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 Le projet Haendel

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LiseCC
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MessageSujet: Le projet Haendel   Le projet Haendel EmptyDim 24 Mai 2009, 19:49

ou
De la musique avant toute chose

Cette année là, Emilie, Paulo, Jackie et moi avions décidé de nous mettre ensemble pour mener à bien une recherche sur l’origine des effets chromatiques dans les compositions de Haendel. Nous étions tous musiciens, curieux et enthousiastes. Qui le premier a parlé d’Hannah ? Paulo, je pense, toujours en quête de nouveautés. Je me souviens que nous étions chez Emilie, qu’il pleuvait autour de la maison et que nous étions heureux tous les quatre. Je me souviens aussi que le téléphone a sonné, une voix chaude, un peu basse, plutôt rauque a dit des mots simples : ” Bonsoir, je suis Hannah … ” Elle riait au milieu de ses phrases, laissait des mots en suspens, et traînait un accent au parfum du Sud. Je l’ai imaginée brune et souple. Elle parlait de Haendel et nous l’interrogions. Il était évident qu’elle savait de quoi il retournait. Elle a raccroché au bout de quinze minutes, et déjà les garçons présents étaient amoureux, les filles jalouses.

Hannah a continué de nous rejoindre par téléphone chaque fois que nous nous rencontrions pour travailler sur le projet Haendel, mais elle trouvait toujours un prétexte pour ne jamais venir nous retrouver dans un café, ou à la bibliothèque.

Elle téléphonait, nous lui parlions à tour de rôle. Au bout d’une semaine, nous avons compris que sans elle, notre projet n’aurait plus aucun sens. Elle l’avait fait sien. Elle menait les discussions, décidait, riait, grondait, s’énervait ou roucoulait des gentillesses qui, de la part d’une autre qu’elle, nous auraient irrités au plus haut point. Venant d’elle, nous les acceptions comme manne céleste. Dire que nous étions tous sous son charme est en dessous de la vérité : nous étions subjugués, aveuglés au point d’être incapables de prendre la moindre décisions sans lui en référer.

Elle est devenue l’essieu. Nous, la roue, tournions autour d’elle, chacun à notre place, à distance respectable. Elle menait le projet tambour battant sans voir que nous nous essoufflions parfois derrière elle. Il nous arrivait d’oublier le but du projet et de partir dans des discussions qui n’avaient rien à voir avec Haendel. Les autres commençaient à s’énerver et la tension montait.

Hannah s’est terminée d’elle-même, un soir, tard, après une discussion plus orageuse que les autres sur les particularités des trilles dans la musique du dix septième siècle. Pas de quoi fouetter un chat. Nous abordions la troisième phase du projet, la dernière et la plus importante. Brusquement, au milieu d’une phrase, il y a eu un clic : Hannah avait raccroché et nous n’avons pas compris tout de suite que c’était pour toujours. Jackie a dit ” Ben quoi ? “, Emilie a haussé les épaules : “Je le voyais venir” d’un air excédé. Nous, les garçons, n’avions rien vu. Nous avons compris les jours suivant, devant le téléphone muet. Les jours qui ont suivi, j’ai essayé de rappeler Hannah, en vain.

……….

Trois semaines plus tard, Emilie partait en vacances, Paulo retournait au Chili, et je préparais mes concours dans l’anxiété. J’avais peu ou prou oublié Hannah et le projet Haendel lorsqu’un soir, Claudie m’a appelée.

Je ne la connaissais pas, mais elle revenait du Japon, et Karine, me dit-elle, lui avait parlé de moi. Karine est mon amie pianiste. Elle avait obtenu une bourse qui lui permettait d’arpenter les trottoirs de Tokio tandis que je somnolais d’ennui autour du Trocadéro. Je n’avais plus de nouvelles d’elle et Claudie m’en donnait à profusion. Nous avons échangé nos numéros de téléphone, et j’ai raccroché, heureux.

Le lendemain, j’ai rouvert le projet Haendel et j’ai rappelé Claudie en lui proposant de travailler avec moi pendant lété..

J’ai encore dans l’oreille son accent, très seizième, articulé clairement d’un petit ton posé et délicat, tout en finesses et en sourires. Elle parlait avec souplesse, n’interrompait jamais, ne critiquait pas. Lorsqu’elle avait quelque chose à dire, elle attendait qu’il y ait un silence. Elle parlait comme marchent les élégantes à talons hauts sur les Champs-Elysées. Il y avait des froufroutements de soie dans ses phrases, des éclairs de dentelles dans ses mots coquins, des clins d’oeils dans ses silences.

Sa voix me transportait dans un monde totalement inconnu, précieux, et jusque là inabordable. Sans avoir l’air de rien, dans un doux éclat qui tenait plus du baiser que du rire, elle m’entrouvrait la porte de cette autre dimension, la richesse, le luxe, le confort. Je la suivais, haletant, suspendu à ses lêvres, de conversation téléphonique en conversation téléphonique et ce jeu a duré deux mois. Le projet Haendel a très peu avancé, on s’en doute.

Elle habitait chez ses parents à Passy et j’avais un appart minable Avenue d’Orléans. A la fin de nos heures de communication, nous disions à l’unisson ” Nous devons nous rencontrer … ” Nous étions tous les deux bien d’accord, c’était trop bête de ne pas se connaître avec tous les points communs que nous avions. Mais je ne pouvais pas aller chez elle, et, à la seule idée de la recevoir chez moi, je devenais rouge de honte. Elle me proposait la terrasse d’un café avenue de l’Opéra, nous nous mettions d’accord sur l’heure et le jour. Deux heures avant le rendez-vous, elle me téléphonait, enrouée, larmoyante : ” Je suis malade !”

De cafés en restaurants, de musées en églises, de concerts en promenades, les semaines passaient et nous ne nous rencontrions pas. Puis, j’ai acheté ma première voiture neuve et j’ai décidé que je ferais une surprise à Claudie. J’irais la chercher à domicile, elle ne pourrait pas m’échapper. Quand je lui ai demandé de me donner son adresse exacte à Passy, il y a eu un grand silence, et puis elle a raccroché sans un mot. Je ne l’ai plus jamais revue. Entendue est plus juste.

……………


(à suivre)
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MessageSujet: Suite projet Haendel - 2   Le projet Haendel EmptyDim 24 Mai 2009, 19:50

Ls vacances étaient finies. Paulo est revenu du Chili. Emilie, comme toujours, était tombée amoureuse pendant les vacances, et comme toujours ça avait mal tourné. Elle revenait lécher ses plaies à Paris. Jackie continuait d’hésiter entre la peinture ou la musique. J’avais déménagé dans le Marais et revendu ma voiture. Nous nous sommes retrouvés tous les quatre pour notre dernière année musicale, et nous avons reparlé du vieux projet Haendel. Il était plus poussiéreux que jamais, mais nous étions heureux de nous retrouver et la poussière ne nous faisait pas peur.

Deux jours plus tard, je traversais la grande cour du Louvre lorsque je suis tombé sur mon vieux professeur Gaspard Durocq, ses balbutiements, sa timidité, son imperméable, sa sacoche de cuir noir et ses grosses lunettes à monture d’écaille. Je ne l’avais pas revu depuis au moins cinq ans. De but en blanc, comme si nous continuions une conversation commencée le matin même, il m’a demandé où en était le projet Haendel. J’ouvrais la bouche pour répondre mais il ne m’en a pas laissé le temps et il a enchaîné :

” Ecoutez, Mathieu, j’ai actuellement une élève super douée, qui s’ennuie un peu dans ma classe, je cherche pour elle quelque chose qui la satisferait… Votre projet.. Si par chance vous cherchiez quelqu’un … ” Il a griffonné un numéro de téléphone sur un papier : ” Appelez la, vous ne le regretterez pas…”. Il est reparti avant que j’ai eu le temps de lui demander comment elle s’appelait.

La voix, à l’autre bout du fil était froide et impersonnelle. Elle a répondu par monosyllabes, très vite, sêchement. Elle ne savait pas si elle aurait le temps. J’ai dit que c’était Monsieur Durocq qui… Elle m’a coupé :

- ” Lui ! ” avec un monde d’agacement dans le ton.

Elle s’est reprise, et j’ai senti qu’elle faisait un effort sur elle-même pour rester polie, sinon aimable :

- ” Bon, écoutez, j’ai peu de temps actuellement, les déplacements m’ennuient, mais nous pourrions nous rappeler pour discuter de tout cela ; nous pouvons très bien travailler par téléphone, non ? “

Dans un flash, j’ai vu ma vie future, mon petit cellulaire rouge en permanence collé à l’oreille, et des voix se sont mises à tourner dans ma tête, le velours d’Hannah ( ô Hannah mon amour ), la soie crissante de Claudie, et maintenant, le coton rêche de… de …

” Excusez-moi, mais je n’ai pas bien noté votre nom .. “

” Andréa, et vous ? “

” Moi, c’est Mathieu, et mon …”

” Oui, bon et bien à bientôt, je vous rappellerai “

J’ai refermé mon cell en souriant : elle avait mon prénom, mais pas mon numéro. Je l’oubliais au bout de trois pas.

Andréa n’était pas de celles qui se laissent facilement oublier, je n’allais pas tarder à m’en rendre compte. Le téléphone a sonné le soir même :

” Mathieu, c’est Andréa. As-tu pensé que dans son requiem, Mozart a repris les thèmes de Haendel et les a modifiés en variations avec une tonalité chromatique ? et .. “

Elle a embarqué là dessus pendant l’heure suivante. Le projet Haendel partait dans une direction toute différente de celle que nous lui avions donnée au départ. Nous passions de la simple étude de base à une thèse de musicologie. Je n’avais pas le temps de prendre des notes, elle parlait très vite, et ses mots se chevauchaient. Finalement, je lui ai suggéré de m’envoyer tout ceci par courriel. J’ai senti mépris et agacement mélés, dans sa voix :

” Boff, l’internet.. C’est bien pratique, oui, mais le son ? il y a les thèmes, les phrases récurrentes, tu sais comme dans, écoute … ” Là, elle s’est mise à fredonner ” Do mi la la sol si si bemol, la ” en voilà un, tu captes ? sol, si, si bémol, la..”

Je captais dans le ravissement. Lorsqu’elle chantait, sa voix perdait dureté et tranchant. Je l’aurais écoutée pendant des heures. J’ai oublié Haendel, je suis tombé dans Mozart, nous avons sauté du Requiem aux opéras, et nous avons fini par chanter Cosi Fan Tutte en duo. Il était près de minuit quand nous nous sommes séparés.

* * * * *
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MessageSujet: Suite et fin Le projet haedel - 3   Le projet Haendel EmptyDim 24 Mai 2009, 19:52

J’ai parlé d’Andréa aux autres, mais j’ai bien vu qu’ils étaient réticents. L’expérience Hannah avait laissé des cicatrices que certains entretenaient en grattant leurs plaies. J’aime aller de l’avant et le projet Haendel me tenait à coeur. Je m’irritais de sous-entendus mesquins et faisais sourde oreille aux sarcasmes qui auraient pu freiner le projet si nous avions perdu notre temps à épiloguer. Pour moi, pensais-je, j’avais écarté Hannah pour toujours. Cependant, je n’ai pas insisté, d’autant plus qu’Andréa ne me paraissait pas pressée de rencontrer l’équipe.

J’ai établi un programme parallèle en partageant mes journées en deux. Le matin, je travaillais avec mes amis. A partir de midi, j’avais mis au point un systême de travail qui s’appuyait sur nos relations téléphoniques du soir et nos rencontres internautiques de la journée.

Peu à peu, ma vie a été remplie par Andréa, sa voix rude, ses interjections outrancières, son vocabulaire de potache et son talent de musicienne. Nous nous séparions parfois au petit matin, et l’air résonnait de cantates longtemps après que nous ayons raccroché.

Cette fois, ce n’est pas moi qui ai abordé la question de la rencontre. Je me plaisais dans cette relation aveugle et impalpable. A l’inverse de Claudie et Hannah, Andréa n’était pas seulement une voix. Elle était aussi des mots sur un écran, des phrases qui chantaient dans un téléphone, une musique, un rire rare et sensuel, une présence du midi au soir.

Nous nous retrouvions en chrono sur l’internet, et comme j’avais rapidement compris qu’elle possédait une discipline de fer, je m’astreignais à être présent, et libre, à la minute où elle m’appelait. Je savais, bien qu’elle ne me l’ait jamais dit, qu’elle ne passerait pas sur le moindre manquement à cet accord tacite, bien qu’informulé : nos relations iraient en s’amplifiant tant que nous en serions dignes. L’écueil, et il était de taille, c’était que je n’avais aucune idée de ce qui pourrait me faire basculer dans l’indigne. J’avais pourtant l’impression que la fragilité de notre relation s’accentuerait si nous nous rencontrions.

Deux fois, Andréa m’a demandé si nous pourrions nous rencontrer : la première fois, c’etait à l’occasion d’un concert. C’est le hasard qui a bien fait les choses, le concert ayant été annulé avant que j’aie eu le temps d’échafauder un prétexte valable pour m’abstenir d’y assister. La seconde fois, le rendez-vous était plus solide : il s’agissait d’un autre concert, le sien. J’ai résolu d’y aller avec la ferme résolution de repartir avant la fin. C’était à Versailles, j’ai pris un taxi, il neigeait. Nous avons longé les quais, un connard nous a coupé la route, nous avons virevolté sur l’asphalte, et frisé la noyade avant de nous encastrer dans le pilier d’un pont. Le taxi était en bouillie, le conducteur mal en point. Je m’en sortais avec une côte fêlée et des bleus partout. Je l’ai appelée de l’hopital, avant de sombrer.

……………

On m’a donné un somnifère, quelque chose, car une côte fêlée, c’est douloureux. Je me suis endormi. Quand j’ai ouvert les yeux, les rideaux étaient tirés et quelqu’un chantait à mi-voix dans la chambre. Il n’y avait qu’une petite veilleuse, les murs étaient d’un bleu céleste. J’ai essayé de remuer, je connaissais cette voix. J’ai agité mes mains en appel, et c’était un geste dérisoire, comme quand on fait un cauchemar et que nos pas se réduisent en un ralenti style Méliès. J’ai voulu parler et je n’ai rien entendu sortir de moi, qu’un souffle un peu plus long, un feulement bas, pfeuuuu. L’autre, près de la fenêtre, continuait de fredonner. C’était une ombre longue et fine, voilée de cheveux en rideau pourpre, et je ne reconnaissais pas Mozart. Non, ce n’était pas Mozart. J’ai tendu l’oreille désespérément et, tout aussi désespérement tenté d’émettre un son, un cri, un appel, pfeuuuu.

Cette fois, la chanson s’est arrêtée et la longue forme a bougé. La chambre s’est soudain remplie de bruits qui se multipliaient à l’infini . “Mais qu’est ce qu’ils ont bien pu lui donner pour qu’il dorme de la sorte ” a dit quelqu’un. J’ai pensé que c’était une bonne question. La silhouette s’est décomposée en couleurs d’arc en ciel et il y a eu un rire, hautain, sarcastique, du verre cassé, des éclats tranchants : le rire d’Hannah !

Des mots sont arrivés sur moi, pointus ” Laisse le, tu vois bien qu’il dort ” Puis, quelqu’un a dit : ” On va partir, tu viens avec nous ? ” La longue forme s’est approchée, les cheveux roux se sont penchés vers moi, ont balayé ma joue. Une bouche a touché mes lèvres : ” Non, je vous rejoins en bas, je reste encore un peu ..” La voix frôlait mon oreille, en soierie caressante, chuchotait au creux de ma joue. Une voix toute en dentelles et rubans, Claudie, Claudie …

Les autres étaient déjà à la porte. Quelqu’un a toussoté avec impatience : ” Ecoute, on t’attend en bas, tu viens ? De toutes façons, il ne se réveillera pas avant demain matin.. Autant le laisser se reposer.. Tu entends ? Andréa, tu entends ??”

Andréa ? j’ai refermé les yeux avec dépit et colère. Puis, j’ai fondu : elle m’embrassait doucement, en baisers légers, au coin de l’oeil, le long de l’oreille, et au chaud du cou, sur ma vieille cicatrice, souvenir d’un spectaculaire accident de moto. J’ai frissonné de plaisir, et entrouvert un oeil sur un autre, immense et gris, qui me regardait avec tendresse et amusement.

” J’ai oublié de te dire, mon vrai nom, c’est Camille”, dit-elle.

_________________________


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MessageSujet: Re: Le projet Haendel   Le projet Haendel EmptyDim 24 Mai 2009, 19:53

ho zut je suis allée trop vite, - on n'a pas dit combien de MOTS et j'ai sans doute débordé !!!
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MessageSujet: Re: Le projet Haendel   Le projet Haendel EmptyLun 25 Mai 2009, 10:03

LiseCC a écrit:
ho zut je suis allée trop vite, - on n'a pas dit combien de MOTS et j'ai sans doute débordé !!!

pas grave : tu as bien fait de fractionner ton texte en plusieurs posts, tu aurais espacé les envois que c'aurait été encore mieux, Smile je n'aurais pas le temps de les lire avant ce soir.
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MessageSujet: Re: Le projet Haendel   Le projet Haendel EmptyLun 25 Mai 2009, 11:52

Bravo, c'est très bien écrit, j'aime beaucoup, je suis sûr que tu aimerais Modiano, si ce n'est pas déjà le cas... (Pas moi, l'écrivain evil )
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MessageSujet: Re: Le projet Haendel   Le projet Haendel EmptyLun 25 Mai 2009, 16:40

oui, bonne qualité, on se demande si tu nous embarques dans un polar, puis on se défie de toi qui nous ferais avaler des correspondants fantômes, on subodore la romance un peu coquine

Citation :
Elle parlait comme marchent les élégantes à talons hauts sur les Champs-Elysées. Il y avait des froufroutements de soie dans ses phrases, des éclairs de dentelles dans ses mots coquins, des clins d’oeils dans ses silences.

et si à chaque femme correspond à un tissu, on se retrouve au rayon lingerie Happy
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MessageSujet: Re: Le projet Haendel   Le projet Haendel EmptyLun 25 Mai 2009, 17:06

ah tu vas être bien déçu, mon cher Rodko, je ne sais absolument pas écrire coquin, même en me forçant !
Ou bien, c'est malgrè moi .. qui sait ? Une fois les doigts sur le clavier, qui sait où ils peuvent nous mener !!

Bien contente si vous ne le trouvez pas trop long ...
Moi, j'attends le volet 3 de ton histoire .. va-t-il mourir, oui, ou non ?
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MessageSujet: Re: Le projet Haendel   Le projet Haendel EmptyDim 31 Mai 2009, 06:09

tu avais oublié la zique !

alleluia du messie
Wink
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