Dolan : J'ai tué ma mère

C'est un film québecois de Xavier Dolan.

On y suit la vie d'un adolescent homosexuel (qui ne manque pas de classe d'ailleurs) et de sa relation avec sa mère (faite de colères, de menaces, d'engueulades et de fugues.)

Même si le film a été fait par l'acteur en question, qu'il l'a fait à l'âge de 17 ans, ce n'est pas un teen-movie. Il y a une réflexion, et pas mal de référence littéraire : J'ai noté Cocteau et Sade. Mais il y en a d'autres. (Cette dernière référence a été employée par le jeune pour une réplique cinglante à sa mère)

Avec l'accent québecois, le film a davantage de charme.

C'est réussi, félicitation à Xavier Dolan.

trois prix à la Quinzaine des réalisateurs 2008, le film a bonne presse et c'était bien d'en parler.



Réalisé par Xavier Dolan
Avec Xavier Dolan, Anne Dorval, Suzanne Clément, , François Arnaud, Patricia Tulasne, …

j'y vais ce soir.

Un bon film, je rejoins l'avis de l'émane, avec quelques retouches personnelles. L'accent quebecois m'a fait rater beaucoup de répliques.

Le film montre bien la difficulté des rapports fils-mère dans un couple monoparental, mais ici la situation est exacerbée, bien rendue par les acteurs, le fils et sa mère.

Xavier Dolan a voulu aussi en faire un film esthetique, d'où des accélérées, des ralentis, de belles images d'intérieur (un abat-jour dans un plan bien cadré, des scènes de dripping, etc...)

Par moments on tombe dans le kitsch avec soleils couchants et couleurs d'automne dans les bois.

Quel ado, mais quel ado ! vraiment pas facile à gèrer

la musique du film rappelle celle des films de Wong kar WAi, avec une rengaine obsédante au piano.
Par contre le film se termine sur une chanson de luis Mariano : Mama la plus belle du monde , plus que ringarde à mes yeux.

Nouveau film de Dolan : Tom à la ferme

Citation :

un jeu de massacre familial et névrotique chez les ploucs. Et on ne s’ennuie pas

selon les inrocks.

Le héros (joué donc par Xavier Dolan) débarque dans un bled pour assister aux obsèques de son petit ami. Mais le frère du défunt le prend assez violemment sous son aile, l’empêchant de révéler à sa mère que son frère était gay. La vérité, c’est que le héros tombe fou amoureux du frère, incarnation absolue du mâle viril violent et sanguin. Et il devient sa chose

Par contre le film se termine sur une chanson de luis Mariano : Mama la plus belle du monde , plus que ringarde à mes yeux. dit Rotko
ouaip ! dans le genre sirop pur sucre, bêlant, et gnangnan, on n'a jamais fait mieux, je crois !
Mariano : "Mama tou es, la plou belleu dou mondeu, aucune autre à la rondeu, n'est plou zolie !"