Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: Denis Darzacq. Mar 10 Mai 2011, 12:12 | |
| merci,compte tenu des circonstances. Une question: à l'Alliance Française de Buenos aires il y a une conférence du photographe Denis Darzacq. Vous le connaissez? ça vaut le peine d'y aller? merci pour la réponse | |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: denis Darzacq Mar 10 Mai 2011, 13:58 | |
| Il a l'air dêtre assez connu, mais pas de moi. Vas-y tu nous raconteras, il a l'air d'avoir une bonne experience du cinema et semble connu dans les milieux de la photo (il a exposé à Arles) vois ce lien et cette image La chute Initiée à l’occasion d’un travail collectif pour les 20 ans de l’Agence VU’, la série « La chute » met en scène les corps en apesanteur de danseurs de Hip Hop, de Capoeira et de danse contemporaine. Une « chute de l’ange » des années 2000, toute en tension et en énergie, entre ciel et terre. « Juste après la crise des banlieues de 2005, entre pesanteur et gravité, j’ai réalisé des photographies en suspension dans une architecture générique et populaire.
J’aime qu’à l’ère de Photoshop, la photographie puisse encore surprendre et témoigner d’instants ayant réellement existé, sans trucages, ni manipulations » explique Denis Darzacq. ...) Dans des cités d’un Paris populaire et urbain, il créée des images baroques de corps en apesanteur, en lévitation. Propulsion. Perte de gravité. Energie. Poussée. Bascule des perspectives. Et UNE question : que fait-on de cette énergie ? Que fait-on de ces corps qui veulent entrer dans le jeu et qui risquent de s’écraser au sol si on les ignore, si on les laisse tomber ?.
Quand l’ascenseur social est en panne, il faut savoir rebondir. Entre l’envol et la chute, l’homme parachutés dans la cité apprend à maîtriser sa trajectoire. a la matière brute de l’architecture, il oppose l’élasticité de son corps et de ses désirs.
cet exercice de gravitation en appelle à une stricte discipline mais ce n’est pas celle acquise sur les bancs de l’école. Après les émeutes de l’automne dernier, le photographe Denis Darzacq a réalisé quinze de ces photos périlleuses qui disent, à froid, les turbulences et la vie en équilibre précaire. Natacha Wolinski, Beaux Arts magazine. | |
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