David S. Khara, Le projet Bleiberg.

mazel a écrit:

besoin de lire plus léger et moins violent en émotions pour faire la transition,
direction polar avec le premier qui m'est tombé sous la main... Le projet Bleiberg de David S. Khara

Le projet Bleiberg de David S. Khara [/b]

je dirai aussi mon avis sur ce livre de Khara qui fait partie d'un défi lecteurs. j'ai quand même quelques doutes, vu des echos à mes oreilles.

mazel a écrit:

Pour Khara, je n'en suis qu'à mi-parcours... rien d'exceptionnel pour le moment.
[...] ça me paraît assez plat.

rotko a écrit:

Voilà qui ne m'étonne pas trop, vu les retours que j'en ai eu pas vraiment l'enthousiasme

un polar sur fond de nazisme et d'espions... récupération des savants nazis par les différents pays de l'Alliance... navigue entre période de la guerre et aujourd'hui... petite bricole avec quelques trucs intéressants, mais sans plus. En plus petite idée de la fin, genre "golem"...

David S Khara, le projet Bleiberg; thriller aux éditions Critic (sic).

Au départ, un camp de concentration, le Struthof en 1942, puis on fonce à Manhatttan de nos jours, on revient à la tour de Londres en mai 1941, après avoir assisté à une exécution dans central park, et vu un trader cuver ses ivresses nocturnes (après orgie, tant qu’à faire !).

Les personnages sont doubles, avec deux noms bien sûr (Corbin/Novacek), le duc d’Hamilton(un faux duc) mystifie un agent nazi trop crédule en lui faisant croire qu’il n’est d’abri sûr qu’une cellule de prison, le patron de l’agence financière est un agent de la CIA,, un ami caché du père de son trader, etc…

Le narrateur en est tout ébaubi et tente vainement d’y voir clair :

Citation :

« je dois en avoir le cœur net. Prenons un shaker. Versons-y une pointe d’Air force, une lampée de CIA, deux doigts de Suisse et un zeste de nazi ».

Ce serait encore acceptable s’il n’y avait pas la clé mystérieuse d’un coffre suisse, des agents secrets du Mossad, etc. L’heure est à la mondialisation et disons-le,

l’auteur balade son lecteur !

Je reprends mon sac, et je descends de ce convoi halluciné/hallucinant.

Le Projet Bleiberg

placé 6/8 au défi lecteur.

Le livre a été jugé plausible et poignant, avec toutefois une psychologie sommaire des personnages selon certains. Faut-il mêler des données historiques à une intrigue romanesque, au risque de banaliser l'holocauste ?