Jung, couleur de peau : miel.

Jung, couleur de peau : miel, chez Quadrants.

L’album raconte l’enfance et la jeunesse du petit Coréen du Sud, mis à l’orphelinat puis finalement adopté par une famille belge.

Une distanciation ironique rend l’histoire très agréable sans occulter les problèmes qu’elle pose : l’identité de cet enfant(1), les séquelles de la guerre, l’adoption, les bêtises enfantines qui risquent de vous coller à la peau.

Ajoutez les besoins de l’amitié, la recherche de l’affection, et les rapports troubles entre demi-frères et demi-sœurs, à l’adolescence.

Oui, je lirai le tome 2.

(1) Et moi, si je suis plus coréen, je suis flamand, bruxellois ou wallon ?

Pour se faire adopter, il faut être bien présentable, et étiqueté comme un produit.

Echange possible pendant la période de garantie.

rotko a écrit:

Pour se faire adopter, il faut être bien présentable, et étiqueté comme un produit.

Echange possible pendant la période de garantie.

clic !

Tiens, Rotko, j'en conclus que tu vas adopter un enfant laid ? et sans savoir d'où il vient ?

je suppose que les parents pressentis avaient émis des choix.

Dans l'histoire, les parents rebutés par un bleu au visage de l'enfant, le rendent au bout de quelques jours. L'histoire est vécue, vue et racontée par l'enfant. On comprend sa souffrance, masquée derrière l'ironie qui parle de "période de garantie".

Oui, excuse-moi Rotko. Réaction épidermique aux généralités moralisatrices que je trouve bien hâtives sur des sujets aussi intimes et charnels. Ayant failli être adoptant moi-même.
Et puis je ne crois pas tout ce que disent les enfants. Il l'avait bien volé, le ruban, hein, Rousseau !