Au fil de ma psychanalyse

Bonjour à vous tous,

Ce site est fabuleux, plein de jolies choses s'y promènent.

Aujourd'hui, en cette rentrée de Septembre pluvieuse, mon humeur est en dents de scie: je me motive, mais, je suis également triste.

Peut être comme la fin de l'été....

Ah, oui et je suis en psychanalyse, d'ailleurs il ne va pas falloir que je tarde,

http://autourdeflorence.fr

bonjour bonjour !!

C'est une longue et parfois douloureuse chose la psychanalyse, mais cela aide tellement que ça en vaut la peine

tu devrais placer l'adresse de ton roman en citation, pour cela il te suffit d'aller dans ton profil et choisir citation

Moi aussi je suis toujours un peu triste au moment de la rentrée des classes ...je dois être trop mère poule

Ah Natalia te revoilà,

Il est aussi sur mon site, sur lequel tu peux cliquer.
Je vais faire les modifs.

Oui, la psychanalyse, belle et douloureuse aventure: mais, je ne me vois pas faire autrement.

Ma fille rentre en 3ième année de fac de Bio à Paris et mon fils 1ère année de fac de Bio à Nice: ils me manquent mais je reprends gout à une vie différente.

A tout à l'heure,

As-tu déjà lu Henry Bauchau ? Il existe deux sujets sur cet auteur l'un sur Le boulevard périphérique ( qui a fait l'objet d'une lecture accompagnée) et l'autre où sont abordés d'autres romans
Par rapport à l'analyse je te conseille chaudement La déchirure du même auteur
Premier roman abouti, il est rendu possible grâce à la cure analytique qui devient son propre objet. La Déchirure trouve son origine dans un « petit cahier de toile grise » dans lequel il consigne des souvenirs d’enfance et qu’il apporte à Blanche Reverchon-Jouve (seconde femme du poète Pierre Jean Jouve), sa première psychanalyste dans les années 1947-1950.
Ce roman s’inscrit dans le deuil. Il raconte sous forme fragmentaire l’agonie et la mort de la mère qui occasionnent le souvenir de scènes de l’enfance, mais elles-mêmes remémorées ou racontées dans le cadre de la cure analytique. ( source wikipédia )

Je note ces livres conseillés: pour le moment, je vadrouille avec des auteurs psychanalytiques: freud, ferenczi, Nasio (auteur d'un excellent titre: le fantasme) et Groddeck.

Merci Natalia,


http://autourdeflorence.fr

@ Florence

As-tu lu L'hotel blanc de D. M. Thomas?

C'est une remarquable promenade dans la psychologie de la patiente - Elsa Erdman - Bernstein sur le fon d'Holocauste.

Merci Maya, je note et non, je ne l'ai pas lu: il y a tellement à lire,

Merci beaucoup et bonne journée,

Dans Arab jazz de Karim Miske, un des personnages suit une psychanalyse, reprend contact avec le Psy après une interruption :

il le rçoit en urgence sur un coup de fil, mais les fois suivantes, il le fait attendre délibérement, soit pour tester sa motivation, sopit pour asseoir son autorité et garder en mains les rènes du pouvoir.

Idem, c'est lui, le psy, qui interrompt les séances, sans tenir compte de ce que peut dire son client/patient, mais à vue de nez, pour imposer son propre emploi du temps.

rotko a écrit:

sopit pour asseoir son autorité et garder en mains les rènes du pouvoir.

En voilà un qui s'est trompé (fictivement) de métier.

Peut-etre un lacanien: Lacan avait le chic, pour arrêter un séance en plein vol, à un moment crucial, selon lui.

La psychanalyse est passionnante, au delà des mots c'est réellement quelque chose à vivre, à ressentir.

Bon, ok j'y suis, mais j'adore.

MAYA, j'ai trouvé l'hôtel blanc en occas donc dès que je l'ai lu, je te dis.

Voilà, moi, je reviens de ma séance (analyse), pfuuuuuuuu c'est chaud.

florence a écrit:

MAYA, j'ai trouvé l'hôtel blanc en occas donc dès que je l'ai lu, je te dis.

Super, tu ne le regretteras pas, chere Flo!

alors, en panne de divan ?

En panne de divan ? Non, j'adore trop son confort, sauf quand il me fait faire des pirouettes.
J'ai passé un week au calme, seule, ma moitié étant avec notre fille à Paris.
Ensuite, j'ai crée un petit forum sur mon site, pour les personnes en analyse, je buche l'apprentissage html pour perfectionner mon site et autres programmes informatiques.
Et je n'ai pas oublié mon psychanalyste avec qui j'avais rendez-vous aujourd'hui.

Comme tout les grains dormaient en ce lundi matin, je n'ai pas osé les réveiller, alors maintenant debout et que ça saute!!!!!!!

Rotko Elle ne s'ouvre pas la vidéo: je suis sous mac

On peut penser a Bruno Bettelheim en humour - Psychanalyse des contes défaits ici


En fait, c'est bien a lire:

Petite abeille maya, arrête de m'inciter à acheter des livres.
Déjà j'attends celui que tu m'as conseillé et on verra après,

Merci,

Chere Flo, pour moi, la psychanlyse, c'est sentimental et nostalgique. J'ai connu Freud et sa doctrine lors des annees 70 ou le regime communiste sevissait dans mon pays et les livres des psychanalystes etaient incrimines. Lire un livre pareil courait le risque d'aller en prison et de perdre tout espoir pour l'avenir - on finirait au mieux, ouvriere a la chaine ou deportee a 500 km de sa ville, dans une cooperative qui elevait "les vaches de Staline".
Pourtant un groupe d'etudiants a l'Universite de Sofia, y compris moi, avons deniche aux caves et greniers des livres de Freud et ses disciples (avant l'instauration du communisme, on les traduisait) et nous avons passe d'innombrables jours et nuits (surtout nuits) a les lire et commenter.
J'ai inculque cet amour a ma fille, elle a fait des etudes superieures de philosophie et son memoire pour la maitrise, c'etait Hermeneutique de l'archetype(puis, pour sa these elle a opte pour la litetrature antique).
Apres 1989, il y a plein de traductions de psychanalystes du monde entier (ou pas mal de charlatans).

Pour revenir a Bruno Bettelheim, c'est incontournable, je vais voir s'il y a un fil sur cet auteur.

Coucou à vous tous,

Je prends 5 minutes, 5 petits grains, pour venir saler, poivrer, agrémenter votre week-end.
Me poser sur ce site, pour moi, je m'enrobe de quelque chose de doux, je ne me sens pas agressée, je suis tout simplement bien.

Désolée Maya, pour ma réponse tardive: je ne vois ton sujet que maintenant.
Moi, aussi Freud me passionne, je vais commencer dans les jours qui viennent à étudier la psychanalyse, tout en continuant la mienne, qui ne me laisse pas beaucoup de répit.

Je n'ai pas beaucoup de temps, entre mes allées et venues, mon site, les formations et surtout m'accrocher à ma délicieuse et douloureuse analyse, mais j'irai au bout, je n'ai pas le choix.

Plein de bonnes choses à vous, petits grains savants et à plus tard: là, direction les courses.

Certains grains disaient avoir fréquenté un psychanalyste pendant 15 ou 18 ans.

Qu'en avez-vous tiré ?

une psychothérapie pendant deux ans et un analyste pendant un mois à raison d'une séance par semaine. Je n'ai pas tenu, trop dur !

je peux poser de questions ? les réponses ne sont pas obligatoires..

- est-ce que cela a changé ton caractère et/ou ton comportement dans la vie quotidienne et particulièrement affective ?

- Tes relations avec ton entourage en ont-elles été changées/affectées/ameliorées ?

- as-tu ressenti un mieux-être ? fût-il temporaire ou à long terme ?

question 1
cela n'a pas changé mon caractère mais mon comportement, oui ! s'auto-critiquer n'est pas toujours confortable, mais les relations avec les autres s'en trouvent améliorées. (sauf quand je me mets en colère )
question 2
mes relations avec les autres n'en ont pas été affectées. Mais j'ai fait un tri que je n'avais pas le courage de faire avant. Il était nécessaire.
question 3
le mieux être n'a pas été immédiat. Mais il est sur le long terme.
pendant et après la psychothérapie, on n'arrête pas de se questionner, de se remettre en question. C'est un peu agaçant, mais le psy avait raison, ça s'atténue. Il semblerait que cette chose devienne inconsciente parce que l'on continue à le faire je m'en rends compte parfois.
Le psy est un vecteur pour se connaître soi-même, il ne juge pas, ne conseille pas.

J'ai goûté à la thérapie et un peu plus longtemps à l'analyse.

Cela m'a permis de débloquer l'écriture, et je n'y allais pas pour ça!

d'améliorer mes relations avec les autres, qui n'étaient pas mauvaises avant, mais qui étaient meilleures après!
Cela m'a permis également de repérer quelques situations récurrentes (et désagréables!) dans lesquelles je me fourrais tout seul! et non pas d'éviter d'y retomber, mais de repérer plus vite que je revenais à mes péchés mignons et donc de changer de cap.

Globalement, c'est une expérience très désagréable, mais néanmoins utile, qui m'a apporté de la sérénité et une meilleure capacité à vivre le moment présent.

Citation :

Cela m'a permis également de repérer quelques situations récurrentes (et désagréables!) dans lesquelles je me fourrais tout seul! et non pas d'éviter d'y retomber, mais de repérer plus vite que je revenais à mes péchés mignons et donc de changer de cap.

idem pour moi, Albert !

La psychanalyse est vraiment quelque chose de spécial, pour soi.

Moi, j'y suis depuis 2 ans.

Ysandre, il est vrai que c'est très dure d'être face à soi-même, en ce qui me concerne je préfère cette réalité là, de cette façon, j'apprends à vivre pour moi, plus pour les autres.

Rotko: Le caractère ne change pas, le comportement dans la vie quotidienne et affective, oui.
Quant aux relations avec l'entourage, ce sont les 3: elles ont changé car obligatoirement elles s'en trouvent affectées pour être améliorer.
Pour ma part, je ne parlerai pas de mieux-etre mais de regard vers la vie qui se tourne vers sa vie.

Pour moi, c'est ouvrir les yeux, améliorer ce qui est essentiel, enlever ce qui ne l'est pas, et apprendre à faire la paix avec un passé douloureux, une base qui n'est autre que "nos parents".
Cela me permet de me reconstruire, de ne plus vivre de situations désagréables récurrentes, d'enfin oser dire ce que j'aime et ce que je n'aime pas, même si ça ne plait pas.
Mais surtout d'éviter de me cacher derrière des médicaments, car pour soigner âme, il n'y a pas de cachets.

Pour finir, quant à la durée, je n'en sais rien: je pense que les gens qui y sont depuis longtemps sont peut-être ceux qui ont du mal à entrer dans ce fameux transfert.
Quand je vois en 2 ans, les changements, j'en suis contente, de là à y rester 15 ans, non, mais après je me dis qu'à mon âge (46 ANS), même si j'y reste entre 5 à 10 ans, je le ferai, car je veux réellement vivre pleinement, sans souffrir.

Merci Rotko d'avoir relançé le sujet, à ceux qui y ont également apposé leur expérience.