avec LAUREL et HARDY.
En pleine prohibition, Laurel a vendu de la bière «faite maison» à des policiers. Il se retrouve en prison avec son comparse Hardy, et au milieu d'autres prisonniers, en pleins préparatifs d'une tentative d'évasion.
Les personnages sont bien campés : le gros lourdaud, pas tant que ça, joue les diplomates avisés, et le maigre, le naïf qui se trahit lui-même.
Les deux gaffeurs ont en commun une grande complicité. Leur seule présence perturbe l'ordre établi. C'est à leur insu, car ils sont victimes d'une avalanche de hasards qui, dans les sketch, produit des cascades de catastrophes.
Ils sont les importuns de tous les milieux, car trop portés sur le système D pour s'adapter aux codes en vigueur.
Il ne faut pas seulement voir les mimiques, les mains et les démarches sont très expressives. On rit de leurs malheurs mais avec de l'affection pour ces maladroits pourtant si astucieux.