André Boesberg Fuir les taliban

le livre de Fabio Geda, Dans la mer il y a des crocodiles avait été un coup de coeur pour plusieurs lecteurs de GDS* et dans des bibliothèques publiques, il semblerait que Fuir les taliban d'André Boesberg connaisse le même succès.

Quand on croise un talib, ne jamais le regarder dans les yeux. Toujours sortir avec son turban ou son tchadri. Être sans cesse sur le qui-vive. Un tube de rouge à lèvres dans un sac, une sortie en ville sans chaperon (pour les femmes) peuvent vous valoir des coups de fouet ou pire...
Sohaïl apprend tout cela, de force. [...]

Roman inspiré de l'histoire vécue de Sohaïl Wahedi, fils d'un leader de la résistance au régime des talibans en Afghanistan.

je le lirai peut être, mais il ne m'apprendra sans doute rien de nouveau. J'ai fait le tour de la question avec des livres et un gendre qui a passé 4 mois en Afghanistan. L'horreur " Machin, le retour !" on se croirait au moyen âge, des mecs refoulés, des femmes enfermées, des enfants aliénés à une croyance dès leur plus jeune âge. une imbécilité congénitale ambiante. Ces barbus me font gerber.
Ils n'ont donc rien lu sur le passé du monde ? rien appris ? des fous qui mettent le feu au monde.

C'est une bibliothécaire qui me l'a mis entre les mains.

A mon avis il s'adresse plutôt à des adolescents, et si l'intrigue démarre fort avec un épisode cruel, on sent bien que le livre répond à une intention pédagogique : le dialogue entre les deux amis, dès le début du livre, s'adresse en réalité au lecteur qu'on veut informer.

D'autre part certaines réflexions des gamins sont invraisemblables, car elles correspondent à un état d'esprit et à une analyse occidentale, qu'ils ne pouvaient avoir dans leur milieu.

La mainmise de miliciens integristes sur la population est bien mieux décrite comme vécue parFirouz Nadji-Ghazvini dont j'ai aimé le trèfle bleu et neige sur téhéran.

Mais il s'agit là de l'Iran et non de l'Afghanistan, encore que les thèmes restent voisins.