Martin Amis

Telles que je les vois pour l’instant, les nouvelles de Martin Amis, dans le recueil « Eau lourde » chez Gallimard, me paraissent inégales.

La première, « nouvelle carrière » a des moments intéressants et pleins d’humour : les rapports d’un scénariste avec un autre éditeur scénariste qui le fait languir pour une éventuelle parution ; mais s’y juxtapose une autre histoire qui me laisse perplexe.

« La mort de Denton » en revanche pique la curiosité et l’intérêt.

Celle que je préfère pour l’instant : « Combien de fois » évoque la vie sexuelle d’un homme d’affaires qui, malgré des périodes fastes et des moments creux, semble répondre à une moyenne statistique constante.

Jusqu’au jour où notre personnage fait un voyage d’affaires et se découvre de nouvelles ressources. Il va donc vivre avec son épouse - une curieuse personne qui, à part quelques gémissements, ne manifeste ni entrain ni étonnement, une Anglaise, quoi !, une accélération des cadences, de petites pauses, des marées si basses qu’elles feraient échouer le navire, et un regain d’activités débordantes.

Le récit, haletant comme une représentation dramatique, ne manque ni de verve ni de saveur.

Ce jour-là Martin Amis était en pleine forme d’écriture.

Poupées crevées

Un brillant pamphlet contre la libération sexuelle, superbe miroir aux alouettes.
En gros, on suit un groupe de jeunes gens pendant un week-end, promis à une belle orgie.
Les dialogues crus et sans fard ne masquent pas les problèmes existentiels de ces héros, dont un nain assez pathétique, servant plus ou moins de marionnette-bouc-émissaire au groupe (on teste les drogues sur lui par exemple). Sale, moche et inutile. Sauf à focaliser l'ennui des autres, leur dégoût de la laideur (d'eux-mêmes ?).
Point de morale.

Un auteur qui narre et ricane pourtant en sourdine. Le sexe vu comme une utopie, le mythe d'une génération rêvant de déconditionnement, de révolution, de liberté ???

Puis, un des personnages curieusement obsédé par ses dents. Qu'il a perdues lors d'un incident. Sa fixation devient monomanie. Il finit mal, car forcément, derrière les dialogues blasés, indolents ou torrides, la tragédie se prépare...

Trouve t-on réellement son chemin dans la débauche sexuelle ?

L'abolition de tous les tabous rend-elle heureux ?

Le sexe donne t-il un sens ?

Incarne t-il la Voie ?

Réponse éclatante avec ce livre violent et pittoresque : il se ferme sur la mort d'un protagoniste.

....

J'aurais dû prendre un autre recueil de Martin Amis, mais j'ai mis mes pas dans les anciens chemins de l'eau lourde avec la nouvelle "combien de fois ?"

des extraits s'imposent pour leur verdeur : Vernon,en est le héros (car il accomplit de vraies performances dans son domaine, même non accompagné !)

- "Vernon, que se passe-t-il ? tu es malade lui demandait sa femme de l'autre côté delaporte de la salle de bains. C'est bientôt l'heure du thé".
vernon, affalé sur le siège des toilettes, haletant d'épuisement, relevait les yeux, effaré, ahuri, tassé sur lui-même. Il toussait jusqu'à ce qu'il retrouvât sa voix.

-" Je sors tout de suite", arrivait-il à articuler, se mettant pesamment sur ses pieds.

Après des periodes d'incertitude, il connaît son triomphe qui donne lieu à ce dialogue savoureux :

"Oh ! ajouta-t-elle, tu as été drôlement polisson, tu sais."

Vernon faillit avoir une nouvelle crise de panique. Mais il ravala cettte émotion, et dit de manière très nonchalante :

"oui, je n'ai pas été très sage, c'est vrai.

- vraiment vilain, et si vicieux. Oh ! Vernon..."

Pour ne pas oublier, un ecrivain qui m'a beaucoup impressionnee - Martin Amis.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Amis

La Maison des Rencontres (House of Meetings, 2008) - c'est tres interesant et un peu destabilisant...mais tres bien ecrit d'une maniere originale.

Je dirais seulement que je suis d'abord epatee par les connaissances de l'auteur sur la realite russe depuis les annees 20-30 du 20e siecle jusqu'a nos jours.

Le roman est un triomphe pour l'auteur - indiscutable et unique par sa puissance...C'est un roman qu'on a des fourmis au dos en le lisant, un coeur galopant a cause de la passion et de la richesse litteraire qu'on trouve dans ce livre.

Un roman qui capte le lecteur, un roman surprenant jusqu'a la fin, un roman epique d'envergure, mais aussi, mais en meme temps touchant tout le temps les fibres intimes.
J'admire le talent de Martin Amis - ses decouvertes, sa perspicacite, son originalité !

j'ai Money money de martin Amis, mais en anglais et je ne l'ai pas lu car il m'a semble difficile.

ici on en parle "abondamment"

rotko a écrit:

j'ai Money money de martin Amis, mais en anglais et je ne l'ai pas lu car il m'a semble difficile.

"Money, money", je ne l'ai pas lu et je crois que ce n'est pas le genre qui me plaise.
Mais "La maison des rencontres" et "Other people", surtout le premier , j'ai beaucoup aime.

C'est donc un fil? Je m'en occupe un peu

(n'est-il pas beau ? )

Martin Amis, né le 25 août 1949, est un écrivain britannique, considéré comme l'un des principaux auteurs contemporains de langue anglaise, pour des oeuvres comme Money (1984) et London Fields (1989). Le Times l'a ainsi choisi comme l'un des cinquante plus grands écrivains britanniques depuis 1945, comme son père Kingsley Amis. Martin Amis est actuellement professeur d'écriture créative au Centre for New Writing de l'Université de Manchester.
Les textes de Martin Amis ont pour décor les sociétés occidentales contemporaines, principalement anglaise et américaine. Son style, d'une vivacité extrême, allie humour et cynisme. Outre sa critique de l'argent-roi, des médias, Martin Amis est connu pour ses portraits très négatifs de la femme, ce qui lui vaut de fréquentes attaques féministes.
Le New York Times l'a désigné comme l'un des maîtres du "nouveau désagréable" ("new unpleasantness"). Selon le Guardian, "tous les critiques ont noté cette 'terrible vivacité de style' que déplorait Kingsley Amis... cette constante démonstration de maîtrise de la langue anglaise; et c'est vrai que l'Aminisme de Amis est reconnaissable dans chacun de ses textes, avant même d'arriver au premier point."

Source - wikipedia

Traduits en francais:
Money, Money, London Fields, La flèche du temps, L'information, Expérience, Réussir, Chien jaune et un recueil d'essais, Guerre au cliché.

C’est un vieil homme qui raconte une partie de sa vie a une jeune femme, la fille noire de sa dernière compagne. Il se rend sur le lieu ou il veut mourir, un ancien camp stalinien, en Siberie, je crois. Il a ete deporte la par le regime de Staline dans les annees 46 - 50. Plus tard, son plus jeune frere l'y rejoint,egalement deporte.

Ces deux freres aiment la meme femme, Zoya, et cette Zoya (juive), quand des annees plus tard le camp permettra des visites des familles, viendra rejoindre pour quelques heures le plus jeune frere dont elle s'etait mariee avant (si je ne me trompe)...ou elle etait juste sa bien-aimee. Cela se passe dans un lieu specialement adapte - La maison des rencontres. Et que s’est-il vraiment passe dans cette Maison des rencontres, le frere aine, le narrateur ne l'apprend que des annees plus tard.

C’est un roman noir. Lugubre. Que j’aurais aime et apprécier. Une histoire dure et desesperantes, mais le livre m'a procure un grand plaisir esthetique.

«Other people» de Martin Amis est un livre plutot indefinissable - il commence comme une comedie, se poursuit comme un thriller et finit en histoire d'horreur.
L’auteur arrive, par sa brillante maitrise de la langue anglaise a faire le lecteur penser a sa facon, en ses termes surrsalistes et existentiels.
C'est un des premiers romans de Martin Amis, ecrit au moment ou il semblait avoir pour but d'imiter le debut de la carriere de Nabokov dans la production de romans elegants qui jouent avec les regles classiques de la realite et la structure narrative.

Cote sujet, je pense qu’il s'agit essentiellement d'un point de vue interessant sur le phenomene social de la mobilite vers le bas - les gens sortent des rails et de plonger dans des troubles du desordre - qui etait un connu dans les annees 1970 a Londres.

L'heroine, Mary Lamb sort amnesique de son coma dans un hospital et tente de reconstituer sa vie tout en utilisant une nouvelle identite.. Elle comprend qu'il est difficile de se souvenir des noms, des termes communs, les noms des objets familiers. Le monde entier est une enigme pour elle. Ainsi, un journal est «les sales papiers taches de gris qui vont et viennent chaque jour». Elle erre innocemment a travers Londres des societes minables, commentes par un narrateur mysterieux et on trouve une section transversale des bas-fonds londoniens - les ivrognes assis eternellement autour de la table sans en bouger; les soi-disant agresseurs, les oisifs fortunes et leur vie Kamikaze. L’auteur laisse Mary trainer vers la destruction partout ou elle va. Grace a un policier mysterieux, Prince, elle apprend qu’il y a eu une Amy Hide, une fille qui a disparu. Amy semble etre le mechant double de Mary (dans le passe, avant sa mort) qu’elle combat.

Une question a ceux qui ont lu en anglais ce livre: Est-ce que le Professeur est aussi Mr Wrong c'est-a-dire le mysterieux policier Prince? Quel est le role du Professeur dans le livre?

Maya, tu as lu des livres très captivants, je vois ce fil Martin Amis, je lis tes résumés si bien écrits, un français parfait, tu donnes envie de lire, tous ceux dont tu parles, mais où les trouver, je vais voir si il Y en a en espagnol
merci

Amadak a écrit:

Maya, tu as lu des livres très captivants, je vois ce fil Martin Amis, je lis tes résumés si bien écrits, un français parfait, tu donnes envie de lire, tous ceux dont tu parles, mais où les trouver, je vais voir si il Y en a en espagnol
merci

Ma chere Amadak,
Oui, ces deux livres de Martin Amis, surtout le premier, sont des trouvailles! Je les ai lus en bulgare, ici on traduit beaucoup depuis une quinzaine d'annees et c'est à feliciter la politique des editions.
Et, puis, ma chere, ton francais est aussi bon que le mien, tu as fait des enormes progres en deux ans!

Je souhaite que tu trouves ces livres chez toi, l'Argentine est un grand pays, il doit y avoir plein d'editions et de traducteurs.

pour Maya, c'est vrai, les progrès que j'ai fait grâce au forum, en deux ans plus que mes vingt ans à l'Alliance Française, car étant toujours penchée sur des livres et parfois à traduire, bien ou mal, mais obligée de le faire , c'est comprehensible que mon français se soit amélioré.

J'ai deux chances, la première qu'on m'ait accepté avec bienveillance sur GDS*, la seconde que je parle bien, une bonne prononciation. Quand j'ai fait le rêve de ma vie, connaître Paris, les Français croyaient que j'étais une française du Midi. Je vais chercher si Martin Amis se trouve dans quelque librairie. Donne-moi deux titres, ceux que tu considères les meilleurs
merci d'avance

Amadak a écrit:

Donne-moi deux titres, ceux que tu considères les meilleurs

Mais tu les as, chere amie - C'est "La maison des rencontres" et "Other people" - le deuxieme a comme titre en bulgare "Les autres". Je te recommande surtout "La maison..." et je te souhaite de trouver le livre et de l'aimer autant que moi.

Citation :

Et pour Maya, il ya un seul de Martin Amis, en Espagnol "la maison des rencontres" je l'ai reservé, â l'Alliance Française il y a de cet auteur un seul "l'expérience" tu connais? Quoi faire? celui de l'Alliance, comme ancienne élève je paye très peu par an
Les deux autres que j'ai nommés, sont chers.

Amadak a écrit:

â l'Alliance Française il y a de cet auteur un seul "l'expérience" tu connais?

Je ne connais pas "L'experience", desolee, je sais seulement que c'est autobiographique et c'est peut-etre unteressant, Martin Amis est le fils de l'ecrivain "Kingsley Amis dont j'ai lu "Lucky Jim" il y a longtemps. J'ai ete ravie de "La maison...", mais si l'on traduit "L'experience " en bulgare ou si je le trouve en francais, je le lirai, c'est sur et certain.
Quoi te conseiller? A toi de decider, chere amie! Bonnes lectures!

« ce livre que j'ai en espagnol, ne dit en aucun moment qu'il écrit à une jeune fille noire; et c'est une traduction de l'anglais de Anagrama.

L’homme et son destin tragique, donnent souvent l’occasion de faire de la bonne littérature. C’est le cas du roman de Martin Amis que j’ai lu, où il nous décrit l’ambiance épouvantable du Goulag Russe. Après avoir lu Jorge Semprun, Primo Levi et d’autres témoins sur l’horreur des camps, nous sommes déjà cruellement habitués à ces expériences.
Mais l’auteur nous fait part de ce que nous n’avions pas imaginé, suite à la guerre et à l’époque Stalinienne et les bourreaux qui l’ont suivie.

L’histoire est un long monologue écrit par un homme âgé qu’il adresse à la fille de sa dernière épouse, où il raconte qu’il retourne à sa Russie natale, à mourir peut-être.
En Amérique il a fait fortune, mais le récit de sa jeunesse et de celle de son frère cadet, prisonniers dans le goulag, prend un long trajet dans le roman.

Les deux frères aiment Soya, la jeune juive, qui se marie avec Lev, le jeune, le plus sensible, poète et pacifiste, tandis que l’aîné, plus fort et violent, devient témoin de la visite du camp de Soya dans la « maison des rencontres », que les autorités ont permis aux prisonniers de réunir pour une seule nuit ceux qui s’aiment.
Des allers-retours, des moments vécus entre la faim et le climat insupportable de la Sibérie, la mort de Staline, puis le moment où sous le régime de Poutine se déclenche la prise d’otages d’une école, avec des centaines de morts, Amis ne se prive pas de raconter ce massacre avec tous ses mots.

Le triangle amoureux continue, plus tard Lev quitte Soya ; le narrateur propose à celle-ci de partir avec lui en Amérique, et le dénouement arrive soudain, inattendu
.
Le livre est intéressant, mais loin d’un vrai auteur Russe ; il y manque le souffle vital d’un Dostoïevski, d’un Tolstoï. Mais le mérite notable de l’auteur c’est le courage d’avoir reflété l’atmosphère Russe, et sa corruption ancienne et actuelle.
[b]

Amadak a écrit:

L’histoire est un long monologue écrit par un homme âgé qu’il adresse à la fille de sa dernière épouse...

Le livre est intéressant, mais loin d’un vrai auteur Russe ; il y manque le souffle vital d’un Dostoïevski, d’un Tolstoï. Mais le mérite notable de l’auteur c’est le courage d’avoir reflété l’atmosphère Russe, et sa corruption ancienne et actuelle.

Chere Amadak, merci pour ce commentaire sensible.

La fille de sa derniere epouse, c'est une fille noire, on le disait dans le livre traduit en bulgare, mais ce n'est pas si important que cela.
Bien sur que ce n'est pas un auteur russe, mais c'est impressionnant comment Martin Amis a su raconter tant d'horribles details de la vie dans les camps staliniens, j'ai ete bouleversee par la dissection de la societe dans ces lieux de morts vivants ou de morts tout court.

pour Maya:
je te remercie de m'avoir mise sur la voie de cet auteur que je ne connaissais pas
En tournant page après page, moi aussi j'étais troublée par ces hommes arrachés à leur vie normale et plongés dans les ténèbres des camps; et c'était non pendant le nazisme, mais après la victoire, on ne le savait pas. Le peuple Russe a toujours souffert, sous le Zarisme, sous le communisme, et de nos jours avec un capitalisme sauvage où la mafia est reine. Amis a jeté une lumière sur cette époque affreuse, si je peux je lirai "l'expérience" en Français, c'est plus facile à faire une analyse. Mais je ne comprends pas pourquoi la version espagnole n'a rien dit de la fille noire, tu dis que ce n'est pas important, mais je pense que s'ils ont enlevé ce détail, d'autres aussi doivent manquer.

@ Amadak - Si tu lis "L'experience" de Martin Amis, tu y liras sans doute comment il a decide d'ecrire sur les camps staliniens en URSS et d'ou il a puise des renseignements, car meme nous qui etions une republique presque sovietique (C'est tout vrai, il y a eu des projets pour que la Bulgarie le deveinne, mais la Roumanie l'a empeche), nous ne savions presque rien sur ces camps des annees 50.
Cela m'interesse donc, "L'experience" n'est pas traduit en bulgare

Por Maya : c?est vrai, on ne savait rien, j'ai une nièce qui s'est mariée avec un Croate, il a raconté que ses parents ,le père médecin, avaient étés envoyés dans des camps Staniliens, que lui été né dans le camp sous des conditions effroyables Ici on ne pouvait pas le croire et pourtant c'était vrai. J'ai connu cette famille , les frères sont nés en Argentine.

Amadak a écrit:

Por Maya : c?est vrai, on ne savait rien, j'ai une nièce qui s'est mariée avec un Croate, il a raconté que ses parents ,le père médecin, avaient étés envoyés dans des camps Staniliens, que lui été né dans le camp sous des conditions effroyables Ici on ne pouvait pas le croire et pourtant c'était vrai. J'ai connu cette famille , les frères sont nés en Argentine.

Amadak, en Bulgarie il y a eu aussi des camps type staliniens apres l'istauration du communisme le 9. 09. 1944. Mes parents etaient au courant, mes gds-parents aussi, mais moi qui etais nee en 1953, j'ai ete menagee par ma famille (qui a d'ailleurs pas mal souffert du communisme, mais c'est une autre histoire). Et pas seulement la famille n'en parlait jamais, on n'en parlait nulle part ouvertement. Vers les annees 70 - 75, ou j'etais deja a l'Universite, les gens avaient deja les cerveaux laves, ils s'en souvenaient peut-etre, mais essaient de vivre, la vie devait continuer.
Ce n'est qu'en 1989, apres l'effondrement du systeme totalitariste, qu'on a commence a sortir des faits et documents, les medias en donnaient de l'information...malheureusement beaucoup de temoins de cette epoque n'etaient plus la...

Je ne sais pas comment cela a ete en Croatie, je suis sure que c'etait comme ta niece le dit. Les croates avaient toujours eu plus d'orgueil, de fierte que nous, les bulgares. Je sais qu'il n'ont jamais aime le regime de Tito...et puis, en ex Yougoslavie, on avait plus de libertes - voyager a l'etranger, s'exprimer plus ouvertement. Les croates n'etaient pas de chouchous de Staline comme les bulgares...ce qui ne nous a rien apporte de meilleur.
J'arrete, c'est long a discuter.

Mais il le faut - le peuple bulgare est un peu soumis, il fait deja comme s'il n'y avait jamais eu de communisme... dommage.

La maison des rencontres folio

Les paroles de bienvenue du narrateur à son demi-frère Lev.

" tu es arrivé en enfer. je n'aipas besoin de tele dire. ici l'homme est un loup pour l'homme. Mais ce qui est drôle, c'est que c'est exactement comme partout ailleurs;

- non, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas comme partout ailleurs"

Mais si.

La maison des rencontres

Ce que Maya dit des connaissances de l'auteur est expliqué en fin d'ouvrage par la bibliographie, commentée qui plus est.

Ce qui m'a le plus interessé, la vie des deux demi-frères dans le camp, dont on comprend l'architecture interne, la hierarchie existante que viennent bousculer des purges successives. Certains passages m'ont paru obscurs, et les amours successives du narrateur ne m'ont pas paru nécessaires.

En revanche l'idée d'un pacifisme et d'une non-violence est posée concrètement avec le comportement de Lev.

Il faut bien avoir à l'esprit des épisodes de l'histoire russe, comme la prise d'otages tchechène : il ressort de ces épisodes l'image d'une brutalite foncière des dirigeants, ce que confirmait le traducteur André Markowicz, en la symbolisant par la hache, une allusion à une nouvelle de Pouchkine, je crois.

Comme Amadak, j'ai préféré la simplicité effrayante d' une journée d'Ivan denissovitch d' Alexandre Soljenitsyne à cette fiction de Martin Amis. C'est interessant bien sûr, et digne d'une lecture attentive, mais j'ai eu l'impression que le narrateur s'éparpillait, une façon comme une autre d'expliquer que je perdais le fil

J'ai lu le livre en bulgare, il n'y avait pas de bibliographie a la fin
J'ai eaucoup lu sur les camps staliniens et comme c'etait toujours des histoires vecues, cele d'Amis, ecrite d'une maniere post-moderne, m'a plu.

Rotko, puisque toi et Amadak, vous aimez Soljenitsyne, connaissez-vous Varlam Shalamov? (ou Warlam Chalamov)?

http://fr.neotinea.com/Varlam_Chalamov

mes excuses, j'essaye d'insérer une image, et l'expert m'a appris une autre façon de le faire, il s'empare de la machine et il fait ce qu'il veut, cela et d'autres choses aussi Je suis très maladroite, j'etais sans Son et j'avais débranché l'appareil!!!
je mérite une médaille d'or à l'intelligence.