alain tanner, Dans la ville blanche

avec Bruno Ganz (Paul), Teresa Madruga (Rosa)

J'ai vu ce film de 1983 dans un ciné-club

Comme d'habitude, le cine-club de Caen fait une analyse pertinente de ce beau film

Deux remarques :

- j'ai été sensible au "hors-cadre" j'explique : le personnage principal est mécanicien sur un bateau, il est donc enfermé dans un cadre restreint qui l'empêche de voir l'infini de la mer : il veut donc echapper à ce carcan pour connapitre la liberté

idem pour la jeune fille qui étouffe dans son rôle de barmaid-femme de chambre.

Pour tous deux l'évasion sera de sortir des lieux clos, d'où pour le cineaste de les planter devant une fenêtre ouverte, ou devant des paysages comme celui de la mer.

- la transmission : Dans 1)le film de Tanner le mécanicien veut transmettre son experience, 2) il se filme donc et envoie les bobines à sa légitime 3) qui les visionne à son tour.
Certains y verront une lenteur, puisqu'on peut voir trois fois les mêmes expressions, les mêmes ruelles.

le mecanicien transmet donc comme le cineaste pour son spectateur

La ville de Lisbonne est vue par un étranger, sensible à son exotisme, bien rendu par tanner, et éprouvé par le protagoniste de langue allemande qui ne parle pas le portugais mais un peu le français.

Il deambule dans toutes sortes d'endroits, comme le fait chacun de nous dans une ville inconnue.

bonsoir à tous..hier soir j'ai revu un bon film d'Alain Tanner, un cinéaste suisse un peu oublié,"Dans la ville blanche" .la dérive d'un marin(Bruno Ganz) dans le port de Lisbonne .Une histoire d'amour avec 2 femmes (quelle chance!) sans hypocrisie, 2 belles femmes , une belle ville un bon acteur qui a joué avec Wim Wenders ; une belle histoire qui donne envie de partir volà à++