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| | belles étrangères 2010 : la Colombie | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: belles étrangères 2010 : la Colombie Sam 02 Oct 2010, 04:40 | |
| les écrivains invités Antonio Caballero - Spoiler:
Bogota 1945. Après une enfance en Espagne, il rentre en Colombie en 1957, puis en 1962 suit des cours de sciences politiques à Paris. A Bogota il devient l’un des journalistes les plus importants, remarqué pour sa rigueur professionnelle et son style littéraire. Dans les années 80, menacé de mort il doit quitter son pays et s’exile alors en Espagne où il travaille, entre autres pour le quotidien El País. Ses écrits résonnent com me la conscience de la Colombie. Il est l’auteur d’un unique roman sur le Bogota des années soixante, qui fait date dans les lettres colombiennes. Il vit actuellement entre Madrid et Bogota et parle français couramment. Un mal sans remède, roman, trad. par Jean-Marie Saint-Lu, éd. Belfond, 2009 Jorge Franco - Spoiler:
Medellin 1962. Après des études de lettres à la Pontificia Universidad Javeriana de Bogota et il part à Londres étudier le cinéma à la London International Film School. Il est aujourd’hui l’un des écrivains les plus remarqués internationalement et a obtenu plusieurs prix littéraires en Colombie, dont le prix Nacional de Narrativa Pedro Gomez Valderrama. Deux de ses romans, Rosario Tijeras, (La fille aux ciseaux), et Paraiso Travel ont été adaptés au cinéma. La fille aux ciseaux, roman, trad. par René Solis, éd. Métailié, 2001 Paraiso Travel, roman, trad. par René Solis, éd. Métailié, 2000 Mélodrama, roman, trad. par Bertille Hausberg, éd. Métailié, 2010 Santiago Gamboa - Spoiler:
Bogota 1966. Licencié en philologie hispanique de l’université Complutense de Madrid, il est docteur ès lettres de l’université de Paris III, où il a résidé pendant plusieurs années et a travaillé comme journaliste à RFI et comme correspondant du quotidien El Tiempo avant d’être nommé attaché culturel de la Colombie à l’Unesco. Conseiller culturel de l’ambassade de Colombie en Inde jusqu’à il y a peu, il vit actuellement à Rome. Auteur d’une dizaine de romans, tous traduits dans plusieurs pays, il est l’un des écrivains colombiens les plus remarqués et les plus représentatifs des lettres colombiennes de ces dernières années. Il parle couramment le français. Perdre est une question de méthode, roman, trad. par Anne-Marie Meunier,éd. Métailié 1999 Les captifs du lys blanc, roman, trad. par Claude Bleton, éd. Métailié, 2002 Esteban le héros, récits, trad. par Anne-Marie Meunier, éd. Métailié, 2003 Le syndrome d’Ulysse, roman, trad. par Claude Bleton, éd. Métailié, 2007 Le siège de Bogota, roman, trad. par Claude Bleton, éd. Métailié 2007 Nécropolis 1209, roman, trad. par François Gaudry, éd. Métailié, en librairie le 9 septembre 2010 Tomás Gonzalez - Spoiler:
Medellín 1950. Etudes de philosophie à l’université Nationale de Colombie. Il commence à écrire à la fin des années soixante-dix et publie un premier roman Primero estaba la mar (Au commencement était la mer) en 1983. Cette même année, il part au Etats-Unis, vit pendant 16 ans à New York, où il écrit trois romans, un livre de nouvelles et un recueil de poèmes. Son œuvre, restée dans un premier temps confidentielle, est aujourd’hui considérée comme une des plus importantes de la littérature colombienne contemporaine et accueillie par une critique enthousiaste qui salue la force d’évocation des thèmes abordés et la sobriété de son style. Il vit aujourd’hui à Cachipay près de Bogota
. Au commencement était la mer, trad. par Delphine Valentin, éd. Carnets nord, en librairie le 7 octobre 2010 William Ospina - Spoiler:
Padúa, Colima, 1954. Après des études de droit à l’université de Cali, il se consacre au journalisme. Entre 1979 et 1981, il entreprend un voyage dans plusieurs pays européens avant de s’installer définitivement à Bogota. Auteur de plusieurs essais sur, entre autres, Lord Byron, Edgar Allan Poe, Charles Dickens, Emily Dickinson, il obtient en 1982 le prix National de l’Essai pour son ouvrage sur le poète Aurelio Arturo Martinez. Il est le fondateur de la prestigieuse revue culturelle Revista Numero et construit depuis 1986 une oeuvre poétique importante couronnée en 1992 par le prix National de Poésie et éditée en Espagne. En 2007, il publie son premier roman, Ursúa, racontant un épisode de la conquête et pour lequel il reçoit en 2009 le prix Romulo Gallegos. A qui parle Virginia en marchant vers l’eau, poésie, trad. par Tania Roelens, éd. Cheyne, 2004 Ursua, roman, trad. par Claude Bleton, éd. J.-C. Lattès, 2006 ; poche, 2010 Le pays de la cannelle, roman, trad. par Claude Bleton, éd. J.-C. Lattès, en librairie le 25 août 2010 Juan Manuel Roca - Spoiler:
Medellín 1946. Poète et journaliste, il a dirigé l’hebdomadaire El Espectador. Depuis le milieu des années 70, il a publié une quinzaine de recueils de poésie. Son œuvre a été couronnée de très nombreux prix : prix National de Poésie Eduardo Cote Lamus ( 1975), prix National de Poésie, ( 2004). Prix José Lezama Lima-Casa de las Americas (2007), Prix casa de las Americas pour l’ensemble de son œuvre (2009, Prix estado Crítico ( Espagne) 2010 pour son dernier recueil Biblia de pobres.. Il est docteur Honoris Causa de l’université del Valle et vit à Bogota.
Voleur de nuit, poèmes, trad. par François-Michel Durazzo, éd. Myriam Solal, 2001 Bible des pauvres, poèmes, trad. par François-Michel Durazzo, éd. Myriam Solal, en librairie le 24 octobre 2010 Evelio Rosero - Spoiler:
Bogota, 1958. Journaliste et poète, il publie dans les années quatre-vingt une trilogie romanesque composée de Primera vez (1984), Juliana los mira (1986) et El incendiado (1988). Ses romans et ses recueils de nouvelles postérieurs se caractérisent par une vision réaliste des conflits sociaux qui traversent la Colombie et une langue très imaginative et pleine d’ironie. En 2006, il reçoit, en Colombie, le Prix national de littérature et l’année suivante, en Espagne le prix Tusquets puis en Grande Bretagne le prix « The Independent » du meilleur livre étranger pour son roman Los Ejercitos (Les Armées).
Les Armées, roman, traduit par François Gaudry, éd. Métailié, 2008 Gonzalo Sanchez - Spoiler:
Tolima 1945. Historien, doctorat de sociologie politique à l’université d’Essex ( Grande Bretagne). Il est directeur du département d’Histoire et de l’Institut d’études politiques de l’Université nationale de Colombie. Il a enseigné à l’EHESS à Paris et à l’université du Texas à Austin en tant que professeur invité. Ses recherches novatrices et ses nombreux travaux font de lui le grand spécialiste de l’histoire du XX° siècle colombien. Il est l’un des intellectuels les plus prestigieux de Colombie.
Guerres et politique en Colombie, essai, trad. par Alexandra Merveille, éd. L’Harmattan, 1998 Antonio Ungar - Spoiler:
Bogota 1974. Journaliste, romancier, nouvelliste, il a beaucoup voyagé, en Amérique Latine, en Europe et au Moyen Orient et a vécu plusieurs mois dans la région amazonienne de l’Orinoco. Il a habité l’enclave palestinienne de Jaffa où il a travaillé comme correspondant de plusieurs journaux colombiens, mexicains et italiens. Son travail de journaliste lui a valu en 2006 le prix de journalisme Simón Bolivar. Auteur de deux recueils de nouvelles, son roman Zanahorias voladoras (Alfaguara 2004) est très remarqué pour son imagination audacieuse, son humour et son langage novateur et inconoclaste
. Les oreilles du loup, roman, trad. par Robert Amutio, éd. Les Allusifs, 2008 Trois cercueils blancs, roman, trad. par Robert Amutio, éd. Les Allusifs, à paraître en 2011 Fernando Vallejo - Spoiler:
Medellin, 1942. Biologiste, cinéaste et écrivain, il vit au Mexique depuis 1971 (et a acquis la nationalité mexicaine) où il a écrit une œuvre abondante, originale et très controversée car elle se caractérise par une attaque ironique et virulente de l’hypocrisie des mœurs, de tous les pouvoirs et en particulier de l’église catholique. Largement autobiographiques, ses romans se caractérisent par un travail remarquable sur la langue, seule capable de traduire la violence de la société contre l’individu. Auteur très important, il a reçu de très nombreux prix littéraires dont le prix Romulo Gallegos en 2003.
La vierge des tueurs, roman, trad. par Michel Bibard, éd. Belfond, 1999 Le feu secret, roman, trad. par Michel Bibard, éd. Belfond, 1998 Et nous irons tous en enfer, roman, trad. par Gabriel Iaculli, éd. du Rocher, 2002 La rambla paralela, roman, trad. par Michel Bibard, éd. Belfond, 2004 Carlitos qui êtes aux cieux, roman, trad. par Jean-Marie Saint-Lu, trad. par Robert Amutio, éd. Belfond, 2007 | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: belles étrangères 2010 : la Colombie Sam 02 Oct 2010, 06:28 | |
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: belles étrangères 2010 : la Colombie Lun 08 Nov 2010, 07:59 | |
| L'Express rappelle le menu et les épices des belles étrangères du 8 au 20 novembre 2010 : La violence est omniprésente dans L'oubli que nous serons, le récit autobiographique d'Hector Abad Faciolince, dans La fille aux ciseaux de Jorge Franco-Ramos, une histoire d'amour entre deux jeunes gens que tout sépare,
et dans Les armées d'Evelio Rosero, descente aux enfers d'un instituteur qui voit son village mis à feu et à sang par les paramilitaires et les trafiquants de drogue.
La littérature colombienne est aussi une littérature du voyage, de l'exil, elle traduit un besoin d'évasion comme en témoignent les romans de Santiago Gamboa, exilé à Rome, qui se déroulent à Paris (Le syndrome d'Ulysse) ou en Chine (Les captifs du Lys blanc),
ou encore ceux de William Ospina, Ursúa et Le pays de la cannelle, les deux premiers volumes d'une trilogie consacrée au conquistador Ursúa.
Les Belles Etrangères
Pour ma part, je vais regarder le film la vierge des tueurs et vraisemblalblement écouter Antonio Caballero, Juan Gabriel Vasquez, et William Ospina dans le courant du mois. | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: littérature hispanique et lusitanienne Lun 08 Nov 2010, 14:37 | |
| très bon exposé des auteurs et des livres, n'oublions pas Alvaro Mutis, autre Colombien poète et romancier. Je suis encore à la recherche de "la neige de l'amiral" épuisé partout. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: belles étrangères 2010 : la Colombie Sam 20 Nov 2010, 07:09 | |
| Les écrivains présents, Antonio Caballero, William Ospina, Juan Gabriel Vásquez, ressentent le besoin de revisiter le mythe de la découverte du nouveau monde, d'autant que la langue espagnole n'était pas prête pour dire l'exubérance de la nature et des populations découvertes. Les langues amerindiennes ont été détruites, sauf le quechua dans certains termes. quelques jalons du parcours historique William Ospina : Ursua points seuil 440 p. Un voyage époustouflant dans l’Amérique latine de la Conquista, sur les traces de Pedro de Ursúa, jeune basque de 17 ans, dont l’histoire incroyable a inspiré à Werner Herzog un film mythique : Aguirre ou la colère de Dieu. Ursúa a obtenu le Prix National de Littérature en Colombie Histoire secrète du Costaguana de Juan Gabriel Vásquez, 310 pages, au Seuil Londres, 1903. José Altamirano, colombien de naissance, fraîchement arrivé de la toute nouvelle république du Panamà, fait la connaissance de Joseph Conrad, alors en pleine écriture d'un roman qui a pour cadre la Colombie. Mais les souvenirs de l'écrivain sont trop anciens et trop vagues pour qu'il puisse recréer le pays dont il a besoin. Il interroge alors le nouvel arrivant. De cette rencontre naîtra Nostromo, chef-d'oeuvre de ConradIl s'agit d'une confession nécessaire, vitale pour le narrateur, José Altamirano, ce qui donne de la force au récit remanié. Un mal sans remède de Antonio Caballero, 581 pages chez Belfond. Odyssée fellinienne à l'humour ravageur, portrait au vitriol de la société colombienne, réflexion magistrale sur le rôle de l'écrivain, Un mal sans remède retrace les aventures d'Ignacio Escobar, poète frustré, dans le Bogotà des années 1960. Porté par une formidable énergie romanesque, un livre-culte salué par Gabriel Garda Marquez et Fernando Vallejo. Fils de bonne famille vivant des rentes de sa mère, résistant obstinément au désir d'enfant de sa compagne, sourd aux appels pressants de ses amis lénino-trotskistes qui l'exhortent à l'engagement, Ignacio n'a d'autre ambition que d'achever la grande oeuvre qu'il porte en lui, une vision caustique de la société colombienne actuelle. Mon informateur m'a vivement conseillé cet ouvrage, intéressant aussi sur le problème de la création littéraire. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: belles étrangères 2010 : la Colombie Mar 23 Nov 2010, 06:38 | |
| « L'Oubli que nous serons» par Héctor Abad traduit de l'espagnol par Albert Bensoussan, Gallimard - Citation :
- ce livre est, aussi, une saisissante immersion dans l'enfer de la violence politique colombienne, dans la vie et l'âme de la ville de Medellin, dans les rites, les petites choses de la vie, l'intimité et la grandeur d'une famille, ainsi qu'un témoignage délicat et subtil d'amour filial,[...] l'un des plaidoyers les plus éloquents jamais écrits contre la terreur comme instrument d'action politique.
Mario Vargas LIosa. Abad narre en le combat de son père pour une société plus juste et se rappelle un père doux, patient, affectueux et tendre, La présentation par bibliobs | |
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