Un petit conte de Patagonie.

Un petit conte, très court, inédit en français ,que j'ai traduit pour mes amis-es Grains de sel


A mesure que le Gaucho, s’approchait du « ranch », une enveloppante odeur d’aubergines marinées, le saisit. c'était son plat préféré, et elle le faisait comme personne.

A peine descendu de cheval, il commença à l’appeler, avec les insultes habituelles.

En entrant, il écarta le rideau qui séparait la chambre de la cuisine.

Il sortit le couteau qu’il portait toujours, et d’un seul coup, il coupa la corde. Le corps tomba pesamment sur le sol.

Il prit son sac à dos, rangea soigneusement les aubergines, remonta à cheval, et partit au galop dans la noirceur de la nuit. Il mangerait les aubergines plus tard.

Il ne savait pas que sur chaque morceau, il y avait une bonne dose de poison.


Conte de la Patagonie sauvage, sans loi, ni foi.


[

Excellent !

Et venimeux.....................................

oui, qui fait frémir, et dans la Patagonie sauvage, que les touristes ne connaissent pas, l'impunité est reine, et la femme n'est rien. J'avais traduit il y longtemps un conte de Abelardo Castillo, mon auteur préféré "PATRON" où l'action se passe en Patagonie et ça nous laisse sans haleine
merci

Marinade d’aubergines

A mesure que le Gaucho, s’approchait du « ranch », une enveloppante odeur d’aubergines marinées, le saisit. c'était son plat préféré, et elle le faisait comme personne.

A peine descendu de cheval, il commença à l’appeler, avec les insultes habituelles.

En entrant, il écarta le rideau qui séparait la chambre de la cuisine.

5 Il sortit le couteau qu’il portait toujours, et d’un seul coup, il coupa la corde. Le corps tomba pesamment sur le sol.

Il prit son sac à dos, rangea soigneusement les aubergines, remonta à cheval, et partit au galop dans la noirceur de la nuit. Il mangerait les aubergines plus tard.

Il ne savait pas que sur chaque morceau, il y avait une forte dose de poison.

Un bien joli texte !

ce n'est pas une histoire d'amour ! le titre annonce un bonheur familial, le dernier mot en montre la cruelle ironie.

j'aime bien l'ellipse et la concision l. 5 : quelle belle indifférence dans l'art de raconter ! et une lenteur étudiée dans les lignes 7 et 8.

je proposerais de remplacer "forte" l. 9 par "bonne" : il a le même sens en gros, il met plus en relief le mot final, décisif.

Merci, Amadak, pas un mot de trop, que du muscle !

merci Rotko, je vais corriger ce que tu dis, je suis contente que tu aies apprécié le conte

Saisissant ! Merci Amadak

pour Nicyrle:merci, un bon petit mot, fait du bien

Excellent Amadak, parfois on n’a pas besoin de toute une panoplie de mots pour dire les choses, il suffit de choisir le peu, de l’organiser, de l’enchaîner et tout devient fluide et significatif. Bravo à toi

Pour Sarannabeda:
merci beaucoup! je n'ai pas répondu avant puisque j'etais en panne d'électricité Un jour et demi, entourée de bougies comme au moyen âge.