verrou n'a pas été supprimé par la loi organique portant sur la création du procureur financier.

« Bercy devra toujours donner son feu vert », déplore Mme Martre ajoutant que « cette réforme relève plus de l'affichage et pourrait éventuellement constituer un danger plutôt qu'une solution pour lutter contre la fraude fiscale ».

En résumé:
- Il est nommé par le Président de la République
- Ne peut se saisir que des affaires transmises par Bercy

En encore plus résumé: si Cahuzac était encore ministre des Finances, c'est lui qui déciderait des dossiers sur lesquels le Procureur doit intervenir

Merwyn a écrit:

En encore plus résumé: si Cahuzac était encore ministre des Finances, c'est lui qui déciderait des dossiers sur lesquels le Procureur doit intervenir

j'adore ta conclusion en raccourci !!! donc, retour à la case départ !

Longue vie au président !
Longue vie au président !
Longue vie au président !


Dans ma compréhension personnelle (pas trop d'école) donc je ne peut prétendre à la vérité, il est trois tares qui engloutissent tout espoir d'évolution pour les pays sous développée.
- un système éducatif défaillant où la sélection des élites repose sur la position sociale des parents, où des personnages aillant des capacité se retrouvent paysan, mécano de mobylette, et d'autre à des postes clefs ferait mieux de réparer des mobylettes, enfin des trucs à leur porté. "La société de demain ce sont les jeunes de maintenant (idée péché dans Platon la républic).
-Une corruption endémique et si bien enraciné que la combattre est vain. Tout projet porteur d'avenir avorte dans le compte en suisse, du gros et tout les menus larcins des maillons de la chaîne (payer un avocat et vous comprendrais le poids des bakchihs légaliser, ce n'est pas à la porter de toutes les bourses.
-Et enfin si celui qui est devant ne montre pas l'exemple (multiples scandales télévisuelle qui font partie du paysage politique) ne montre pas l'exemple, comment le peuple peut il être éduqué ?

Et en France l'on vois poindre ces trois phénomènes, le futur m’interpelle.

galysse a écrit:

- un système éducatif défaillant où la sélection des élites repose sur la position sociale des parents, où des personnages aillant des capacité se retrouvent paysan, mécano de mobylette, et d'autre à des postes clefs ferait mieux de réparer des mobylettes, enfin des trucs à leur porté. "La société de demain ce sont les jeunes de maintenant (idée péché dans Platon la républic).
-.

il y a vrai comme le montre l'examen de l'enquête PISA

les enquêtes précédentes avaient déjà mis en évidence : le caractère très inégalitaire de notre école. Une école où l'écart entre « bons » et « mauvais » élèves se creuse ; qui sait faire réussir les enfants de cadres et d'enseignants, mais pas ceux issus des classes moyennes et ouvrières.

La France, cinquième puissance économique mondiale, s'arroge même le triste titre de championne des inégalités. La faute, entre autres causes, à la dimension ségrégative de notre collège, explique le sociologue Pierre Merle, auteur, entre autres ouvrages, de La Ségrégation scolaire (La Découverte, 2012) et de L'Elève humilié. L'école, un espace de non-droit ? (PUF, 2005).


in le Monde.

Devinette :

Quel rapport entre cette photo où on voit la top-model brésilienne Fernanda Lima lors du tirage au sort de la coupe du monde de football et le fait que les télévisions iraniennes n'ont pu diffuser ce tirage au sort ?

rotko a écrit:

cachez ces seins que je ne saurais voir...

Tout juste.  

D'ailleurs, la page facebook de la jeune femme a ensuite été assaillie par les injures des intégristes, lesquels, toujours sur la même page, se sont fait conspuer par leurs compatriotes qui trouvaient qu'ils donnaient une mauvaise image de leur pays. (Dixit Le Point)

Rétrospectivement, on comprend mieux la guerre de Troie...

citation a écrit:

assaillie par les injures des intégristes, lesquels, toujours sur la même page, se sont fait conspuer par leurs compatriotes qui trouvaient qu'ils donnaient une mauvaise image de leur pays. (Dixit Le Point)

incapables de se retenir devant une paire de seins ! les pauvres refoulés.

Le Point a écrit:

Un groupe de scientifiques de l'université de Kent, aux États-Unis, a décortiqué auprès de 500 étudiants âgés en moyenne de 20 ans les liens entre la durée d'utilisation de leur portable et leurs résultats scolaires, ainsi que leur niveau d'anxiété et de satisfaction dans la vie. Les résultats révèlent clairement que les jeunes qui utilisent le plus leur mobile, y compris ceux qui se limitent aux textos, ont de moins bons résultats et sont aussi plus anxieux que les autres. Deux paramètres qui les conduisent à être moins satisfaits de leur vie en général, ou en d'autres termes moins heureux.

De précédentes études montraient qu'en moyenne, les étudiants qui prennent leurs cours sur ordi ont des résultats moyens de 2 points inférieurs à ceux qui les prennent sur feuille.

De même, dès la primaire, à partir du moment où l'ordinateur entre dans la vie de l'élève en bien propre (donc pas celui des parents qu'il utilise avec eux), ces résultats baissent (d'environ 2 pts aussi).


Pour les chercheurs, c'est surtout lié à un souci de concentration, le zapping du cerveau limite le degré de compréhension et de développement ensuite sur la copie ou dans son travail.

Merwyn a écrit:

Pour les chercheurs, c'est surtout lié à un souci de concentration, le zapping du cerveau limite le degré de compréhension et de développement ensuite sur la copie ou dans son travail.

inquiétant, ça ! mais je suppose que le cerveau va s'adapter à cette nouvelle "gymnastique".  

Je pense plutôt qu'une fois que tout le monde sera touché par ce manque de concentration, on n'y fera plus attention.

Pour l'heure, les enseignants (surtout les anciens) continuent à raisonner les problèmes comme pouvant être résolus si on tient une concentration sur le long terme. Quand la nouvelle génération d'enseignants ne sera plus capable de se concentrer sur le long terme, elle fera des exercices différents, adaptés à des cerveaux différents, moins analytiques mais multitâches.

Actuellement, les "intellectuels" savent faire le vide pour se concentrer sur l'objet de leur recherche et ils attendent donc que ceux qui prétendent apprendre, en soient également capables. Comme les nouveaux "intellectuels" ne sauront plus faire le vide, ils ne demanderont donc plus que ceux qui veulent apprendre en soient capables.

Intéressante réflexion, à moins que les "élites" sauvegardent leur propre manière de raisonner et que vu que les profs doivent avoir un bac + 5, ils suivent les traces des grands chercheurs, non  ?

Je vois bien que ma nièce (qui a fait de gros progrès cette année) manque de concentration.....  

Stress, déprime, difficultés financières… : un rapport révèle tous les maux des étudiants.

53 % des étudiants interrogés se sont sentis stressés ou déprimés. A cela s'ajoute le fait que 39 % d'entre eux ont ressenti de l'épuisement et plus d'un quart (26 %) de la solitude ou de l'isolement

Plus de la moitié d'entre eux (54 %) se disent confrontés à des difficultés financières, de moyennes à très importantes. Si un peu moins d'étudiants qu'en 2010 travaillent (46 % aujourd'hui contre 50 % il y a trois ans), plus d'un étudiant qui travaille sur deux (51 %) déclare le faire par nécessité financière.

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