Quelles sont vos chansons d'amour préférées?

Lliam7 a écrit:

Quoi! Esperluette tu n'es pas convaincue par mes chansons d'amour?

Non, on ne l'est pas du tout
Mais on est très convaincue par tes dessins, alors ça va !

Ah tiens, je ne connaissais pas Colette Magny. Rotko.

j'adore cette chanson de Colette Magny, elle me colle des frissons à chaque fois

Esperluette il existe un fil pour les chansons qui font rire et sourire à cet endroit et un autre pour les chansons qui émeuvent avec frissons et larmes

Natalia a écrit:

j'adore cette chanson de Colette Magny, elle me colle des frissons à chaque fois

Esperluette il existe un fil pour les chansons qui font rire et sourire à cet endroit et un autre pour les chansons qui émeuvent avec frissons et larmes

Natalia. Tu es mon ange-gardien sur ce forum. Quand je suis perdue tu es toujours là pour me guider. J'apprécie beaucoup

T'es gentille Esperluette mais bon ce sont aux " anciens "d'indiquer la voie c'est plus simple pour tout le monde

Natalia a écrit:

T'es gentille Esperluette mais bon ce sont aux " anciens "d'indiquer la voie c'est plus simple pour tout le monde

Non, je tenais à souligner que tu joues ton rôle de guide de façon élégante et rassurante. J'apprécie cette démarche d'accompagnement.

Esperluette a écrit:

Ah tiens, je ne connaissais pas Colette Magny. Rotko.

Moi non plus! Elle est superbe!

Lorsque je serai en retraite (dans deux ans peut-etre, je n'y tiens pas beaucoup, mais c'est inevitable), je vais faire des albums (en MP3) sur CD selon les fils de chansons de GDS*, c'est deja tout un catalogue!

234 p. chez NIL.

« J ai eu l idée de ce livre grâce à David Guetta et aux Black Eyed Peas. Leur hit planétaire « I gotta feeling » m habite, m énerve, m innerve. Il me passionne, et m insupporte à la fois. En un mot, je l haime ... »
Comment « I gotta feeling » est-il devenu un hymne international comme en leur temps « Imagine » de John Lennon (1971) ou le Boléro de Maurice Ravel (1928) ?
Quel mystérieux circuit empruntent ces virus sonores qui nous prennent littéralement la tête ?
Les tubes ne sont-ils que de scandaleuses machines commerciales destinées à divertir les masses ?
Ou des objets sonores complexes qui échappent à leurs créateurs et réveillent nos souvenirs les plus intimes ?
une dizaine de chapitres, et plus de deux cents exemples

rotko a écrit:

Comment « I gotta feeling » est-il devenu un hymne international comme en leur temps « Imagine » de John Lennon (1971) ou le Boléro de Maurice Ravel (1928) ?

La comparaison me paraît quand même assez grossière.

mais non, Rand, chaque époque a ses musiques. Le boléro de Ravel, bien qu'étant de la musique classique, est devenu une espèce de scie, à force d'"avoir été entendu ! idem, hélas pour le Concerto d'Albinoni? Celui ci me pèse un peu au coeur....
mais, la musique est tellement éparpillée que nous ne ramassons que des miettes. Il 'est tellement plus facile d'en faire actuellement, il est si facile de se faire distribué sur internet, ou autre.. que la musique, eh bé, elle est à la demande, ou selon la sensibilité de chacun.
J'ai cessé de dire,comme lorsque j'étais très jeune, "c'est nul ce truc !. Il y a des sons, des instruments, des "couleurs" dans la musique, qui font que chacun s'y retrouve.
Mon fils est dans la musique depuis l'âge de
ans. Il s'est mis tout seul au piano de son père. Nous n'avons jamais cherché à contrarier cette passion. Il est actuellement informaticien dans une grosse boite de Genêve et il s'est auto ... merde ! le mot m'échappe, enfin, tu vas trouver. pour voir simplement si ce qu'il faisait plaisait? Il a été contacté par une société de disques. l était alors près à entrer dans une boite à Genève, il est informaticien. Il a fait un choix. Il aurait pu commencer une carrière dans la chanson et la musique. Tant pis, m'a--t-il dit. Je n'aurais pas su où j'allais...

Mon fils est dans la musique depuis l'âge de 4 ans
n
j'ai vu après qu'il y avait un trou !!!!

L'auteur parle du bolero de Ravel, non parce qu'il est devenu une scie, mais parce que fondé sur le retour obsédant de notes, ce qui serait une caractéristique des tubes : ils nous pénétrent dans la tête, à notre insu, parce qu'ils ont, entre autres caractéristiques, d'être répétitifs.

ha mais tu as raison, ton Excellence, il n'y a rien de tel que le répétitif

Ysandre a écrit:

mais non, Rand, chaque époque a ses musiques. Le boléro de Ravel, bien qu'étant de la musique classique, est devenu une espèce de scie, à force d'"avoir été entendu ! idem, hélas pour le Concerto d'Albinoni? Celui ci me pèse un peu au coeur....
mais, la musique est tellement éparpillée que nous ne ramassons que des miettes. Il 'est tellement plus facile d'en faire actuellement, il est si facile de se faire distribué sur internet, ou autre.. que la musique, eh bé, elle est à la demande, ou selon la sensibilité de chacun.

Je ne vois pas le rapport avec ce que je dis.
Je constatais simplement que John Lennon et son "imagine" c'est de meilleur qualité que David Guetta. Il ne s'agît pas d'une évolution de point de vue selon la période. Et je pense comme tu dis, que c'est la démocratisation de l'art qui a contribué à cette perte de qualité.

rotko a écrit:

L'auteur parle du bolero de Ravel, non parce qu'il est devenu une scie, mais parce que fondé sur le retour obsédant de notes, ce qui serait une caractéristique des tubes : ils nous pénétrent dans la tête, à notre insu, parce qu'ils ont, entre autres caractéristiques, d'être répétitifs.

Ca c'est vrai. C'est donc du à une technique plus qu'à un réel talent, dans le cas d'une musique éléctronique.

Citation :

Le boléro de Ravel, bien qu'étant de la musique classique, est devenu une espèce de scie, à force d'"avoir été entendu !

c'était bien ce que je disais, non ? Rand....
à l'époque, Ravel n'avait sans doute pas la technique que nous avons actuellement. D'un autre côté, si la forme répétitive avait une incidence sur les tubes (dixit Rotko) tout le monde pourrait pondre un tube, non ?
quand à David machin... je ne te dirai pas ce que j'en pense....

Je viens de finir "La delicatesse" de David Foenkinos, je me suis rappele L'amour en fuite d"Alain Souchon dans un des films de Francois Truffaut, je ne pas juste la chanson, il y a toujours le film entier sur youtube.

Citation :

à l'époque, Ravel n'avait sans doute pas la technique que nous avons actuellement

tiens donc !

tout le monde pourrait-il produire un tube ?

ce n'est pas si simple ! il faut que ce modèle assez primitif rencontre son public à un moment donné : nostalgie de septembre après les amours estivales, désir de pluie par temps sec, et choix du soleil quand il pleut

il y aurait beaucoup de frustrations dans le choix d'un tube, et adhésion du public à une forme de musique élémentaire. Le rôle des souvenirs aussi feraitle succès de certaines compils : agregats de refrains connus en une seule chanson.

il faut, je crois, que l'air soit dans les têtes comme un slogan dans la pub !

[quote]non ! sinon, ça se saurait

L’expression vient de Boris Vian: les tubes sont des objets creux, fabriqués à la chaîne. Creux, donc vide: l’air circule à travers, on peut y projeter ce qu’on veut, son envie du moment, faire l’amour comme chez Donna Summers ou foutre le feu comme chez NTM. Or on retrouve ces idées du vide et de la production industrielle chez Maurice Ravel, lorsqu’il évoque son «Boléro». Il disait qu’il était «vide de musique». Le morceau lui-même est répétitif, c’est la montée en puissance d’un thème sériel. Il trouvait des analogies entre ce thème et une chaîne d’usine,

tout l'entretien sur les tubes

Eloge des tubes par Emmanuel Poncet, NiL.

Ce qu’il y a de spécifique à notre époque, comparée à celle de Ravel, c’est la démultiplication technologique, qui a produit une immense démocratisation de la musique. On écoute tout, tout le temps. Avant, il y avait une segmentation entre la haute culture et la basse culture. Mais on est passé dans une civilisation post-critique.

les tubes, après la theorie, la pratique avec les videos de l'express

c'est là !

Citation :

Or on retrouve ces idées du vide et de la production industrielle chez Maurice Ravel, lorsqu’il évoque son «Boléro». Il disait qu’il était «vide de musique». Le morceau lui-même est répétitif, c’est la montée en puissance d’un thème sériel. Il trouvait des analogies entre ce thème et une chaîne d’usine,

c'est, à tout prendre, la définition du tube avant l'heure.

Vincent Baguian ou comment détourner un chanson d'amour

Une magnifique chanson de Brassens. Le texte a été découvert par ce dernier, par hasard, dans une brocante. L'auteur de ce magnifique poème était alors un illustre inconnu. Il l'est toujours d'ailleurs. Il s’appelait Antoine Pol.
Une chanson évoquant l'amour indicible parfois tacite, des hommes pour les passantes...
Brassens était connu pour mépriser ce sentiment qu'est l'amour...." Qu'on me parle d'amour et je vous fous mon poing dans la gueule, sauf le respect que je vous doit !" chanter le moustachu à la guitare. Mais je trouve qu'on peut parler d'amour à propos de cette chanson.

Une autre, de Jean Ferrat cette fois.