Pauvre et deroutante Afrique ! on est à kinshasha republique démocratique du Congo et ce n'est pas un pays de rêve.
Jacques Sarazin rappelle très brièvement le passé, la colonisation dont les effets pervers traquaient jusqu'aux chanteurs par missionnaires interposés, comme en témoignent des récits et des tableaux de peintres locaux.
Le présent n'est pas folichon : habitats insalubres, pauvreté et surpopulation, climat marqué par des orages, et pourtant de toute cette boue, les artistes arrivent à tirer une musique qui chante une espérance de bonheur. On pénètre dans la vie du couple de Papa Wendo, avec une belle scène de ménage, si habituelle qu'elle parait le laisser indifférent.
La vie est ailleurs, semble-t-il penser, et il la retrouve dans la musique, avec ses amis de toujours, et de nouvelles recrues, pour en faire une cérémonie sociale qui dissipe les chagrins.
Un beau documentaire.
oh papa wendo !