Et si je vous demandais de continuer ?

Nos coeurs vont et tanguent
O valse d'outre tongue
Dis-moi où est ma langue

...

Et si je vous demandais de continuer ?



...

pendantce a écrit:

Nos coeurs vont et tanguent
O valse d'outre tongue
Dis-moi où est ma langue..

Elle regrette une mangue
écrasée sous ma tong.

rotko a écrit:

pendantce a écrit:

Nos coeurs vont et tanguent
O valse d'outre tongue
Dis-moi où est ma langue..

Elle regrette une mangue
écrasée sous ma tong.

Elle attend surtout, esxangue,
son signal: un petit gong.

Nos coeurs vont et viennent
Aux larmes. D'outre-tombe
Dis-moi où est mon ombre

Là! Regarde! Ouvres les yeux!
Sois certain que c'est la tienne!
Je l'ai pensé longtemps... Désolée de l'erreur!

Mon ombre n'est pas mienne
Si elle était mienne, mes mains
Seraient une ombrelle ...

Qu'oserais-tu protéger?
Et de quoi?
Crains-tu les morsures de serpents?

J'ai peur de ce qui me suit
Et susurre à mon ennui
Que je suis mon propre ennemi

mon visage empreint de suie

inspire à la truie

le désir de la pluie.

je crois à tout ce qui rampe
il n'y a aucune lampe
pour briser l'obscurité.
l'hiver a remplacé l'été.

malgré tout la nuit bleue scintille de mille petites lumières
et je pense à ma mère

Nos pensées sont âmes qui vivent
Alors sauf qui peut !
Car nos pensées sont une rive
Inondée perpétuellement
Et car tout de ce que l'on affirme
N'est que preuve que l'on se ment
La vie est un mensonge, Mesdames
Messieurs, mais ne me mentez pas
Car du mensonge le pire est le songe
Qui se veut le mieux

Citation :

Alors sauf qui peut !

t'es sûr que tu ne t'es pas trompé, là ?...
ce n'est pas "sauve qui peut ! ????

Ne se veut le mieux
que celui qui ne se sait.
il court après une image
qu'il ne pourra pas attraper.
celle-là même qu'il s'est forgée.
menteur à lui-même, pauvre vieux !

Je ne me suis pas trompé
Peut être
Suis-je trempé de mon être
Dans l'acier des glaciers
Dans la fraise des fraiseurs
Dans les névés des dénerveurs
Je me suis trompé
Mais je ne me suis pas trompé

Se tromper de trucs...

Commettre

des textes truqués,
des textes tronqués.

Se tromper

Errer au hasard,
Au milieu des mots,

Se retrouver muet,
Nu - et en sabots !

J'erre dans la montagne
Pieds nus dans mes sabots
Vois comme le rouge est noir
Sois comme le doute est beau

Je me suis affublé de maux
Je suis affable et sans manteau
Mais il me reste au moins une fable
Celle que le vent à moins d'ego ...

Je suis resté auprès de l'arbre
J'aime son hiver et son écho
Quand se dépose la neige et le sable
Poussière d'amants sôts que je n'ose ...

Car j'erre dans la montagne
Pieds nus dans mes sabots
Vois comme l'hiver est sombre
Vois comme l'enfer est con

prendre les essuie-glaces
pour ses moustaches.
avoir les pieds trempés,
les essorer dans une bassine
percée !

faire du gringue à une mouche
et s'étonner
qu'elle soit touchée...
et boum ! sur le parquet !

rassurer les passants
d'un sourire bienveillants
quand on est désolé
d'avoir à les croiser.

regarder des moutons,
se surprendre à bêler .....

Ce matin la dernière lueur de la nuit m'a frôlé
C'était les ailes d'une fée sortie des enfers
Elle avait le souffle chaud et le doigté salé
Ce matin je me suis réveillé près de la mer

Car la mer a son hiver sans en douter
Car l'océan porte en lui tous les enfers
Mais l'eau même en furie cache bien des paradis
Je me suis levé ce matin derrière un mur de lierre

Où perlaient des ondines dans la brume citadine
Bousculées par les elfes dans le froid de la ville
La ville roite et sordide qu'il fallait réchauffer
Poussée par des envies de crimes tranquilles et légers

Je me suis réveillé presque sur un nénuphar
Givré de gazes où fourmillait l'histoire
En dessous du tulle raide il gisait des espoirs
Mais la gaze se retirera quand il n'y aura plus à y voir

Presque quatre ou cinq milles ans de cauchemars
Pour se réveiller mort sur un lit de marbre et d'ivoire
Nous aurons vécu le diable au cul de la peau
Et auront brûlé fluos tous nos oripeaux

la lune a brûlé toute la nuit
comme une lanterne folle.
J'ai essuyé mes pieds
sur le sable mouillé.

L'océan s'est calmé...
il avait hurlé sa colère,
son désespoir d'être polllué.
mais je n'ai pas crié,
j'ai pris un certain air ...

j'ai dit : je ne suis pas d'ici,
et puis tu sais bien d'où je viens.
j'ai dit je ne suis pas comme "eux" !
nichée dans ma fourrure
mon nid d'indifférence.

Regarde ce que tu laisses au sable !
des oripeaux et de la boue !
et tu serais moins misérable
si un jour tu submergeais tout.
Tien ! tu as raté un nageur !!!!

J'en suis encore là
A noircir des pages
Et avec des images
Colorier ma vie
Je suis encore ici
Tout comme enseveli
Dans le bordelissime
Des nécessiteux d'Internet
Et par delà ma vie
Je crois sans en rougir
Que lorsqu'un autre frémit
C'est qu'il aime ma tête
Je suis un animal
Vivant de cyber-pilotis
J'effleure à la surface
Les flaques que je fuis
Je brille, je rêve, je me ploie
A deux pas du néant
J'aurais à peine une envergure
Que je foncerais dedans
Je suis un mort-vivant
Et enivré par l'été
Je fais naître le soleil
Du béant partout où je vais

Je me suis à peine encanaillé
Que désespoir ainsi tu nais
J'ai à peine trouvé un écho
A l'appel du dores et déjà
Que futilité tu débarques
Et embarque, passeur
Mes sens dans ta barque
Troublant tout mon coeur

J'ai à peine montré le doigt
Pointant l'arbre où je veux vivre
Que coups de tonnerre et éclats
La passion la paix fustige
J'ai à peine trouvé le nid
Où sans oeuf encore
J'y déposerais brindilles
Que tu fais éclore déjà
Les os et les plumes qui brillent

Citation :

Les os et les plumes qui brillent

et c'est le mystère de la vie,
dans l'ombre, la petite lampe
trop vite éteinte,
malgré l'amour que je portais
à la minuscule étincelle
que tu étais ...

tu habillais mon existence
misérable
tu me vêtais d'or et de pluie,
j'étais "une", la meilleure, la sans pareille,
celle qui t'aimait, toi, l'animal.
le muet qui ne savait pas sourire.

Mais il y avait ton regard,
tes yeux de bronze et d'émail

heu... je me suis arrêtée parce que l'on m'appelait, et j'ai perdu le fil .... c'est peut-être dommage ... ou c'est peut-être : tant mieux !

On pourrait changer notre fusil d'épaule avec un récit de trois à cinq lignes qui se terminerait sur un carrefour : exemple, une mention de deux choix possibles, et chaque lecteur poursuivrait en assumant un choix

un essai sur ce fil

Le ciel est un océan suspendu
Où viennent s'y noyer les grues
Les tours et les boeings
Comme une épave, de l'écume
Y ferait naître un still being
L'océan est un ciel à l'envers
Où j'aime à perdre mes hivers