Santiago Gamboa - [Colombie]

Santiago Gamboa est né à Bogota, en 1966. Journaliste, il a vécu en Esapgne, en Italie et en France.

Le syndrome d'Ulysse

Esteban est un jeune colombien rêvant de devenir écrivain. Il débarque à Paris pour étudier et travailler.

Petits boulots, rencontres, débrouillardises, amitiés et sexe vont le sauver du froid et de la solitude de l'émigré.

Il va ainsi plonger dans le monde parallèle des exilés et immigrés de toute espèce, clandestins ou non, croisant les histoires particulières de coréens, sénégalais, roumains, latino-américains...et quelques français.

Avec humour et tendresse, il trace un portrait délicat des errances de chacun.

4° de couverture :

Citation :

Amoureux maladroit, sincère et volage, il mène une vie érotique échevelée et drôle qui le conduira à ce pourquoi il est venu à Paris, l'écriture.

Sous toutes réserves, j'ai eu des echos disant que le livre était plus cru qu'érotique ? j'essaierai d'y jeter un oeil.

Je crois qu'on peut le dire

La 4° de couverture aurait -elle voulu rester "soft"?

Du sexe oui, mais toujours très drôle.

Le syndrome d'Ulysse de Santiago Gamboa aux Editions Métailié

Les captifs du lys blanc

Un ouvrage très sage cette fois, en fait un polar.

Un journaliste colombien vivant en France, un philologue allemand et un écrivain péruvien enseignant aux Etats Unis, se retrouvent en Chine à la recherche d'un manuscrit.

On peine un peu à rentrer dans les trois premiers chapitres qui mettent en place les protagonistes. Mais après...nous sommes happés par un polar joyeux et débridé, plus précisément un hybride de polar et d'espionnage loufoque.

On retrouve les thèmes chers à Gamboa, l'exil et surtout l'écriture.

Santiago Gamboa a toujours beaucoup de tendresse pour ses personnages, et cela insuffle une certaine nostalgie.

Les descriptions du milieu universitaire américain sont absolument désopilantes. Et le gentil Héros est d'une candeur attachante...

noté dans les tablettes pour un prochain passage à la médiathèque

Le Syndrome d'Ulysse

Les passages sexuels sont d'une beauté bouleversante. L'auteur parvient à rendre compte de toute l'angoisse dans laquelle se trouve le personnage grâce à la crudité du langage employé lors des actes sexuels. Bien qu'il ne puisse se rattacher qu'au sexe pour se rappeler qu'il est un être humain et non un animal, la plupart de ses ébats sont tellement malsains qu'ils le souillent plus qu'ils ne le délivrent.

A part ça, je trouve époustouflant la prise de paroles des personnages pour se présenter. Cela donne souvent lieu à des tirades incroyablement touchantes et authentiques. Les personnages prennent toute leur ampleur et sont embellis, rendus plus concrets.

Bref, un très beau roman, une grande découverte.

Sam.

Citation :

Bogotá est assiégée depuis des mois. Le gouvernement a fui à Cartagena, la guérilla contrôle le sud de la ville et affronte l'armée et les paramilitaires.
Tandis que les obus pleuvent sur la ville, deux journalistes étrangers, la belle Islandaise Bryndis Kiljan et le Maltais Olaf K.Terribile enquêtent sur une sombre histoire de trafic d'armes entre la guérilla et l'armée, dont les ramifications les guideront à travers une Bogotá clandestine jusqu'aux clés d'un conflit inextricable.
Dans une deuxième histoire un jeune homme facile se laisse séduire par des hôtesses de l'air qui vont faire de sa vie un enfer. De l'humour à l'érotisme

Le siège de Bogota : Suivi de Histoire tragique de l'homme qui tombait amoureux dans les aéroports

il semblerait que Gamboa demeure égal à lui-même

je n'ai lu de lui que "lhomme qui tombait amoreux dans les aéroports, mais en voyant le fil , je me suis décidée à le lire. aujoud'hui j'envoie de Gamboa ses refléxions sur les femmes que j'ai traduites de l'espagnol et j'aimerais lire les commentaires des femmes et ,pourqoui pas des hommes aussi.
dans le post suivant ; paroles de Santiago Gamboa

Paroles de Santiago Gamboa

Ë crivain Colombien

Les femmes de ma génération sont les meilleures, un point,c’est tout !! Aujourd’hui elles sont dans la quarantaine, dans la cinquantaine ou plus, et elles sont belles, très belles et aussi douces, sages, compréhensives et surtout diablement séduisantes
Cela malgré le début des pattes d’oie ou de cette sacrée cellulite, qui laisse des traces sur leurs cuisses, mais qui les rendent si humaines, si réelles. Bellement réelles.

Presque

Toutes aujourd’hui sont mariées ou divorcées et remariées avec l’idée de ne se pas tromper dans ce deuxième choix,qui parfois est une approche du troisième.,du quatrième, peut-être, qu’importe ?

D’autres

Les moins nombreuses gardent un obsédant célibat et le protégent comme une ville assiégée et pourtant de quelque façon de temps en temps elles ouvrent les portes pour accueillir un visiteur

Nées
Sous le signe Verseau, elles ont été bercées par la musique des Béatles, de Bob Dylan… . Héritières de la « révolution sexuelle » des années 60 et des courants féministes, elles ont su combiner
Liberté avec coquetterie,émancipation avec passion, revendication avec séduction.

Jamais
Elles n’ont vu dans l’homme un ennemi, bien qu’elles lui aient chanté leurs quatre vérités !!! Mais elles comprirent que s’émanciper était plus que de mettre l’homme à faire le ménage
Elles sont
Merveilleuses, elles ont un charme, même quand elles nous font souffrir, qu’elles nous trompent ou qu’elles nous quittent.
Elles portaient des jupes indiennes à 18 ans, plus tard elles ont perdue leur virginité à la suite d’une folle nuit de vendredi ou samedi après le bal.

Elles ont parlé
Passionnément de politique et voulurent changer le monde.
Voilà pourquoi une femme de plus de 40 ans, ne va pas te réveiller au milieu de la nuit pour te demander… ? à quoi tu penses ? cela ne l’intéresse pas à quoi tu penses.

Si
Une femme de plus de 40 ne veut pas voir un macht de football
elle ne tourne pas autour de toi, elle se met à faire quelque chose de plus intéressant.Une femme de plus de 40 ans se connaît suffisamment pour être sûre de soi-même, de ce qu’elle veut et de
celui avec qui elle le veut.

Elles sont
Très peu nombreuses les femmes de plus de 40 ans qui se soucient de ce que tu penses de ce qu’elles font. Une femme de plus de 40 a déjà bien établi sa quote-part de relations et d’engagements importants.
La dernière chose qu’elle veut dans sa vie ,est de n’avoir plus d’amant possessif

Les femmes
Au fur et à mesure que le temps passe elles deviennent voyantes, tu n’as pas besoin d’avouer tes péchés, elles les connaissent toujours ; elles sont honnêtes et franches, Elle te disent directement que tu es un imbécile, si c’est ce qu’elles pensent de toi.
Nous avons de multiples raisons pour honorer les femmes de plus de 40

Malheureusement
Ce n’est pas réciproque. Pour chaque épatante femme de plus de 40,50, intelligente amusante, sexy, il y a un homme de 50 ou plus…. Chauve, gros ventru, avec des pantalons froissés ,jouant
un drôle de rôle avec une jeune fille de 20ans.

MESDÂMES…. Je vous demande Pardon pour ÇA
Paroles de Santiago Gamboa
Ecrivain Colombien
.

J'aimais déjà beaucoup Gamboa, mais là il réchauffe ma fibre féministe !!!
Merci Amadak !

oui, mais la fin n'est pas gaie du tout!!!

Je savais Santiago Gamboa capable de faire rire une foule d’auditeurs, je sais maintenant que dans Perdre est une question de méthode (Métailié), il allie l’inventivité de l’intrigue à la drôlerie des scènes pour le plaisir de ses lecteurs.

Un homme retrouvé cruellement empalé, avec des algues qui lui sortent du fondement, voilà qui met le journaliste Silampa et le commissaire Moya sur l’enquête : pas facile, chacun a ses ennuis, sentimentaux comme physiques.

Ce récit connaît aussi des digressions ponctuelles sur la vocation du commissaire et son apprentissage du monde.

Journaliste et commissaire se tiennent au courant : le premier rend visite au commissaire qui, occupé par ses modèles réduits, lui confie :

Citation :

« Je suis collectionneur. Les bateaux des alliés, je les ai tous faits. Maintenant il me manque ceux-là pour pouvoir reconstituer des batailles navales.

- je voulais savoir où vous en êtes de l’histoire de l’empalé…

- les choses avancent lentement, mais elles avancent…

Il se tut soudain, le regarda d’un air rigolard et lui fit un clin d’œil. »

N’empêche qu’à partir d’un indice bien concret, déposé grossièrement dans la voiture du journaliste, le policier en déduit le dernier repas du donneur, dont les habitudes alimentaires dévoilent l’identité !

Rien n'échappe au flair des policiers colombiens

Perdre est une question de méthode

Dans ce livre tonique, Gamboa fait vivre tout un monde à la colombienne, avec des « amitiés » matinées de complicités et de trahisons,
entre un commissaire, un avocat, un promoteur, un responsable de l’urbanisme etc.

L’amour joue aussi son rôle, sous toutes ses facettes, et on sera sensible à la fiancée perdue de Silampa qui donne au récit des accents inattendus.

Santiago Gamboa, Nécropolis 1209, Métailié, 2010.

un aperçu par l'éditeur

Au sortir d'une longue maladie, un jeune écrivain est invité à un congrès de biographes dans un hôtel de luxe à Jérusalem, métaphore de la ville assiégée par la guerre et sur le point de succomber.[...].

Il y croise le libraire bibliophile Edgar Miret Supervielle, la star italienne du cinéma porno Sabina Vedovelli, l'entrepreneur colombien Moisés Kaplan, l'éditeur Ebenezer Lottmann, et surtout José Maturana, ex-forçat, ex-drogué, ex-pasteur évangélique, [...]

Quelque temps après sa communication, José Maturana est retrouvé mort dans sa chambre, tout semble indiquer un suicide, mais des doutes surgissent : qui était-il vraiment ?