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| | Erik Larson, le diable dans la ville blanche | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Erik Larson, le diable dans la ville blanche Lun 22 Oct 2012, 07:16 | |
| - mazel a écrit:
- terminé Dans le jardin de la bête de Erik Larson
je ne peux pas parler de coup de coeur, mais certainement d'une des lectures les plus impressionnantes de mon année. 656 p. Le cherche midi A ce que je lis, c'est une incursion dans les milieux nazis, parmi les chefs, et où les espions tentent d'avertir leurs milieux respectifs de ce qui se programme à l'échelle locale puis mondiale ? Un excellent livre, paraît-il, et documenté. Citerait-il ses sources ? | |
| | | mazel pilier
Nombre de messages : 1421 Age : 72 Localisation : Carrières sous Poissy Date d'inscription : 19/01/2007
| Sujet: Erik Larson, dans le jardin de la bête Lun 22 Oct 2012, 07:45 | |
| - mazel a écrit:
- terminé Dans le jardin de la bête de Erik Larson
je ne peux pas parler de coup de coeur, mais certainement d'une des lectures les plus impressionnantes de mon année. 656 p. Le cherche midi - rotko a écrit:
- A ce que je lis, c'est une incursion dans les milieux nazis, parmi les chefs, et où les espions tentent d'avertir leurs milieux respectifs de ce qui se programme à l'échelle locale puis mondiale ?
Un excellent livre, paraît-il, et documenté. Citerait-il ses sources ? oui toutes les sources sont citées, c'est effectivement un livre intéressant. Pour les espions, pas tant que ça... surtout un ambassadeur qui tente d'avertir les Etats Unis à temps, appelé d'ailleurs "la Cassandre diplomatique" qui se heurte à son Administration. Par contre, le comportement de sa fille semble assez douteux. Je vais essayer de mettre à jour mes notes de lecture pour en faire un commentaire et relever les sources, dans la semaine. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Erik Larson, le diable dans la ville blanche Dim 06 Jan 2013, 20:47 | |
| je viens de découvrir Erik Larson avec Le diable dans la ville blanche. J'ai lu la biographie de cet auteur et j'ai bien envie de lire aussi celui dont tu parles, Mazel. Le diable dans la ville blanche est présenté comme un thriller historique et une histoire vraie. Je vous en parlerai dès que je l'aurai terrminé. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Erik Larson, le diable dans la ville blanche Lun 07 Jan 2013, 11:05 | |
| ce bouquin m'a tenue éveillée jusqu'à 2 h du mat' ! comment la construction partielle d'une ville et l'aménagement d'espaces verts peuvent ils être aussi passionnants ? bah... il a du talent, Larson ! Chicago n'était pas une belle ville au départ. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Erik Larson, le diable dans la ville blanche Lun 14 Jan 2013, 21:30 | |
| le diable dans la ville blanche d'Erik Larson Résumé : 1893. L'Exposition Universelle de Chicago est l'occasion pour les Etats-Unis de montrer l'étendue de leur puissance et de leur rayonnement au reste du monde. Au coeur de cet évènement sans précédent, le célèbre architecte Daniel H Burnham, créateur du premier gratte-ciel, est chargé de faire oublier la Tour Eiffel, symbole de l'exposition de Paris de 1889, en relevant tous les défis pour créer à Chicago une cité de rêve, surnommée La Ville blanche. L'évènement est un succès mondial, près de 30 millions de visiteurs se pressent au milieu de toutes les personnalités du pays, de Buffalo Bill à Thomas Edison, en passant par Barnum, Theodore Dreiser, Frank Lloyd Wright ou encore Houdini. Mais dans l'ombre de l'événement, une autre figure accomplit de biens plus noirs desseins : H H Holmes, un jeune médecin apparemment bien sous tous rapports, en réalité un des serial killers les plus terrifiants de l'histoire du crime. Profitant de la Foire, il va lui aussi être à l'origine d'une construction insensée : un gigantesque hôtel entièrement dévolu au service de ses pulsions meurtrières, véritable château de Barbe Bleue, avec chambre de torture et four crématoire.Avec luxe de détails et d'anecdotes, et un sens de l'intrigue digne des plus grands auteurs de thrillers, Erik Larson mêle dans ce livre à la construction diabolique, le destin de ces deux figures légendaires, d'un côté le créateur, le visionnaire, l'architecte de génie, qui bouscule tous les obstacles pour que son rêve devienne réalité, de l'autre, le tueur aux 200 victimes, préfigurant ainsi les deux aspects qui vont définir l'Amérique du XXe siècle, ses rêves et ses cauchemars. Il retrace l'enquête menée pour mettre fin aux agissements de Holmes, dans laquelle vont être impliqués un détective de la police de Philadelphie à la ténacité incroyable, ainsi qu'un étrange club de journalistes passionnés de crimes, le Club Whitechapel. Une formidable histoire où l'on constatera, une fois de plus, que la réalité dépasse toujours la fiction." Ce livre est présenté comme thriller. C'est un roman historique, d'abord. Les personnages principaux ont existé, Chicago a bien été agrandie à l'occasion de l'Expos universelle de 1893. J'ai recherché sur internet, tout est vrai !On découvre les deux visages de l'Amérique : Chigago au début, sale, noire, les immenses abattoirs,, la pauvreté, et puis l'autre face :la ville blanche, les espaces verts, les bords du lac Michigan, les dernières découvertes, la féerie de l'électricité récemment maîtrisée. Larson à bâti un roman ou il met en opposition le "constructeur" Daniel H. Burnham et le "destructeur" H.H. Holmes. Le rythme est soutenu, et les premiers chapitres sont consacrés à la construction de "la ville blanche", délais trop courts, difficultéés de toutes sortes, retards des principaux corps de métiers... ce pourrait-être fastidieux, c'est passionnant ! On suit cet homme énergique et passionné dans sa course contre la montre, on se désole avec lui d'une petite tempête qui arrache un toit, fait s'écrouler un mur, on reprend espoir à ses côtés, on s'émerveille de sa pugnacité, de son courage ! Et puis Holmes entre en scène. Les deux hommes ne se croisent jamais, mais ils oeuvrent dans la même ville. Ce jeune médecin est fascinant : charisme, persuasion,, habileté pour tromper. Lui, détruit les êtres en les séduisant, les tue sans état d'âme. Ce livre est presque un document, je l'ai trouvé passionnant. A lire, si vous le voulez bien | |
| | | darabesque pilier
Nombre de messages : 2846 Age : 81 Localisation : picardie Date d'inscription : 03/09/2009
| Sujet: Re: Erik Larson, le diable dans la ville blanche Mar 15 Jan 2013, 08:43 | |
| en tous cas Ysandre tu en parles très bien ça donne effectivement d'en savoir plus | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Erik Larson, le diable dans la ville blanche Mar 15 Jan 2013, 09:06 | |
| merci Marie, j'ai vraiment aimé ce livre et maintenant je connais un peu Chicago ! Ils étaient vraiment jaloux de notre Tour Eiffel ! ils voulaient absolument la surpasser ! et c'est la Grande Roue créée par un ingénieur génial qui a été "le clou" de l'exposition universelle de 1893.
Par contre, l'éditeur a fait "du racolage" en présentant ce livre comme un thriller, le méchant H.H. Holmes se présente comme un personnage "bien sous tous rapports", ses tueries ne sont pas décrites avec complaisance, il possède tous les ingrédients pour ce faire, mais les femmes disparaissent. C'est plus tard que tout s'explique. | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: Erik Larson Mar 15 Jan 2013, 22:51 | |
| le diable dans la ville blanche: Ysandre, excellent résumé! tu m'as mis l'eau à la bouche; je vais chercher ce qu'on dit d'un auteur qui ne laisse pas dormir. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Erik Larson, le diable dans la ville blanche Mer 16 Jan 2013, 08:49 | |
| merci Luba bonne journée à toi | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: Erik Larson Mer 16 Jan 2013, 21:37 | |
| de son livre "dans le Jardin des Bètes" un extrait trouvé sur Internet.
1933- L'homme derrière le rideau
Il était courant, pour les expatriés américains, de se rendre à leur consulat à Berlin, mais l'homme qui s'y présenta le jeudi 29 juin 1933 n'était pas dans un état normal. Joseph Schachno, 31 ans, était un médecin originaire de New York qui, récemment encore, exerçait la médecine dans une banlieue de Berlin. A présent, il se tenait nu dans une salle d'examen entourée d'un rideau au premier étage du consulat où habituellement, un praticien de la santé publique examinait les demandeurs de visas qui aspiraient à émigrer aux États-Unis. Schachno était écorché vif sur une grande partie de son corps. Deux agents consulaires arrivèrent et entrèrent dans la cabine. L'un était George Messersmith, le consul général américain pour l'Allemagne depuis 1930 (sans rapport avec Wilhelm Messerschmitt, l'ingénieur en aéronautique allemand). A la tête des services diplomatiques à Berlin, Messersmith supervisait les dix consulats américains situés dans les grandes villes allemandes. A côté de lui se tenait son vice-consul, Raymond Geist. En règle générale, Geist était calme et flegmatique, le parfait subalterne, mais Messersmith remarqua qu'il était blême, visiblement secoué. Les deux hommes étaient atterrés par l'état de Schachno. «Depuis le cou jusqu'aux talons, il n'était qu'une masse de chairs à vif, constata Messersmith. Il avait été roué de coups de cravache et de tout ce qui était possible jusqu'à ce que la chair soit littéralement mise à nu et sanguinolente. J'ai jeté un coup d'oeil et je suis allé le plus vite que j'aie pu jusqu'à un des lavabos où le [médecin de la santé publique] se lavait les mains.» Le passage à tabac, comme l'apprit Messersmith, était survenu neuf jours plus tôt, mais les plaies étaient toujours ouvertes. «Après neuf jours, des omoplates aux genoux, il y avait toujours des zébrures qui montraient qu'il avait été frappé des deux côtés. Ses fesses étaient pratiquement à cru avec de grandes parties encore dépourvues de peau. Par endroits, la chair avait été pratiquement réduite en charpie.» S'il constatait cela neuf jours plus tard, se dit Messersmith, à quoi devaient ressembler les plaies aussitôt après le passage à tabac ? L'histoire se fit jour : Dans la nuit du 21 juin, Schachno avait vu débarquer chez lui une escouade d'hommes en uniforme à la suite d'une dénonciation anonyme le désignant comme un ennemi potentiel de l'État. Les hommes avaient mis son appartement à sac et, bien qu'ils n'aient rien trouvé, ils l'avaient emmené à leur quartier général. Schachno avait reçu l'ordre de se déshabiller, et il fut aussitôt roué de coups avec brutalité, longuement, par deux hommes armés d'un fouet. Il fut ensuite relâché et parvint tant bien que mal à regagner son domicile. Puis, avec sa femme, il se réfugia au centre de Berlin, dans l'appartement de sa belle-mère. Il était resté alité pendant une semaine. Dès qu'il s'en était senti la force, il s'était rendu au consulat. Messersmith donna l'ordre de le conduire dans un hôpital, et lui délivra ce jour-là un nouveau passeport américain. Peu après, Schachno et sa femme s'enfuirent en Suède, puis aux États-Unis.
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