Guadalupe Nettel - [Mexique]

Un petit mot d'introduction selon Wikipedia

Citation :

Guadalupe Nettel écrit des romans, des contes et des essais. Son dernier livre : El Huésped (Anagrama, 2006), finaliste du Prix Herralde, a été publié simultanément en français par les éditions Actes Sud sous le titre L'Hôte.

La maison d'édition espagnole Anagrama a publié Pétalos, un livre de contes, qui a reçu le Prix National de Littérature Gilberto Owen au Mexique.

Elle a participé à plusieurs anthologies en Espagne, au Mexique et en France.

Elle a participé au projet In my Room, dirigé par Agnès De Cayeux : « Un texte émerge cependant et surplombe l'ensemble, signé Guadalupe Nettel. Cadré comme un plan fixe, appuyé sur des objets-fétiches, Fenêtre dit admirablement la tension érotique qui se dégage de la distance des corps. » (Sylvain Bourman, Les Inrockuptibles)

Guadalupe Nettel collabore à des revues et suppléments littéraires francophones et hispanophones comme L'Atelier du roman, L'Inconvénient, Quimera, Cultura/s de La Vanguardia, Qué Leer, Confabulario, El Ángel, Hoja por Hoja y Letras Libres. Elle dirige le magazine Numero Zéro, un projet d'intersection entre les cultures latino-américaines et francophones.

Après avoir vécu au Mexique et au Canada, elle vit actuellement entre Paris et Barcelone, où elle anime quelques séminaires d'écriture et un atelier de Littérature Potentielle, basé sur l'Oulipo.

En 2006, le magazine Gatopardo l'a choisie comme l'une des « représentantes les plus illustres de cette nouvelle génération d'auteurs » et en 2007, dans Bogotá Capitale Mondiale du Livre l'a incluse dans une liste d'écrivains âgés de moins de 39 ans jugés les plus représentatifs de la littérature actuelle dans le continent Latino-American et la Caraïbe, avec entre autres Jorge Volpi et Juan Gabriel Vásquez.

Un écrivain intéressant, avec un zeste d'oulipo, cela ne peut nuire !

Pétales et autres histoires embarrassantes


Une très belle couverture d'Actes Sud (l'artiste est Nicoletta Ceccoli), et un recueil de nouvelles très sympa.
Des histoires décalées, non pas dans le "réalisme magique", cher aux critiques de l'ancien monde, mais que je ne pense pas pouvoir être une signature de l'ensemble de l'Amérique latine, mais plutôt à limage de l'étrangeté que l'on retrouve chez Ogawa par exemple.
Une obsession du corps mais dans ses parties les plus surprenantes : un fétichiste de la paupière, une compulsive du cheveu et une très belle nouvelle (se passant d'ailleurs au Japon) sur la comparaison entre corps humain et plantes.
Histoires singulières donc et pourtant dans l'écriture de Guadalupe Nettel il y a une fluidité, un style qui nous rapproche de ces personnages, nous plongeant dans leur intimité.
Guadalupe Nettel a beaucoup voyagé et vécu dans des des continents différents et cela se sent.
Une romancière qui mérite que l'on fasse sa connaissance.


Le livre peut voyager si vous le souhaitez.