tenessee Williams

Soudain l'été dernier

Citation :

" Nous vivons tous dans une maison en feu, et personne pour éteindre celui-ci, et pas la moindre issue, uniquement les fenêtres du dernier étage, par lesquelles regarder au-dehors, pendant que le feu consume la maison et nous-mêmes qui y sommes enfermés, pris au piège... "

Ayant perdu le bon " usage " de l'amour et de la haine, les personnages de Tennessee Williams se débattent dans l'enfer des autres. Parce que " la vérité est au fond d'un puits sans fond... "

lecture commune Août.

Cette pièce révèle comme dans les autres écrits de Williams son obsession de la déchéance et de la mort;
Le récit de la mort du héros me fait beaucoup penser au dénoument du"Parfum" de Suskind et de "Mangez le si vous voulez " de Jean Teulé; Chaque fois c'est à la suite d' une vindicte populaire que le héros est tué et mangé.C'est une façon de s'approprier l'ame et le corps de la victime c'est une vengeance totale.
Comme pièce de T williams je préfère "Une chatte sur un toit brulant"

Soudain l’été dernier

Tout d’abord, j’ai été surprise car je me suis retrouvée avec une pièce de théâtre et des dialogues. Ce que je n’aime pas particulièrement.

Ensuite, n’ayant pas vu le film, mais en ayant entendu parler, j’ai effectivement été prise dans l’histoire et je n’ai pas été décue !

Du grand Williams, qui a du influencer sans doute notre Stephen King.

Je crois malgrè tout que je ne deviendrai pas une inconditionnelle de cet auteur de talent. Ou alors, il va falloir que je trouve ses histoires sous forme de romans ou de nouvelles mais pas de pièce de théâtre ! à tel point, et j’avoue avoir honte je n’ai pas lu la seconde pièce : Le train de l’aube ne s’arrête plus ici… plus tard peut-être ?

Tenessee Williams, soudain l’été dernier, théâtre, Robert Laffont.

Dès le départ, les dialogues portent car ils engendrent une grande tension entre les personnages : d’abord entre Mme Venable, la mère, et le docteur qu’elle veut soudoyer, puis entre les parents de Catherine et leur fille - qu’ils veulent contraindre au silence, puis entre Mme Venable et Catherine, menacée d’internement, si ce n’est plus.

L’image des petites tortues écloses dans le sable et qui cherchent vainement à sauver leur vie, caractérise bien le monde impitoyable et haineux des prédateurs.

Cette métaphore demeure aussi d’actualité pour la fin de la pièce, marquée par la révélation de la scène qui a traumatisé Catherine.

On ne va pas raconter l’histoire, mais les thèmes de la perversité et de la violence des appétits en font une œuvre dense et frappante.

Joseph L. Mankiewicz avait bien réussi les scènes horribles, initiale et finale, de l’œuvre ; bon choix d’acteurs avec Montgomery Clift : le Docteur Cukrowicz, d’une beauté glaciale, et Elizabeth Taylor en Catherine Holly.

Si je ne me trompe pas, tout le film est hanté par l’Absent, le fils de Mme Venable, par qui tout est arrivé.

Le contexte médical entourant Catherine Holly, m’avait paru le point faible de l’adaptation au cinéma.

Soudain l'été dernier

Ma première approche de Williams, et je n'ai pas été déçu.

Rotko, j'aime bien ton analyse sur la violence des appétits

C'est tout d'abord une pièce sur l'angoisse du monde et le désir de lui échapper. Sébastien est un poète perché sur une toile d'araignée, tentant d'échapper au gouffre du monde. L'Absent pèse en effet sur la pièce, du début à la fin. Le récit de ce qui est arrivé à Sébastien est à mon avis une symbolisation de la revanche d'une société que l'on veut fuir et qui vous rattrape toujours. Elle vous dévore et vous absorbe, vous digère.

Les relations entre les personnages sont aussi très tendues : histoire d'héritage bloqué, amour maternel plus qu'ambigü, soumission d'une femme traumatisée et internée... il y a une phrase qui m'a beaucoup marqué, et qui caractérise parfaitement la pièce :

Citation :

Oui, nous nous utilisons tous les uns les autres, et c'est ce que nous appelons l'amour, - et quand nous ne pouvons plus nous utiliser, c'est... c'est ce que nous appelons la haine...

La violence des appétits va de paire avec la violence de la possession par l'utilité. Nous dévorons l'autre jusqu'à l'épuiser. "JE RACOLAIS POUR LUI", dit Catherine.

J'ai enfin beaucoup aimé les décors que mentionne Williams, avec notamment le jardin-jungle, sorte de mélange entre société et nature, où les cris des animaux résonnent d'un air menaçant.

La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof)

film de Richard Brooks sorti en 1958, d'après la pièce de théâtre de Tennessee Williams ...

Paul Newman et Elizabeth Taylor.

C’est Jean Cocteau qui adapta Un tramway nommé Désir,

Tout le théâtre de Tennessee Williams, où l’on voit l’influence de William Faulkner et de D.H. Lawrence, est traversé par des inadaptés, des marginaux, des perdants, des désemparés, auxquels va tout son intérêt, comme il l’explique dans ses Mémoires, parues en France en 1978. À travers tous ces personnages, dans un mélange de réalisme et de rêve, dans le désastre ou la fantaisie, il mène une remarquable analyse de la solitude, qui fut la constante de sa vie.

Poète, romancier (le Printemps romain de Mrs. Stone, 1950), il a décrit dans ses pièces de théâtre des marginaux, proies des frustrations et des excès de la société.

Tennessee Williams a remporté le prix Pulitzer pour Un tramway nommé Désir en 1948 et pour La Chatte sur un toit brûlant en 1955.

source :Wikipedia

Marlon brando dans le film de Kazan.

du Paradis sur terre de Tennessee Williams, À partir du 6 septembre au Théâtre Édouard--VII.Paris

À 68 ans, Johnny Hallyday campe un personnage beaucoup plus jeune, entre 30 et 35 ans.

On appréciera la justification du metteur en scène :

Citation :

«Oui, ça me gêne, admet Bernard Murat, mais aujourd'hui, c'est difficile de distribuer des acteurs qui ont l'âge des rôles.»

ils sont au chômage !

La rose tatouée de T. Williams est la très belle histoire d'une veuve éplorée qui redécouvre le ''tourbillon de la vie'' après la mort de son mari. L'écrivain, qui nous offre habituellement des dénouements sombres, propose une morale séduisante: les hommes meurent, mais la flamme qui habite certains ne s'éteint jamais et résiste à tous les drames.

Williams dresse aussi un portrait amusant des émigrés italiens d'Amérique.

La pièce est jouée actuellement au théâtre de l'atelier. c'est Christiana Reali qui interprète le rôle de Serafina.


La Rose Tatouée est un hommage à tous les cœurs qui battent malgré leurs cicatrices.
C’est une histoire des amours et des désirs, une pièce à fleur de peau : imprévisible, sensuelle et comique.

L’histoire d'une passion renaissant de ses cendres, un improbable coup de foudre entre deux solitudes dans la moiteur torride de la Nouvelle-Orléans : Serafina, veuve sicilienne volcanique, et Alvaro, camionneur aussi viril que clownesque.

La Rose Tatouée danse sur un fil menant des larmes au rire. Une œuvre joyeuse et poétique, débordant de couleur et de généreuse fantaisie.

Ce spectacle est une création en France, dans une mise en scène de Benoît Lavigne, avec 13 comédiens emmenés par la magnifique Cristiana Reali.