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 Simon Sebag Montefiore , Jérusalem.

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4 participants
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rotko
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rotko


Nombre de messages : 69282
Date d'inscription : 26/12/2005

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MessageSujet: Simon Sebag Montefiore , Jérusalem.   Simon Sebag Montefiore , Jérusalem. EmptyJeu 01 Déc 2011, 15:28

Mazel a écrit:


L’histoire de Jérusalem est l’histoire du monde
Jérusalem est la ville universelle, la capitale de deux peuples, le lieu saint de trois religions. Du roi David à Ben Gourion, de la naissance du judaïsme, du christianisme et de l’islam au conflit israélo-palestinien, voici l’histoire de Jérusalem, la cité universelle : trois mille ans de foi et de fanatisme, de conquête et d’occupation, de guerre et de coexistence entre diverses croyances.

Simon Sebag Montefiore raconte les batailles, mais aussi les histoires d’amour et de haine des hommes et des femmes qui ont fait Jérusalem — soldats et prophètes, poètes et rois, courtisans et musiciens.
Cette biographie unique en son genre fait revivre tous ceux qui ont édifié et détruit la ville et qui en ont fait le récit : citoyens ordinaires comme grandes figures historiques, de Salomon et Cléopâtre à Soliman le Magnifique ; d’Abraham à Jésus et Mahomet ; du monde ancien aux temps modernes de Flaubert, Chateaubriand, Raspoutine et Lawrence d’Arabie.

Ce livre ambitieux et captivant, qui se fonde sur des archives inédites, regorge d’anecdotes et de détails passionnants. Il montre comment Jérusalem est devenue Jérusalem, la seule cité à la fois céleste et terrestre.

Chez Calmann-levi.

Simon sebag Montefiori est un historien anglais, par ailleurs specialiste de la Russie.

Merci Mazel pour ce compte rendu interessant.
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Maya
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Maya


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MessageSujet: Re: Simon Sebag Montefiore , Jérusalem.   Simon Sebag Montefiore , Jérusalem. EmptyMar 06 Déc 2011, 11:44



Simon Sebag Montefiore , Jérusalem. Mont10

Simon Sebag Montefiore, né à Londres en Angleterre en 1965, est un écrivain et un historien spécialisé dans l'histoire de la Russie.
Il a fait ses études au college Gonville and Caius de l'université de Cambridge. Outre deux romans, il a publié dans la presse anglo-saxonne plusieurs articles consacrés à la Russie et, en 2000, son premier ouvrage historique, son Prince des princes : la vie de Potemkine (qui a été nommé pour les prix Samuel Johnson, Duff Cooper et Marsh Biography). Unanimement reconnu, Staline, la cour du tsar rouge a été publié dans 25 langues et a reçu le prix du livre d'histoire de l'année 2004 par le British Book Awards.


J'ai lu Sashenka (traduction d'Irène Offermans), Éditions Belfond, Paris, mars 2010, 576 p.

mon commentaire:

Simon Montefiore est historien et ecrivain et comme il a passé pas mal de temps en Russie, il n’est pas etonnant qu’il connaissent la realite et les gens russes si profondement.
Le moment historique est bien choisi, favorable a la litterature – c’est le debut du 20eme siecle ou la Russie Tzariste est sur le point de ceder sa place a la Russie des soviets.
Nous sommes a Sanct Peterbourg, en 1916, nous sommes introduits dans la belle maison d’un riche banquier juif, Zeitlin, sa belle epouse devergondee et sa ravissante fille Sashenka et c’est elle qui est le personnage principal du roman.
C’est la veille de la Revolution d’Octobre et la jeune etudiante du lycee prestigieux « Smolni », oublie ses origines aristocratiques et s’eprend des idees des bolcheviks. Elle adhere a des organisations secretes, distribue des tracts, assure le transfer d’armes et s’eloigne definitivement de sa famille. La jeune ffemme prend un part tres actif a la revolution et l’instauration du regime communiste malgre ses origines et plus qui est, elle se marie a un de ses camarades, Vania, qui fait parti des services secrets (NKVD), sans amour, mais pour les camarades-communistes, l’amour n’est pas a l’ordre du jour. Ils ont deux enfants et leur vie n’est pas mal – Stalin lui-meme leur fait honneur en leur rendant visite. Le mariage a l’air d’etre heureux – Sashenka occupe le poste de redacteur en chef d’une revue de femmes, son mari est tres haut place dans la hierarchie du parti et des services. L’avenir communiste semble clair, serein et inevitable.
Mais bientot, Sashenka s’apercoit que la terreur stalinienne sevit et que son mari en prend une partie active. Leus amis disparaissent un a un arraches parfois de leurs lits. Pourtant, elle n’a pas peur de repressions, il semble que dans sa famille tout est ideal.
Une histoire d’amour de Sashenka avec un poete et une coincidence des circonstance coutent la vie d’elle et de son mari. Ils sont heureusement prevenus a temps et envoient les enfants loi, les enfants survivent.
C’est la premiere partie du roman qui est bien vraisemblable. Mais dans la deuxieme qui se situe en 2004, malgre que bonne ecriture de Montefiore, il y a plein de choses qui clochent, qui ne sont pas credibles. Une rtudiante en histoire recoit une proposition d’un oligarch russe - faire des recherches sur la famille de sa mere...et l’etudiante s’avere la petite-fille de Sashenka.Je ne sais pas pourquoi l’auteur a prefere « vulgariser », « profaniser » l’histoire de Sashenka, si bien commencee.

Je vais chercher a lire un autre livre de Montefiore(j'en vois deux sur Stalin) pour voir comment c'est.



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mazel
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mazel


Nombre de messages : 1421
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Date d'inscription : 19/01/2007

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MessageSujet: Re: Simon Sebag Montefiore , Jérusalem.   Simon Sebag Montefiore , Jérusalem. EmptyDim 20 Oct 2013, 17:02

lu Sashenka de Simon Sebag Montefiore
coeur 
comme pour Jérusalem : Biographie, coup de coeur.

Met en scène la vie de Sashenka, jeune femme idéaliste et communiste, dont la vie va être bouleversée par la Révolution d'Octobre, les Grandes Purges des années 1937-1938 et par la Seconde Guerre mondiale.
L'héroïne va en effet passer du statut de membre éclairé de la Nomenklatura communiste à l'état de prisonnier politique envoyé en camp de travail (Goulag), sa famille étant broyée en même temps qu'elle.
Toute la partie historique est vraie, seul l'histoire de la famille de Sashenka relève de la fiction, basée sur plusieurs histoires vraies également. Un livre bouleversant et une plongée dans l'enfer !

cafe 
revue de presse : lecourrierderussie

En 1916 à Saint-Pétersbourg, elle n’a que seize ans. Fille d’un riche banquier d’affaires, le baron Samuil Zeitlin, cette jeune bourgeoise aime les biscuits anglais Huntley & Palmers, la savonnette Pears et surtout sa chère gouvernante, Lala. Mais la nuit, notre jolie pensionnaire de l’Institut Smolny ne rêve ni de nouvelles robes, ni de mots doux glissés par Micha, officier de la garde… La nuit, elle devient la camarade Isiatis et flirte avec les livres de Marx, Tchernychevski, Maïakovski ou Akhmatova.
Déçue par son père, un capitaliste avide, écoeurée par sa traînée de mère qui mène une vie de débauche dans les salons de Raspoutine, Sashenka est « tombée amoureuse des concepts du matérialisme didactique et de dictature du prolétariat ». « J’étais une enfant sage et une bolchevik intraitable », dira-t-elle plus tard.
Le glas de la Russie tsariste a sonné et la camarade Isiatis a choisi le camp de la révolution…
En 1939 à Moscou, elle a bientôt quarante ans. Les Romanov ne sont plus et c’est la mine joviale du petit père des peuples qui trône sur toutes les cheminées. Sashenka a troqué sa vie bourgeoise contre celle de prolétaire – plutôt d’apparatchik, dirons-nous… Epouse de Vania Palitsine, un ouvrier certes, mais devenu haut cadre du Parti, elle mène une existence fastueuse loin des appartements communautaires et des fermes collectivisées. Toujours aussi belle, la rédactrice en chef de La Femme soviétique et l’économie prolétarienne fait figure de modèle. Staline dira même : « cette Sashenka est une très bonne soviétique ». Mère aimante, épouse dévouée, communiste intransigeante, elle est fidèle à la ligne du Parti quitte à fermer les yeux sur quelques exactions.
Jusqu’à ce qu’une passion torride et compromettante bouleverse son existence rangée et emporte Sashenka sous le rouleau compresseur de l’Histoire…
À peine avons-nous quitté les salons de cet illuminé de Raspoutine que nous nous retrouvons dans les sous-sols de la Loubianka ou dans la datcha d’un cadre du Parti… C’est que cette fresque romanesque pleine de rebondissements nous emporte dans la Russie du XXe siècle, depuis l’empire des Romanov jusqu’à l’effondrement de l’URSS, depuis la glaciale Piter jusqu’à la Géorgie sensuelle et chaleureuse.
Aucun détail n’échappe à Simon Montefiore, historien de formation, ni les boutiques anglaises de l’aristocratie russe, ni les chansons préférées de Staline, ni les messages codés du KGB. Un tableau précis d’une génération de révolutionnaires pétris de contradictions !

autres titres de l'auteur :
Staline. La Cour du Tsar rouge
Le Jeune Staline
La Grande Catherine et Potemkine. Une histoire d'amour impériale


Autres livres sur le sujet :

Alexandre Soljenitsyne dans Une journée d'Ivan Denissovitch (1962) puis l’Archipel du Goulag (1973) a porté son témoignage à la connaissance d’un très large public en Occident, ce qui lui a valu l’exil. Il y décrit les conditions de vie dégradantes dans les camps (travail forcé, froid, faim, gardiens inhumains), mais aussi la volonté de rééduquer le détenu par le biais de « sections politiques et éducatives » (des brigades politiques et éducatives) destinées à « remplacer aumôniers et services religieux des prisons d’antan ».

Vassili Axionov, Une saga moscovite, Paris, éditions Gallimard, 1997.
À travers les destinées des Gradov, grands médecins, grands militaires, et celles des petites gens qui les entourent, c'est toute la Russie qui respire... comme elle peut, en l'une des périodes les plus dramatiques qu'elle ait connues : 1924-1953, dates du «règne» de Staline.Les Gradov sont des personnages bien romanesques, pris dans une vie quotidienne faite d'ambition, de dévouement, de contradictions, de passions, de rires. [...]Les véritables sagas modernes sont, dans la littérature universelle, rarissimes. Celle-ci mérite bien son nom tant l'horizon qu'elle embrasse est vaste, tant sa phrase est exubérante et précise, tant ses personnages et leur fortune sont attachants. Telle est la magie d'un grand écrivain

Vassili Grossman, Tout passe, édition Robert Laffont, 2006.
Ce petit roman est un grand livre, le testament littéraire et politique de Vassili Grossman, achevé après la confiscation du manuscrit de Vie et Destin par le KGB en 1960. Avant de disparaître, Grossman se sentait obligé de dire tout ce qu'il avait compris sur la société soviétique, la Russie et l'URSS. Il a été le premier à démontrer le vrai rôle joué par Lénine. Vassili Grossman a entrevu sa grandeur et sa lâcheté, " son mépris de la liberté, le fanatisme de sa foi, la cruauté dont il faisait preuve envers ses ennemis ", et il est arrivé à la conclusion inébranlable que " tout cela, qui assura la victoire de son œuvre, était né et s'était forgé dans les profondeurs millénaires du servage russe, de la servitude russe ". Grossman a vu mieux que les autres l'aspect inhumain de l'Etat créé par Lénine et incarné par Staline, les millions de tonnes qui pèsent sur chacun des citoyens soviétiques, " forces de plomb, obscures " qui les poussent... Mais Grossman restait optimiste : malgré tout, malgré la puissance inouïe de l'Etat et l'assujettissement jamais vu de l'homme, il termine ses réflexions (et donc sa vie) en faisant dire à Ivan Grigoriévitch : " ...Quelque illimité que soit le pouvoir d'Etat et quelque forts que soient les empires, tout cela n'est que fumée, que brouillard et, comme tel, disparaîtra. Il n'y a qu'une force qui persiste, qui se développe, qui vive, et cette force, elle réside dans la liberté. Vivre, cela signifie être un homme libre... Un jour, liberté et Russie ne feront qu'un ! "
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Ysandre
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Ysandre


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MessageSujet: Re: Simon Sebag Montefiore , Jérusalem.   Simon Sebag Montefiore , Jérusalem. EmptyDim 20 Oct 2013, 17:28

hé bé Mazel ! tu nous gâtes ! tu me donnes envie de lire ce livre et d'autres, je note. ma liste s'allonge dangereusement affraid 
merci merci Simon Sebag Montefiore , Jérusalem. 3838771924 
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MessageSujet: Re: Simon Sebag Montefiore , Jérusalem.   Simon Sebag Montefiore , Jérusalem. Empty

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