Présence et combats de la femme pour la justice.

Ce fil permet de connaitre et d' améliorer la condition de la femme(toute origine) au sein de la société .

Les révoltes arabes vues par les femmes








Par Shahinaz Abdel-Salam (Egypte) et Magdulien Abaida (Libye)

Lors des troubles qui ont abouti dans certains pays arabes à un changement de régime, les femmes n’ont pas hésité à descendre dans la rue aux côtés des hommes afin de revendiquer une société plus équitable. Malheureusement aujourd’hui, leurs droits sont remis en questions et les acquis obtenus sous les régimes dictatoriaux sont menacés.

Shahinaz Abdel Salam, ingénieure en informatique, vit en France depuis plusieurs années mais n’a cessé de dénoncer, à travers son blog, les dérives du pouvoir égyptien et a ainsi ouvert les yeux à ses compatriotes. Elle vient de publier son premier livre intitulé "Égypte, les débuts de la liberté" qui retrace son engagement dans le combat pour la défense des droits de la femme en Égypte. Pour elle, la mobilisation doit continuer car l’Égypte n’est qu’au début d’un long processus pour accéder à la liberté.

 

Magdulien  Abaida, jeune femme de 25 ans et fille d’avocat, s’est battue pour renverser le régime dictatorial de Kadhafi. Mais, suite au changement de régime et à son combat pour le droit des femmes, Magdulien a dû fuir devant les menaces de mort et a trouvé refuge au Royaume-Uni.
Vingt-cinq ans Magdulien Abaida, qui a participé à l'organisation de l'aide pour les rebelles qui se battent colonel Mouammar Kadhafi, vient de recevoir l'asile ici par le gouvernement britannique. Maintenant, la ville au bord de la mer du Nord, où elle ne connaît pas un, est devenu sa résidence temporaire.
La conférence des femmes qui assistait Mme Abaida - financé en partie par l'argent aide britannique - a été interrompu par des hommes armés. Elle a été libérée, mais à nouveau enlevé le lendemain, et retenu prisonnier dans une pièce à la base milice.

"Puis il a commencé à me frapper avec son arme, il me disait:..« Je vais te tuer et t'enterrer ici et personne ne saura "Il m'appelait un espion israélien, et une pute et salope». «Il n'arrêtait pas de me dire:« Je peux te tuer ici et personne ne sais pas pour vous et je pensais que j'allais être tué à cet endroit. "Finalement, elle a été libérée - meurtrie par le pistolet à fouetter, et accusé par les milice de travailler pour Israël, ce qu'elle nie fermement. Craignant qu'elle pourrait être tué si elle a été enlevée à nouveau, Mme Abaida décidé en Septembre à fuir en Grande-Bretagne.

conférence -débat

Université de Liège

Le 22/02/13

droits votés pour la femme

en France:

2010 : Vote de la loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants : création de l’ordonnance de protection des victimes et du délit de harcèlement moral au sein du couple.

2012 : Vote de la LOI n° 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel.

La liberté perdue des Tunisiennes.

Le dernier projet de loi fondamentale affirme l’égalité des hommes et des femmes “en droits et en devoirs”, alors qu’un texte précédent ne parlait que de “complémentarité” de la femme à l’homme. L’abandon de cette dernière notion, proposée par les islamistes au pouvoir, est le fruit d’une levée de boucliers de la part de la société civile.

“Cette résistance citoyenne (s’exprime) grâce aux acquis des femmes depuis 50 ans”, note Ahlem Belhaj, présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). Avec le code du statut personnel, les Tunisiennes disposent depuis 1956 de droits inégalés dans le monde arabe, comme le mariage par consentement mutuel, l’accès au divorce ou le rejet de la polygamie. Et à travers ces droits, une liberté et une indépendance plutôt rares dans le monde arabe.

Ce soir sur Arte, rotko l'a déjà signalé, un film:

L'Etrangère

20 h50 ARTE

de Feo ALADAG

Un film dramatique poignant sur le destin d'une mère de famille prete à tout pour protéger son enfant.

oui je regarde ce film ce soir !

L'Etrangère sur ARTE

Citation :

Un film poignant, inspiré d'un crime d'honneur qui avait secoué l'Allemagne.

Bu aksam ARTE de turk filmi var saat 20h50

pourquoi t'écouterais je ?

j'ai vu le film et j'ai trouvé que la femme y est rejetée sous tout les aspects, humiliée, et ce sont les enfants qui paient ce lourd tribu!

Les femmes pour lutter contre la faim


Aujourd’hui, on se rend compte que ce sont les femmes qui cultivent la plupart des parcelles familiales dans les pays en développement. La transition agraire vers les secteurs secondaires et tertiaires s’est accélérée au bénéfice des hommes, plus éduqués et plus mobiles, qui partent vers les villes pendant que les femmes assurent la subsistance de la famille. Longtemps, les politiques agricoles n’ont pas tenu compte de cette féminisation. Avec l’accélération de l’exode rural, on a réalisé l’impact considérable que pourrait avoir la mise en place de règles et d’infrastructures plus adaptées aux femmes sur la productivité des récoltes et la réduction de la malnutrition.

Comment améliorer cette situation ?

Il faut trouver un équilibre entre trois impératifs : reconnaître les contraintes qui pèsent sur les femmes, soulager ces femmes dans leurs tâches quotidiennes en créant des services publics adéquats dans les campagnes, et redistribuer les rôles. Le risque, en se limitant à l’agriculture, serait de fixer les femmes à la terre. Si l’on veut lutter durablement contre la malnutrition, il faut leur donner un meilleur accès à l’éducation, développer l’emploi dans les zones rurales en dehors de l’agriculture, et mettre en place des moyens de communication. Jusqu’à présent, on a beaucoup plus investi dans les villes que dans les campagnes, et beaucoup de gouvernements qui ont voulu soutenir l’agriculture l’ont fait avec des programmes très bling-bling sans prendre en compte la dimension féminine.

On touche à un domaine largement culturel, comment “contraindre” les hommes à redistribuer les rôles ?

C’est effectivement la clé du problème. La répartition des tâches basée sur les genres part de représentations culturelles et sociales très profondément ancrées. Pour moi, Il faut agir à deux niveaux : au sein du ménage, en associant immédiatement les hommes pour leur faire comprendre que ces changements se font dans l’intérêt de la famille dans son ensemble et que donner plus de pouvoir aux femmes ne signifie pas qu’on va leur retirer une partie du leur. Les projets destinés à améliorer la situation des femmes se sont souvent heurtés à une méfiance masculine. Certains hommes ressentaient cela comme une injustice, ils se vengeaient en forçant leurs femmes à assumer les corvées au sein du foyer. Il faut sensibiliser les maris, et les initier au changement de rôle à travers des programmes ciblés qui conditionnent, par exemple, l’obtention d’une aide sociale à la présence du père dans des formations sur la manière de s’occuper des enfants. L’autre clé, c’est le système politique. Tant que les femmes seront sous-représentées dans les assemblées villageoises ou les parlements régionaux, peu de progrès seront observés parce que les politiques agricoles et sociales seront encore adoptées en faveur des hommes. C’est un défi de taille : les indicateurs du pouvoir politique publiés en 2010 indiquent que les femmes occupaient moins de 10 % des sièges parlementaires dans les 58 pays du monde où elles sont les moins représentées. A l’échelle mondiale, la part de sièges ministériels occupés par des femmes n’atteint que 16 %. On est encore loin du compte.

Comment dès lors, contraindre ces assemblées à se féminiser ?

On pourrait par exemple exiger que les femmes représentent un tiers de l’assemblée pour que celle-ci puisse voter de manière valable. C’est une manière de s’assurer que les femmes ont effectivement voix au chapitre et cela existe déjà dans deux états indiens.

Les femmes elles-mêmes peuvent-elles constituer un obstacle ?

C’est une question très importante, les femmes n’ont pas toujours conscience de la subordination dont elles sont victimes. L’objectif n’est donc pas de choisir à leur place, mais de leur donner la possibilité de choisir en leur offrant des alternatives. Quand on n’a jamais eu la possibilité de chercher un emploi, de suivre une formation, ou de quitter le domicile, on n’a pas vraiment fait un choix.

article de Valentin Dauchot pour "La Libre".

Les Suédoises s’affichent en hijab après l’agression d’une femme voilée

« Jugez-moi sur ce qu’il y a dans ma tête, pas sur ce qui la recouvre »,En réaction à la violente agression d’une femme voilée dans la banlieue de Stockholm, samedi, plusieurs centaines de suédoises s’affichent sur les réseaux sociaux, vêtues d’un voile.

Musulmanes, athées ou catholiques, elles ont posté leurs clichés .

Le mouvement est baptisé #Hijabuppropet (le tollé du hijab).

C'est un sujet intéressant que j'avais remarqué, et il va sans dire que je partage tout-à-fait l'indignation devant toute forme d'agression, et ne comprends pas et condamne de tels comportements.
 
Pourtant je m'interroge sur la façon de protester qui est d'adopter le voile, sujet de discorde, par solidarité avec des personnes a priori peu soucieuses de dialoguer avec autrui, ou qui arborent une tenue très significative sur le plan du symbole.
 
La plupart du temps il s'agit de jeune filles/femmes (moins de 25 ans), qui ont adopté cette tenue suite à une conversion ou une résolution récentes pour la faire connaître publiquement, parfois par prosélytisme.
 
Une attitude victimaire qui m'interroge et fournit de la copie pour des faits divers étranges : j'en donne deux exemples :
 
- une jeune fille de 16 ans de Trappes aurait été agressée par  deux hommes dont un "crâne rasé" aux alentours d'un parc vers 17 h. Personne n'a rien vu, à croire que Trappes est le désert l'après-midi.
 
L'autre : cette vérification d'identité à Trappes, refusée par une femme entièrement voilée, et qui a donné lieu à des attaques du commissariat pendant deux nuits, comme nous le savons tous.
 
Toujours à Trappes, une manifestation de femmes voilées "contre l'islamophobie", et avec des revendications nettes :
 
L'une des principales revendications du petit groupe de manifestants concernait l'abrogation de la loi de 2010 interdisant le port du voile intégral dans l'espace public. Les deux collectifs ont également demandé que "toutes les lois islamophobes", qui renforcent, selon eux, "la stigmatisation" des musulmans, soient supprimées. En particulier la loi de 2004, restreignant le port des signes religieux dans les écoles publiques.
 
tout l'article.

, "le phénomène" ne se restreint pas à la Suède, "il peut et il doit être étudié dans un contexte européen. Elles pointent en particulier le cas d'une femme musulmane enceinte attaquée dans la banlieue de Paris "si violemment qu'elle a perdu son enfant".

Alors une femme musulmane enceinte se fait agresser et perd son enfant, elles prennent le risque d'être battues et victimes de discrimination pour la façon dont elles choisissent de s'habiller!

Veronica Palm : "Nul ne devrait être discriminé, harcelé ou soupçonné juste pour ce qu'il choisit de porter."

Le voile est cet ancien symbole de l'oppression des femmes, mais cela n'enlève pas le choix de chacun et chacune de vivre selon ses propres convictions religieuses,même parmi les plus jeunes; c'est un choix conscient, sans pour autant être agressée ou ressentir la discrimination.les insultes pubiquement , dans la rue,les transports publics, les restaurants, les magasins.

Rapelons-nous qu'en 1936 la même voie fut prise dont nous connaissons les conséquences malheureuses,c'était le fascisme!

oui, je comprends ton inquiétude, Soussou, cette affaire a été rapportée avec des guillemets comme une "agression présumée" dans libération
 
Si l'affaire est réelle c'est indigne. J'ai vu que les medias étaient assez prudents au point de n'en pas parler. A remarquer d'ailleurs que les sources ne sont jamais mentionnées sauf l'avocat en charge du dossier.
 
l'express a émis des doutes
 
Tout cela est très préoccupant, et coincide avec la création de collectifs contre l'islamophobie. Si cette islamophobie existe  et se manifeste par des agressions, il est evident qu'il faut s'y opposer
 
description nuancée par Wikipedia
 
je vois des personnages douteux du monde de la justice prendre les affaires en main : parmi ceux-ci Roland Dumas dont l'honneteté n'est pas évidente, et un certain Karim Achoui  dont le passé intrigue
 

Spoiler:

nos mères et nos grands mères se sont battues pour que les femmes aient des droits. On ne va pas faire marche arrières pour quelques illuminées qui veulent vivre comme au moyen âge. Nous sommes dans un état laïque, nous n'allons pas à nouveau mélanger la religion, quelle qu'elle soit au quotidien !
Lorsque je suis allée en tunisie, en Turquie, etc... j'ai fait en sorte de ne pas choquer par mes vêtements et mon comportement, j'ai respecté les interdits, qu'ils en fassent autant ici, et tout ira mieux.

Ysandre ce n'est pas le propos de dire ici si oui ou non le port du voile doit etre toléré, il y  un autre topic sur ce sujet, mais je dénonce la violence faite à ces femmes, il s'agit d'un meurtre car cette femme enceinte a perdu son enfant!
c'est l'humain que je défends pas le voile.

soussou a écrit:

c'est l'humain que je défends pas le voile.

oui, on comprend bien. Et c'est le facteur essentiel.

Tu as quand même vu les réserves des journaux, sans doute échaudés par une affaire antérieure, dans un tout autre domaine, celle d'une femme enceinte prise prétendûment à partie par des skinheads dans le rer, qui lui auraient dessiné sur le ventre (elle etait enceinte) une croix gammée...

et je ne suis pas du genre à minimiser les dangers que représentent les groupuscules d'extrême droite.

moi aussi je condamne cette violence horrible à des êtres humains, mais je me demande si ces signes ostentatoires ne mettent pas le feu au poudre auprès de ces sous-humains que sont les nazis, skeanheads et autres déchets......
il y a aussi de la provocation et des mensonges de la part de soi- disant victimes. J'avais lu aussi des articles de journalistes échaudés, Rotko.

Le bourreau tue toujours deux fois. Une première fois par
l’épée. Une seconde fois par le silence » a écrit Élie Wiesel,

« Tout ce que nous vivons en ce moment et dans le monde entier, à savoir notre civilisation, notre mode de vie, nos idéaux ou plutôt leur absence, le clivage entre le monde individuel et le monde socio-historique, [...] l’inanité de l’intelligentsia de notre temps couplée à son avidité insatiable d’idéologie, fait plus destructeur que le sida ou la drogue - tout cela, ainsi que tous les symptômes de notre siècle dépourvu d’imagination et intellectuellement atrophié, montre qu’une telle répétition n’est pas impossible. »
Imre Kertész



Il y a comme une accoutumance à la violence , une espèce d'immunité à l'égard de l'abject, le ferment morbide d'une nouvelle culture mondiale, il suffit de voir l'asphixie lente des enfants assassinés en Syrie, sans impunité!

oui, Soussou Nous sommes submergés d'infos par la presse écrite, la TV, internet, ils renchérissent tous sur le "sensationnel", le plus choquant, et notre cerveau s'habitue. C'est horrible, mais c'est scientifiquement prouvé. Les plus sensibles ressentent encore de l'horreur, les autres deviennent indifférents.

Ca depend.

des fois les medias transmettent une dépêche telle quelle, sans commentaires, laissant au lecteur le soin de juger, ou ils passent l'info sous silence quand elle n'est pas clairement ou suffisamment étayée.

En réalité je crois que maintenant le relais par les medias est devenu un atout, il y a une volonté de conquête de l'info à des fins partisanes.

D'autre part le public est une cible. Si rien de nouveau n'intervient, même dans l'horreur et l'insupportable, c'est le silence, par exemple pour la Syrie.